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  • Diversité du cinéma en Francophonie

    L'organisation internationale de la Francophonie a mis en place un appel à projet pour aider à développer le cinéma dans les pays du sud. 16 projets ont ainsi été retenus :

    http://www.francophonie.org/Cinema-16-projets-de-films.html

    http://www.francophonie.org/Production-audiovisuelle.html

    Un dispositif d’accompagnement multiforme qui va des bourses d’aide à l’écriture pour les auteurs et scénaristes jusqu’à la promotion et la mise en marché des films, favorise la création et la diffusion d’œuvres de qualité. Il vient compléter les interventions du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui constitue, depuis près de trente ans, l’une des principales sources de financement des créations cinématographiques et télévisuelles, notamment africaines.

    Principale source de financement des créations cinématographiques et télévisuelles des pays francophones du Sud, le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, créé en 1988, a contribué à la production de 1 400 œuvres de cinéma et de télévision représentant plus de 1 600 heures de programmation originale. Les subventions couvrent l’aide à la production, au développement (réécriture, repérages, faisabilité), à la finition (postproduction, doublage, sous-titrage) et à la diffusion de films de fiction et de documentaires. Les dossiers, présentés par des sociétés de production, privées ou publiques, sont sélectionnés par une commission composée de professionnels de la télévision et du cinéma. Pour 2010-2013, le Fonds a évolué vers une logique d’accompagnement visant la recherche de la qualité et de la viabilité économique des productions soutenues. Le soutien aux créations en langues locales et l’exigence du sous-titrage en langue française permettent de toucher les publics les plus larges possibles, à commencer par les publics nationaux.

     

    Lors de sa session de juin 2014, consacrée à des aides à la finition, la commission cinéma du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud a sélectionné 16 projets de films. Le montant total attribué s’élève à 180 000 euros.

    FICTIONS

    • Battements d’aile dans les airs, long-métrage fiction, 105’ de Hoang Diep Nguyen (Vietnam). Un premier film d’auteur qui traite avec beaucoup de sensualité, de la condition de la jeune femme enceinte, seule face à son destin.
    • Braquage à l’africaine, long-métrage fiction (90’), d’Owell Brown (Côte d’Ivoire). Pour rembourser une dette de jeux, un homme se retrouve dans un imbroglio entre la police et une autre équipe de braqueurs.
    • Meurtre à Pacot, long-métrage fiction (90’), de Raoul Peck (Haïti). A travers cette œuvre le réalisateur se propose de sonder l’abîme des âmes à l’intérieur d’un territoire émotionnellement meurtri.
    • Pères, fils et autres histoires, long-métrage fiction (90’), de Phan Dang Di (Vietnam). Un récit tendre et mélancolique dans le Saigon des années 90.
    • Rapt à Bamako, long-métrage fiction (90’), de Cheick Oumar Sissoko (Mali). Un film d’action qui nous introduit aux difficiles tentatives d’exercice de la démocratie en Afrique.
    • The sea is behind, long-métrage fiction (86’) de Hicham Lasri (Maroc). Tarik danse lors de cérémonies de fiançailles et de mariage déguisé en femme et la société mcomment le reçoit-elle ?
    • Un soir de pleine lune, long-métrage fiction ( 90’), de Farès Naanaa (Tunisie). Un couple de Tunisiens face au deuil de leur enfant.
    • La lune est tombée, long-métrage fiction ( 90’), de Gahité Fofana (Guinée). Trois amis d’enfance relancent ensemble une usine d’eau minérale en Guinée.

    DOCUMENTAIRES

    • Le dernier voyage de Mme Phung, long-métrage documentaire (85’),de Nguyen Thi Tham (Vietnam). Phung a été élève dans un monastère boudhiste jusqu’au jour où il découvre son attirance pour les jeunes hommes. Il décide alors de devenir une femme pour éveiller leurs désirs.
    • Césaire l’Africain, documentaire (52’), d’Evrard Niyomwungere (Burundi). Ce film propose une découverte de l’Africanité d’Aimé Césaire, dans son œuvre et dans ses combats.
    • Les fiancés d’Imilchil, documentaire (52’), de Léandre-Alain Baker (République du Congo). La découverte de la légende d’Imilchil qui a donné naissance à un festival et à la pratique des mariages collectifs qui en découle.
    • Ahmed Attia, documentaire (52’), de Khaled W. Barsaoui (Tunisie). Le portrait d’Ahmed Attia, une personnalité marquante du cinéma tunisien.
    • La voie normale, long-métrage documentaire (70’), d’Erige Sehiri (Tunisie). Dans ce road-movie mêlant rock et son jazzy, Ahmed, 31 ans et conducteur de train, nous raconte son voyage entre les saisons et son désir de devenir quelqu’un d’autre.
    • Sembene, long-métrage documentaire (87’), de Samba Gadjigo (Sénégal). Histoire d’un cinéaste, écrivain qui a profondément influencé et inspiré des générations d’Africains.
    • Tee shirt man, long-métrage documentaire (70’), de Tovoniaina Rasoanaivo (Madagascar). Un jeune home cherche à obtenir le T-shirt offert par chacun des 33 candidats à la magistrature suprême.
    • Le tremplin, documentaire (52’), de Joseph Ndayisenga (Burundi). Le portrait d’une équipe d’enfants de la rue sélectionnés en vue de participer à la coupe du monde de football d’enfants démunis au Brésil.
  • L'enseignement en Français en pleine extension aux Etats-Unis

