Suisse-Afrique, un dossier préparé par Jeune Afrique
Entre le pays alpin enclavé au cœur de l'Europe et les grands espaces africains, il semblerait y avoir peu de choses en commun. Et pourtant, Jeune Afrique propose ce moi-ci un dossier sur les liens entre le continents noirs et le pays des cimes blanches.
http://www.jeuneafrique.com/dossiers/suisse-afrique-etre-a-hauteur/
Quelques courts extraits qui montrent bien à quel point la Francophonie peut être riche de rencontre et de développement :
"Qu’il parle au nom de l’État fédéral ou de l’un de ses cantons, en tant que représentant du secteur privé ou de la communauté d’affaires, le Suisse tient à rappeler qu’il « n’a pas de passé colonial ». Ce qui expliquerait les bonnes relations – « sans sous-entendus ni agenda caché » – que la Confédération entretient avec l’Afrique.
Des échanges qui se sont densifiés et diversifiés ces dernières années, à mesure que la croissance de la plupart des pays du continent a décollé, pour sortir « du tout-aide au développement en vigueur jusque dans les années 1990 », comme le rappelle Anne Lugon-Moulin, chef de la division Afrique subsaharienne au sein du département fédéral des Affaires étrangères (DFAE)."
http://www.jeuneafrique.com/dossiers/suisse-afrique-etre-a-hauteur/
http://www.jeuneafrique.com/mag/361805/societe/universites-africaines-veulent-lancer-mooc/
Confortablement installée sur les rives du Léman, l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) confirme d’emblée sa réputation, à la pointe de l’innovation. Dès l’entrée sur le campus, en apercevant l’architecture en forme de vague du Rolex Learning Center (bibliothèque géante aux lignes futuristes inaugurée en 2010), le visiteur comprend qu’il met un pied dans le futur.
La bonne nouvelle pour l’Afrique, c’est que l’EPFL a placé le continent au cœur de sa quête de l’excellence, sous l’impulsion notamment du visionnaire Patrick Aebischer, qui dirige l’université depuis 2000.
Un déficit à combler
« C’est lors du 13e sommet de la Francophonie, à Montreux, en 2010, qu’il s’est rendu compte du véritable déficit qu’accusait l’Afrique en matière d’accès à l’enseignement supérieur et qu’il a décidé qu’il devait être comblé », explique Marius Burgat, chef de projet à l’EPFL. Ce dernier gère aujourd’hui l’une des principales innovations de l’école en matière d’enseignement : les moocs (massive open online courses). Des cours en ligne ouverts à tous, dont l’EPFL est l’un des grands précurseurs. Raison pour laquelle se succèdent à Lausanne les délégations universitaires venues d’Europe et d’Afrique.
http://www.jeuneafrique.com/mag/363270/politique/isabelle-chevalley-veut-nettoyer-continent/
Depuis cinq ans, Isabelle Chevalley est branchée en continu sur l’Afrique. À peine rentrée d’un séjour au Sénégal pour l’une des ONG dont elle est membre, la conseillère nationale (députée) se prépare à décoller dès le lendemain, cette fois en direction du Niger, « pour tenter de voir ce qu’il se passe sur la mine d’Arlit », explique-t-elle.
L’élue vaudoise n’arrête jamais. « Écologiste de droite », comme elle se définit elle-même, la cofondatrice du parti vert’libéral semble prendre un malin plaisir à secouer les habitudes de ses collègues du Parlement fédéral, où elle siège depuis 2011. De retour d’une mission au Burkina Faso, en 2013, elle les a même conviés à un « apéro insectes » qui a fait mouche, puisque la Suisse devrait devenir le premier pays d’Europe à autoriser la consommation de ces bestioles, début 2017 – « un exploit », selon la FAO (l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture).