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économie

  • Visite officielle de François Hollande au Canada

    François Hollande effectue en ce moment la première visite officielle d'un chef d'état français au Canada depuis 27 ans et la première tout court dans l'ouest Canadien. Malgré ses difficultés sur la scène intérieur française le président qui arrive désormais à la moitié de son mandat cherche à renforcer les liens entre les deux puissances économiques francophones. Il tente également d'infléchir la politique très conservatrice et ultra-dangereuse que le Canada mène actuellement en matière de réchauffement climatique. La politique internationale étant pour l'instant le seul succès de la politique du président socialiste, on peut espérer qu'il mettra tout en oeuvre pour le Canada renoue avec les négociations sur le climat et devienne une force positive de changement.

    http://www.rfi.fr/france/20141102-france-francois-hollande-canada-visite-economie-petrole/

    C'est dans son fief électoral que le Premier ministre canadien accueille François Hollande. Banff avec sa vue à couper le souffle sur les montagnes Rocheuses, son parc naturel et son secteur de l'énergie en plein boom à quelques kilomètres.

    C'est du pétrole non conventionnel qu'on exploite dans l'Alberta. L'activité de cette province canadienne tire la croissance du pays. Elle cause de gros dégâts sur l'environnement, disent les écologistes, mais c'est bien un pays fou de pétrole que le président français va devoir amadouer, car François Hollande veut un succès à la conférence sur le climat à Paris. Amadouer, mais pas braquer. La France veut aussi renforcer ses liens économiques avec un pays qui a renoué avec la croissance.

    Enfin, la sécurité internationale, le terrorisme seront des thèmes forts. François Hollande s'exprimera au Parlement d'Ottawa. Un moment important, souligne l'Elysée, le discours du président interviendra deux semaines après la fusillade meurtrière.

     

    L'Alberta, puits de l'or noir canadien

    Cette province du Grand Ouest canadien est devenue un nouvel eldorado avec l'exploitation depuis la fin des années 1990 des sables bitumineux par fracturation hydraulique. Interdite en France, cette technique très polluante, également utilisée pour l'extraction du pétrole et du gaz de schiste, a fait la richesse de l'Alberta qui dispose des troisièmes plus grandes réserves de pétrole au monde dont l'essentiel est composé, justement, de ces sables bitumineux.

    En dix ans, l'Alberta a vu sa population augmenter de plus de 25 % et ses exportations ont fait un bond de 80 %. Des exportations qui reposent aux trois quarts sur les hydrocarbures principalement vers les États-Unis voisins. Calgary, la capitale de l'État, est ainsi devenue un centre financier prospère.

    Mais l'extraction de ces hydrocarbures dits non conventionnels nécessite de coûteux investissements et la tendance à la baisse du prix du pétrole pourrait rendre moins lucrative l'exploitation de ces sables, tandis que la mise au point de techniques d'extraction moins polluantes va augmenter leur prix de revient.

  • L'allemagne Francophile, le cas d'Europa-Park

    Tous ceux qui s'intéressent au monde des parcs d'attractions connaissent Europa-park, le plus gros parcs d'attractions européen et le deuxième en terme de fréquentation après Eurodisney. Et sans doute l'un des meilleurs également comme le prouve le classement des sites Tripadviser et Amusement Today (http://corporate.europapark.com/fr/presse/nachricht/datum/2014/09/08/-edb624cd25/)

    Ce que l'on sait moins c'est à quel point ce parc d'attraction participe au développement de la francophilie en Allemagne. En effet, parmi les 5 millions de visiteurs annuels près de 2 sont francophones (principalement des Français et des Suisse). Surtout, la majorité des 5000 employés résident en France, le long de la plaine du rhin entre Strasbourg et Colmar, ce qui fait que le français est largement utilisé pour toutes les communications interne, même si l'allemand reste la principale langue.

    Enfin, la famille Mack (les propriétaires du parc)  fait preuve d'une francophilie tout à fait remarquable. Tous peuvent s'exprimer dans un très bon français, ils possèdent une résidence dans le Valais Suisse et cherchent à développer les compétences en Allemand et en Français parmi leurs employées pour que tous soient bilingue.