    Plusieurs facteurs concordent actuellement pour donner un souffle nouveau à l'éducation en français et en immersion française dans la première puissance économique :

    - les expatriés Canadiens, Français, Belges, Suisses et autre sont de plus en plus plus nombreux et demandent à pouvoir créer des écoles francophones pour que leurs enfants puissent recevoir une éducation bilingue (c'est le cas principalement à New-York, mais également dans les grandes villes de la côte est et de Californie)

    - Il y a de plus en plus d'immigrants de pays francophones, Haïti en tête mais également des caraïbes et d'Afrique. L'enseignement bilingue favorise l'intégration tout en maintenant la possibilité future de pouvoir un jour retourner au pays

    - Le réveil identitaire des francophones américains (Indiens métis, cadiens, franco-de nouvelle angleterre). Ces américains vivent aux Etats-Unis depuis plusieurs siècles et ont gardé la langue française vivante dans plusieurs régions (Louisiane, Missouri, Nouvelle-Angleterre). Jusqu'au début du siècle ils vivaient des villages et comtés entièrement francophone mais les lois réactionnaires passées dans les différents états ont progressivement interdit l'école en français au début du siècle dans le Maine, le Vermont ou la Louisiane (1916). Aujourd'hui les descendants des francophones ne parlent pour la plupart plus le français comme langue maternelle mais ils souhaitent que leurs enfants puissent renouer avec la langue de leurs ancêtres

    - Enfin, comme cela se passe dans de nombreux pays, les américains s'ouvrent au bilinguisme. Un peu comme les Belges francophone se précipitent dans les écoles en immersion néerlandaise ou comme les écoles bilingues français-allemand se développe très rapidement dans l'est de la France. Les Américains découvrent tous les avantages du multilinguisme dans un monde de plus en plus multipolaire

     

    un article qui traite du sujet :

    http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-expats/20140422trib000826312/pourquoi-l-education-bilingue-a-la-cote-aux-etats-unis.html

  • Les jeux Olympiques et la francophonie

    L'OIF multiplie les efforts pour que le Français reste la langue officielle des manifestations olympiques. Elle a en ce sens mené une action en coopération avec la Chine pour que les prochains Jeux Olympiques de la jeunesse à Nankin en Chine soit l'occasion de parler la langue de voltaire :

     

    Article issue de l'infolettre de la Francophonie :

     http://www.francophonie.org/La-Francophonie-et-la-Chine.html

     

    LA FRANCOPHONIE ET LA CHINE UNISSENT LEURS FORCES POUR LA JEUNESSE À NANKIN

    L’OIF et le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse de Nanjing2014 (NYOGOC) ont signé une Convention pour l’usage et la promotion de la langue française lors de ces Jeux.

    La langue française fait partie des trois langues officielles des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Nankin (Chine). Le 17 août, le Conseiller Spécial du Secrétaire général de la Francophonie, Ousmane Paye, et le Directeur des relations internationales du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Nanjing2014 (NYOGOC), Li Baoping, ont signé une Convention pour l’usage et la promotion de la langue française dans les Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été de Nanjing2014, en présence de Qi Lu, Vice secrétaire général du NYOCOG et Vice-maire de Nankin. Plusieurs hautes personnalités chinoises et du monde olympique francophone ont assisté à cet événement, parmi lesquelles, Lamine Diack, memebre du CIO et président de l’IAAF, Essar Gabriel (IAAF), Roger Piarulli (Union mondiale francophone de taekondo), Nicolas Chamerois (CIO), Michaël Aloïsio (CNOSF), Pascal gentil (médaillé olympique de taekwondo).

    Cette convention précise le haut niveau d’engagement du NYOGOC en matière d’offre de services linguistiques avant et pendant les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), ainsi que les attentes de la Francophonie en la matière. Elle officialise également les actions de coopération développées entre l’OIF et le NYOGOC, avec le soutien des gouvernements français et suisse, avec notamment la mise à disposition du NYOGOC de 6 jeunes traducteurs suisse et chinois multilingues pendant plusieurs mois. Leur présence lors de la signature de cette convention a également été particulièrement remarquée et appréciée.

    Cette action s’inscrit dans la continuité de la coopération engagée depuis 2004 entre le CIO, l’OIF et les comités d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’Athènes, Turin, Pékin, Vancouver, Londres, Sotchi, et des JOJ de Singapour et qui vise à accompagner les efforts des organisateurs en faveur de l’offre de services linguistiques en français notamment.

    Contact OIF : 
    Audrey Delacroix (audrey.delacroix@francophonie.org)