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belgique

  • Création musicale francophone : des nouvelles positives venues de France et de Belgique

    Cette semaine a vu deux évènements important se dérouler pour la scène musicale francophone : Pour la première fois un artiste a fait un concert de chansons uniquement en Français au Madison Square de New-York, et la ministre de la culture françaises a su imposer aux groupes de radiodiffusions une loi pour augmenter la diversité des titres diffusés à la radio, au grand soulagement des acteurs de la création culturelle et musicale en France.

     

    Stromae a New York dans le journal le soir : http://blog.lesoir.be/frontstage/2015/10/02/stromae-a-reussi-son-pari/?_ga=1.231748703.1158631745.1420808072

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    En jouant à bureaux fermés, devant 20.000 fans, jeudi au Madison Square Garden, Stromae est définitivement entré dans l’histoire. Car c’est bien la première fois qu’un chanteur réussit cet exploit en chantant exclusivement en français.

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    A 21 heures piles, les lumières s’éteignent et « Ta fête » lance, comme le veut la tradition, le concert de Stromae. Un concert en tout point identique à ce qu’il nous propose depuis 2014. La seule différence est que Paul s’exprime en anglais. Il livre le même concert, la fierté en plus et les blagues pourries en moins. Sauf pour « Moules frites » où il monte les Belges contre les Français pour expliquer que la Belgique n’est pas une ville de France mais le pays d’où il vient et qui a tout inventé : les belgian fries mais aussi le croissant et le vin. Charles Michel et Didier Reynders, dans la salle, ont dû apprécier. On a également vu un des grands fans de Stromae : la star italienne Jovanotti. En fait, toutes les communautés, tous les âges, tous les sexes se retrouvent autour de l’électro punchy de Stromae et de son univers décalé, surréaliste, tellement belge… Paul, ému et fier, d’autant plus qu’il se produisait devant toute sa famille, a abondamment remercié son équipe et sa famille mais aussi le public américain qui lui a fait fête tout au long de cette tournée.

    Aucun chanteur belge, ni même français, n’a réussi cela avant lui. Le petit ket de Laeken peut être fier de lui. Il a réussi l’impensable : faire danser l’Amérique sur de la chanson française. Chapeau maestro !

    NEW YORK, DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
    THIERRY COLJON

     

     

    La diversité de la chanson en France, dans le monde :

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/09/30/chansons-francophones-a-la-radio-l-assemblee-impose-plus-de-diversite_4778747_3246.html

    Les radios privées ont perdu la première bataille. Les députés ont validé, mercredi 30 septembre, les nouvelles règles de diffusion des chansons francophones à la radio, qui visent à éviter que les mêmes tubes ne tournent en boucle sur les ondes. Le texte prévoit ainsi que, si plus de la moitié des diffusions de chansons francophones est concentrée sur dix titres, les diffusions supplémentaires de ces titres ne seront pas prises en compte dans les calculs de respect des quotas d’œuvres françaises imposés aux radios.

    Fruit d’un amendement PS adopté en commission le 17 septembre, cet article du projet de loi création et patrimoine est vivement critiqué par les radios privées qui y voient une grave « atteinte à la liberté éditoriale ». Les patrons de RTL, de NRJ, du pôle radio de Lagardère Active et desIndésRadios ont signé ensemble une lettre rendue publique le 24 septembre par Les Échos.

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    Les syndicats de producteurs et d’artistes jugent cette mesure nécessaire « pour la diversité », notamment en ce qui concerne les réseaux de radio s’adressant « à un public jeune ». Mais les radios se plaignent de la concurrence de services comme Spotify ou Deezer qui ne sont soumis à aucune règle de quota. Pour faire entendre leur voix, elles incitent depuis plusieurs jours leurs auditeurs à téléphoner à Manuel Valls en communiquant dans des spots le numéro du standard de Matignon.

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  • Un vent de fraicheur souffle sur le cinéma Belge

    Cette semaine deux films venus de Belgique font le Ramdam en Europe francophone. Deux films très différents qui permettent d'ouvrir les horizons et d'appréhender le monde différemment : Le Tout Dernier Testament et  

     

    Le premier est le nouveau film de Jaco Van Dormael est un fable stayrique sur notre monde. C'est l'un des films les plus attendus de l'année et un des rares films belges à réunir un large public en Europe et au-delà (il a été vendu à plus de 50 pays).




