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L'Ontario officiellement membre observateur de l'organisation de la Francofonie

Depuis plusieurs années la province canadienne de l'Ontario met en avant sa minorité francophone de 600.000 personnes. L'an dernier on célébrait les 400 ans de l'arrivée des premiers franco-canadiens. Cette années l'on célèbre les 30 ans de la loi sur les services en Français, et, cerise sur le gâteau, l'Ontario vient officiellement de rejoindre l'OIF. Petite revue de presse :

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/814291/histoire-loi-8-services-francais

Sur les 30 ans de la loi

"Le 18 novembre 1986, les élus du gouvernement ontarien votaient à l'unanimité pour reconnaître les droits des francophones de leur province. Une loi adoptée en pleine période de tensions linguistiques, dans un Canada encore secoué par la montée du mouvement souverainiste québécois. 

Toronto, 1978. Avant une partie de baseball, des spectateurs huent l'hymne national chanté en français. « I booed... because I can't stand the French people », un des partisans lance à un journaliste qu'il a hué parce qu'il ne peut pas supporter les francophones. 

L'Ontario est sous le choc, deux ans après l'élection du Parti québécois et un an après l'adoption de la loi 101, qui fait du français la langue officielle de la province voisine.

Tandis qu'au Québec, les francophones jonglent avec l'idée de la souveraineté-association, l'establishment anglophone fuit la province."...

La province bénéficiera dorénavant d’un statut de membre observateur.

Ce nouveau gain pour l’Ontario francophone a été annoncé, le samedi 26 novembre, à Antananarivo (Madagascar) lors du XVIe Sommet de l’organisme. Le gouvernement de l’Ontario l’a ensuite confirmé dans un communiqué peu avant 9 h.

 

Deux projets de loi et huit ans d'efforts

Dans ce climat de tensions linguistiques, un député ontarien francophone propose un projet de loi audacieux, presque impossible.

Albert Roy réclame plus de services en français pour les quelques 500 000 francophones de l'Ontario. À l'époque, ces derniers ont certains droits, mais pas de loi officielle leur garantissant des services dans leur langue.

Le projet de loi déposé en 1978 reçoit l'appui des trois partis à l'Assemblée législative, mais soudain, le gouvernement conservateur de Bill Davis s'y oppose. Les efforts échouent. 

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Sur l'entrée à l'Organisation internationale de la Francophonie

http://www5.tfo.org/onfr/lontario-officiellement-membre-de-loif/

La province bénéficiera dorénavant d’un statut de membre observateur.

Ce nouveau gain pour l’Ontario francophone a été annoncé, le samedi 26 novembre, à Antananarivo (Madagascar) lors du XVIe Sommet de l’organisme. Le gouvernement de l’Ontario l’a ensuite confirmé dans un communiqué peu avant 9 h.

"L’entrée de l’Ontario dans la francophonie mondiale risque de provoquer plusieurs retombées positives. Quel impact cette adhésion  aura-t-elle sur la vie des Franco-Ontariens, selon Mme Lalonde? «C’est un peu trop tôt pour déterminer les changements de demain. On revient en Ontario avec un statut d’observateur à une organisation très importante. On va développer des liens plus étroits. On va regarder au niveau économique et culturel (…) Ce qui semble ressortir, c’est que la francophonie internationale a bien hâte de voir les opportunités sur lesquelles on va pouvoir travailler et les liens qu’on va développer ensemble», a-t-elle affirmé depuis Madagascar."

 

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