    Le bilinguisme a également un attrait économique pour les dirigeants d'Europa-Park puisqu'une part de plus en plus importante de leurs visiteurs s'expriment en Français (phénomène qui devraient s'accélérer vu la croissance démographique beaucoup plus importante en France qu'en Allemagne).

    Europa-Park a ainsi développer un partenariat avec Luc Besson pour construire en 2014 un quartier thématique basée sur le film Arthur et les minimoys. Dans cet univers thématique le bilinguisme Allemand-Français est de rigueur. 

    Pour finir, un communiqué de presse de Europa-Park sur la croissance du nombre de visiteurs en 2014 et sa monté en puissance sur le marché français :

    http://corporate.europapark.com/fr/presse/nachricht/datum/2014/09/08/-edb624cd25/

    Cette année à San Diego, Europa-Park se hisse à la première place des parcs de loisirs au monde dans la catégorie « Meilleur parc ». Face à d’éminents groupes américains, l’entreprise familiale, l’un des leaders dans la construction d’attractions et d’équipements de parcs de loisirs, a su s’imposer en intégrant des attractions technologiquement innovantes dans un magnifique parc arboré de 95 hectares. L’offre riche et variée en matière d’attractions et de spectacles pour toute la famille a également été déterminante dans le choix du jury international.

    Une récompense gratifiante pour le parc qui ce lundi 8 septembre franchit un cap important de son histoire en accueillant le 100 millionième visiteur ! A cette occasion, Patrice et Corinne Deroubaix, d’Annecy Le Vieux en Haute-Savoie, ont été personnellement reçus par la famille Mack, propriétaire d’Europa-Park, à l’entrée principale du parc. Les heureux élus, dont c’était la première visite au parc, ont obtenus de nombreux présents et avantages pour cette journée toute particulière comme : un accès direct aux grands huit, des places réservées aux spectacles, un accès privilégié à la nouvelle attraction familiale « ARTHUR – Au Royaume des Minimoys » avec Michael Mack, un déjeuner au restaurant à la carte du château historique « Balthasar » et un bon pour une nuitée dans un des hôtels 4* du parc… Une très belle surprise pour Patrice qui fêtait ce jour là ces 47 bougies !

    Pour cette journée exceptionnelle, les festivités étaient au rendez-vous avec une explosion de confettis, un lâché de 100 ballons contenant chacun une entrée gratuite au parc et bien sûr un festival de bonne humeur avec les nombreux artistes du parc.

    « C’est une semaine mémorable pour Europa-Park qui célèbre l’année prochaine son 40e anniversaire. La qualité et la satisfaction de nos hôtes a toujours été au centre de nos préoccupations. Cette double récompense confirme que notre stratégie et le concept du parc sont efficaces. Ce sont à la fois les 100 millions de visiteurs qui se sont rendus au parc et la nomination d’Europa-Park comme meilleur parc de loisirs au monde par un jury de professionnels qui en ont décidé. C’est une étape importante pour l’ensemble de la branche européenne du loisir.» Roland Mack, propriétaire d’Europa-Park

     

  • Le Tourisme entre pays francophones en forte hausse

    Le Maroc est en passe de devenir la première destination touristique africaine (devant l'Afrique du Sud et l'Egypte) avec 11 millions de touristes en 2014, dont près de la moitié viennent de pays francophones (France principalement, Belgique, Suisse, pays d'Afrique).

    RFI fait le point sur la politique touristique du Maroc 

    http://www.rfi.fr/mfi/20140905-tourisme-maroc-seconde-destination-africaine-tunisie-egypte-senegal/

    Le royaume prévoit d’accueillir près de 11 millions de touristes en 2014, soit 3 millions de plus qu’en 2010, alors que la Tunisie et l’Egypte cassent les prix, sans retrouver les niveaux de fréquentation d’avant leurs révolutions.

    Chez Mohammed VI, le touriste est roi. La qualité de l’accueil, la diversité de l’offre et les efforts de promotion du pays s’avèrent d’autant plus payants que les autres destinations d’Afrique du Nord sont en crise. Le Maroc prévoit d’accueillir 10,7 millions de touristes en 2014, pour des recettes de 61 milliards de dirhams (5,4 milliards d’euros).

    Le royaume chérifien a déjà supplanté l’Egypte en 2013. Il talonne désormais l’Afrique du Sud (9,6 millions de touristes en 2013) au rang de première destination africaine. Le tout, sans avoir besoin de casser les prix comme en Tunisie et en Egypte.