     

    La RTBF en parle :

    http://www.rtbf.be/info/medias/detail_le-tout-nouveau-testament-jaco-van-dormael-en-grande-forme-hugues-dayez?id=9069029

    Quatre longs-métrages en vingt-quatre ans. Premier réalisateur belge ovationné à Cannes – c’était avec la "Caméra d’Or" en 1991 pour "Toto le héros", Jaco Van Dormael est un cinéaste rare. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, son nouveau film " Le tout nouveau testament " sort ce mercredi et c’est un évènement.

    Le synopsis du film, tel que présenté dans le dossier de presse, est à la fois intrigant et percutant : "Dieu existe. Il habite Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille, c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…".

    Belgique, patrie du surréalisme ? Jaco et son co-scénariste, le romancier Thomas Gunzig, ont uni leurs efforts pour en faire une amusante démonstration… Enfin, amusante, ça dépend pour qui ! Il faut savoir que ce scénario délibérément fantaisiste a été – à l’exception de la RTBF – refusé par tous les responsables des chaînes de télévision françaises, qui n’y comprenaient rien. "Le tout nouveau testament" a dès lors connu un montage financier difficile, mais après l’énorme succès rencontré lors des projections cannoises, il s’est vendu dans une cinquantaine de pays. On appréciera la clairvoyance des télés françaises.

    Or donc, Dieu habite à Bruxelles. Il est incarné par Benoît Poelvoorde, qui se balade en peignoir informe dans un appartement situé au sommet d’une tour. Sa femme (Yolande Moreau) est visiblement aussi bête que son aspirateur. Jésus, surnommé "Jicé", s’est taillé depuis belle lurette. Sa fille Ea (Pili Groyne, la découverte du film) décide donc de faire de la résistance : elle "hacke" l’ordinateur de son père, révèle à tout un chacun les jours qui lui reste à vivre sur terre, et quitte le domicile familial pour aller chercher six nouveaux apôtres : une manchote, un obsédé sexuel, un tueur à gages, une femme délaissée, un employé de bureau et un petit garçon qui se rêve en fille…

    Je n’ai jamais caché avoir peu goûté aux questionnements métaphysiques de "Mr Nobody", le précédent film de Jaco. Film ambitieux, certes, mais qui s’enlisait dans un questionnement mécanique et répétitif ("Et si j’avais choisi ceci plutôt que cela ?"). On retrouve un même questionnement sur le sens de la vie dans "Le tout nouveau testament" ("Si je connais la date de ma mort, que fais-je de ma vie ?"), mais il parcourt le film comme un simple fil rouge, sans lourdeur aucune. Est-ce grâce à sa collaboration complice avec Thomas Gunzig ?

    Toujours est-il qu’on retrouve dans ce quatrième long-métrage de Van Dormael tout ce qu’on avait aimé dans "Toto le héros" : des trouvailles poétiques, un humour irrévérencieux, des images inventives… Certes, l’ami Jaco donne parfois dans l’hommage un peu trop appuyé – Catherine Deneuve, ici en couple avec un gorille, voilà une idée qui lorgne furieusement vers "Max mon amour" d’Oshima avec Charlotte Rampling. Il verse aussi dans l’autocitation – une séquence de mains qui dansent fait référence à son propre spectacle "Kiss and Cry" -.

    Mais au final ces petits clins d’œil sont sans gravité ; il se dégage de ce "Tout nouveau testament" un charme authentique et une véritable originalité qui tranchent avec la banalité moyenne et l’absence d’audace de la majorité de la production française. Enfin, détail non négligeable pour les spectateurs belges, Jaco filme Bruxelles comme personne, utilisant à merveille cette ville souvent si mal exploitée au cinéma.

     

    Le deuxième film qui marque l'actualité est un documentaire sur le Docteur Mukwege, un chirurgien congolais dont l'action pacifiste est unanimement reconnue et qui a reçu le prix Sakharov du parlement européen l'an dernier à Strasbourg.


    http://www.afrik.com/ouverture-de-la-5eme-edition-du-festival-des-films-de-la-diaspora-africaine-a-paris

    "a cinquième édition du Festival International des Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) se déroule à partir de ce vendredi soir, 4 septembre, au 6, à Paris. Près de 14 films, dont huit inédits en France et deux films primés au festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), vont être diffusés.

     

    Le Festival des Films de la Diaspora Africaine ( FIFDA) fait son retour à Paris à partir de ce vendredi soir, 4 septembre, au 6. Cette année encore, la cinquième édition de l’évènement propose des films de qualité, inédits pour la plupart d’entre eux, qui mettront en exergue la richesse et la diversité du vécu des personnes issus de la diaspora partout dans le monde.

    Pour la cinquième édition, la FIFDA innove. Cette année, toutes les séances de projections de films vont être suivies de débat avec les réalisateurs. Par ailleurs, quatre courts métrages vont être diffusés. Le Festival souhaite aussi mettre en avant les courts métrages de Français originaire du continent. Une manière de montrer « la France vue par un français d’origine africaine en interne », précise la co-fondatrice et organisatrice de l’événement Diarah N’Daw Speech.

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    Cette année, le Festival ouvre le bal avec le film du réalisateur belge Thierry Michel, L’Homme qui répare les femmes. Ce film relate le quotidien du docteur Denis Mukwege surnommé justement "L’homme qui répare des femmes" car il soigne et vient en aide aux victimes de violences sexuelles dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à un conflit qui dure depuis une vingtaine d’année. Le docteur Mukwege a d’ailleurs reçu plusieurs distinctions pour son travail, dont le prix Sakharov en 2014. Ce film suscite en ce moment la polémique en République démocratique du Congo suite à l’interdiction de sa diffusion dans le pays par le gouvernement congolais. Thierry Michel qui sera présent au Festival pour le présenter évoquera sans doute ce mélo-mélo qui l’oppose à Kinshasa..."

  • La croissance démographique en Belgique reste modérée

    La semaine précédente la direction générale des statistiques belges a publié les chiffres officiels de la population, en hausse de 0.5%. Comme les années précédentes c'est la ville de Bruxelles qui tire la croissance vers le haut et les provinces de l'ouest vers le bas (Flandre occidentale et Hainaut). De manière générale la natalité est plutôt faible en Belgique, mis à part dans la région bruxelloise où la population est beaucoup plus jeune et cosmopolite que dans le reste du pays :

    Communiqué de presse des Statistiques Belges :

    Au niveau régional, les situations sont à nouveau assez contrastées. En Région flamande, la population a augmenté de 33.422 personnes, soit une croissance relative de 0,5 %. Il s’agit d’un taux comparable à la moyenne nationale. Le mouvement migratoire international représente la plus grande part de cette croissance totale (54 %), tandis que l’accroissement naturel (25 %) et le mouvement migratoire interne (21 %) se partagent l’autre moitié. En Région wallonne, la population a augmenté de 13.419 personnes, soit une croissance relative de 0,4 %. Ce taux se révèle identique à celui de l’année précédente, mais inférieur à la moyenne nationale. Comme le mouvement migratoire international joue un rôle moins important (43 %), c’est le mouvement migratoire interne qui détient dès lors un poids plus important (44 %), tandis que le mouvement naturel ne représente que 13 % de la croissance totale. En 2014, la Région de Bruxelles-Capitale enregistrait à nouveau la croissance relative la plus élevée (+1,0 %), avec cette fois un retour à la hausse par rapport à l’année précédente : 11.687 personnes en plus en 2014, contre 8.851 personnes en 2013 ! Le profil de cette croissance reste typique : un accroissement naturel très important (81 % de la croissance totale ; 9.482 unités), un mouvement migratoire international supérieur (137 % ; +16.106 unités) à l’accroissement total, mais un mouvement migratoire interne négatif (-115 % et -13.420 unités) avec d’importants départs vers les deux autres régions. 

     

    En 2014, la commune belge se caractérisant par la croissance relative la plus forte était Bertogne (+4,3 %), en province de Luxembourg. Toutefois, la commune de Bruxelles détenait la palme en termes absolus (+5.127 unités, +3,0 %). Sur l’axe Bruxelles-Namur-Luxembourg, plusieurs communes affichaient une croissance nettement supérieure à la moyenne nationale : Walhain (+2,7 %), Incourt (+2,5 %), Perwez (+2,1 %), Mont-Saint-Guibert (+2,0 %) et Wellin (+2,0 %). En Région flamande, les communes en nette croissance étaient relativement dispersées : Drogenbos (+2,5 %), Baarle-Hertog (+2,4 %), Wijnegem (+2,0 %), Bredene (+2,0 %), Vosselaar (+2,0 %) et Boom (+2,0 %). Enfin, en Région de Bruxelles-Capitale, outre Bruxelles-Ville, quelques entités se distinguaient par une croissance supérieure à la moyenne nationale : Ixelles (+1,7 %), Woluwe-Saint-Lambert (+1,3 %), Evere (+1,3 %), Anderlecht (+1,0 %), Berchem-Sainte-Agathe (+1,0 %) et Koekelberg (+0,9 %).