    La Tunisie a recensé 7,3 millions de visiteurs étrangers en 2013 (contre 6,9 millions en 2010), mais les chiffres sont trompeurs. Sur les arrivées de 2013 figurent 2,9 millions d’Européens, 1,6 million de Tunisiens vivant à l’étranger et pas moins de 3,2 millions de Maghrébins – des statistiques qui prennent désormais en compte l’afflux de réfugiés libyens… L’Egypte, elle, a vu les arrivées de touristes chuter de 40 % entre 2010 et 2013, tombant de 15 à 9 millions de personnes. Les attentats dans le Sinaï et les émeutes au Caire ont encore fait plonger de 43 % les revenus du tourisme au premier trimestre 2014, selon les autorités.

    Le Maroc attire Français, Allemands et Britanniques

    La France a déserté les rives de la Mer rouge, mais reste le principal marché émetteur pour le Maroc (35% des arrivées et 28 % des nuitées en 2013). Un nouveau phénomène est observé sur les routes du royaume chérifien, avec ces retraités français qui se déplacent à travers le pays en camping-cars. Ils représentent pas moins de 13% des arrivées selon l’Observatoire du tourisme marocain (OTM).

    Marrakech, Agadir, Fès et Rabat sont aussi en vogue chez les Italiens, les Allemands et les Britanniques, dont les arrivées ont connu des hausses respectives de 15 %, 13 % et 12 % en 2013, contre seulement 4 % pour les Français et les Espagnols selon le ministère du Tourisme. De son côté, le marché intérieur représente 30 % des nuitées.

     

     

    Stabilité politique et qualité de l’accueil

    L’une des clés de ce succès tient à la stabilité politique du pays et la sécurité dont jouissent les touristes. Le sud marocain est devenu, avec Tozeur en Tunisie, le seul coin de Sahara où les Occidentaux peuvent encore s’aventurer sans prendre le risque d’être enlevés ou tués par les terroristes d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La Mauritanie, le Mali et la Libye, jadis fréquentés par les randonneurs, ne sont plus des options depuis une bonne dizaine d’années…

    A Merzouga, cette palmeraie lointaine où il n’y avait qu’un terrain de camping il y a vingt ans, les hôtels ont poussé comme des champignons. Ils sont plus d’une trentaine, disposés le long des dunes et rivalisant d’arguments pour attirer l’étranger en mal d’évasion : wi-fi, architecture traditionnelle, hammams, piscines en forme de main de Fatma, bivouacs pour passer la nuit à la belle étoile dans les sables…

    L’usage consiste à surclasser les clients en leur offrant de meilleures chambres. Tout est fait pour que le visiteur se sente à l’aise. « Relaxe, Max », répètent à l’envi les garçons dans les restaurants… L’objectif : faire en sorte qu’il revienne – y compris par ses propres moyens (39 % des voyageurs organisent eux-mêmes leur périple, sans passer par des voyagistes). Le taux de retour est élevé, puisque 12 % des visiteurs étrangers ont déjà fait au moins un séjour au Maroc par le passé.

    Des investissements massifs

    Le tourisme représente un pilier de l’économie marocaine (7,5 % du PIB). Les autorités ne lésinent pas sur les moyens pour le développer. Un fonds d’investissement a été créé fin 2011 avec des pays du Golfe pour injecter plus de 2 milliards d’euros dans ce secteur. L’entreprise publique Société marocaine d’ingénierie touristique (Smit) a prévu d’investir près de 6 milliards d’euros dans le cadre du plan de développement « Vision 2020 ».

     

     

    Le Maroc veut augmenter sa capacité d’accueil de 200 000 lits, mais aussi construire de grands projets. Une « Cité des loisirs » est en chantier à Agadir, un « Resort du désert » à Dakhla et un parc thématique « Culture du Maroc » à Marrakech.

    D’ores et déjà, le rapport qualité-prix proposé par les établissements du Maroc rend le dépaysement compétitif. Une leçon qui pourrait être méditée ailleurs en Afrique, notamment sur les côtes du Sénégal, où les tarifs de la moindre auberge et le harcèlement des touristes par les chalands coupent à beaucoup l’envie de revenir.