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maroc

  • Le Maroc, la nouvelle plaque tournante de l'éducation supérieur en Afrique

    Ouvertures de nouvelles universités, création d'antennes délocalisées partout sur le continent, partenariat avec les grandes universités francophones d'Europe, le Maroc fait preuve d'ouvertures tout azimut et s'affirme de plus en plus comme une destination privilégiée pour suivre un enseignement universitaire de qualité sur le continent africain.

    Petite revue de presse sur le sujet :

    http://www.jeuneafrique.com/366025/economie/paris-dauphine-debarque-a-casablanca/

    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/08/09/maroc-etudiants-etrangers_n_11406298.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000007

     

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  • Apprendre le français pour s'ouvrir au monde, le cas du Maroc et du Liban

    On entend souvent dans la bouche des plus conservateurs d'entre nous que la mondialisation est inéluctable et ne peut se faire qu'en anglais. Deux exemples venus du Maroc et du Liban prouvent que le multilinguisme est non seulement bénéfique pour ces pays, mais qu'en outre l'ouverture vers la francophonie et les liens avec les autres pays francophones d'Afrique ne nuisent en rien à l'insertion dans la mondialisation. Sans aucun doute des exemples à suivre.

     

     

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  • Le Tourisme entre pays francophones en forte hausse

    Le Maroc est en passe de devenir la première destination touristique africaine (devant l'Afrique du Sud et l'Egypte) avec 11 millions de touristes en 2014, dont près de la moitié viennent de pays francophones (France principalement, Belgique, Suisse, pays d'Afrique).

    RFI fait le point sur la politique touristique du Maroc 

    http://www.rfi.fr/mfi/20140905-tourisme-maroc-seconde-destination-africaine-tunisie-egypte-senegal/

    Le royaume prévoit d’accueillir près de 11 millions de touristes en 2014, soit 3 millions de plus qu’en 2010, alors que la Tunisie et l’Egypte cassent les prix, sans retrouver les niveaux de fréquentation d’avant leurs révolutions.

    Chez Mohammed VI, le touriste est roi. La qualité de l’accueil, la diversité de l’offre et les efforts de promotion du pays s’avèrent d’autant plus payants que les autres destinations d’Afrique du Nord sont en crise. Le Maroc prévoit d’accueillir 10,7 millions de touristes en 2014, pour des recettes de 61 milliards de dirhams (5,4 milliards d’euros).

    Le royaume chérifien a déjà supplanté l’Egypte en 2013. Il talonne désormais l’Afrique du Sud (9,6 millions de touristes en 2013) au rang de première destination africaine. Le tout, sans avoir besoin de casser les prix comme en Tunisie et en Egypte.

    La Tunisie a recensé 7,3 millions de visiteurs étrangers en 2013 (contre 6,9 millions en 2010), mais les chiffres sont trompeurs. Sur les arrivées de 2013 figurent 2,9 millions d’Européens, 1,6 million de Tunisiens vivant à l’étranger et pas moins de 3,2 millions de Maghrébins – des statistiques qui prennent désormais en compte l’afflux de réfugiés libyens… L’Egypte, elle, a vu les arrivées de touristes chuter de 40 % entre 2010 et 2013, tombant de 15 à 9 millions de personnes. Les attentats dans le Sinaï et les émeutes au Caire ont encore fait plonger de 43 % les revenus du tourisme au premier trimestre 2014, selon les autorités.

    Le Maroc attire Français, Allemands et Britanniques

    La France a déserté les rives de la Mer rouge, mais reste le principal marché émetteur pour le Maroc (35% des arrivées et 28 % des nuitées en 2013). Un nouveau phénomène est observé sur les routes du royaume chérifien, avec ces retraités français qui se déplacent à travers le pays en camping-cars. Ils représentent pas moins de 13% des arrivées selon l’Observatoire du tourisme marocain (OTM).

    Marrakech, Agadir, Fès et Rabat sont aussi en vogue chez les Italiens, les Allemands et les Britanniques, dont les arrivées ont connu des hausses respectives de 15 %, 13 % et 12 % en 2013, contre seulement 4 % pour les Français et les Espagnols selon le ministère du Tourisme. De son côté, le marché intérieur représente 30 % des nuitées.

     

     

    Stabilité politique et qualité de l’accueil

    L’une des clés de ce succès tient à la stabilité politique du pays et la sécurité dont jouissent les touristes. Le sud marocain est devenu, avec Tozeur en Tunisie, le seul coin de Sahara où les Occidentaux peuvent encore s’aventurer sans prendre le risque d’être enlevés ou tués par les terroristes d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La Mauritanie, le Mali et la Libye, jadis fréquentés par les randonneurs, ne sont plus des options depuis une bonne dizaine d’années…

    A Merzouga, cette palmeraie lointaine où il n’y avait qu’un terrain de camping il y a vingt ans, les hôtels ont poussé comme des champignons. Ils sont plus d’une trentaine, disposés le long des dunes et rivalisant d’arguments pour attirer l’étranger en mal d’évasion : wi-fi, architecture traditionnelle, hammams, piscines en forme de main de Fatma, bivouacs pour passer la nuit à la belle étoile dans les sables…

    L’usage consiste à surclasser les clients en leur offrant de meilleures chambres. Tout est fait pour que le visiteur se sente à l’aise. « Relaxe, Max », répètent à l’envi les garçons dans les restaurants… L’objectif : faire en sorte qu’il revienne – y compris par ses propres moyens (39 % des voyageurs organisent eux-mêmes leur périple, sans passer par des voyagistes). Le taux de retour est élevé, puisque 12 % des visiteurs étrangers ont déjà fait au moins un séjour au Maroc par le passé.

    Des investissements massifs

    Le tourisme représente un pilier de l’économie marocaine (7,5 % du PIB). Les autorités ne lésinent pas sur les moyens pour le développer. Un fonds d’investissement a été créé fin 2011 avec des pays du Golfe pour injecter plus de 2 milliards d’euros dans ce secteur. L’entreprise publique Société marocaine d’ingénierie touristique (Smit) a prévu d’investir près de 6 milliards d’euros dans le cadre du plan de développement « Vision 2020 ».

     

     

    Le Maroc veut augmenter sa capacité d’accueil de 200 000 lits, mais aussi construire de grands projets. Une « Cité des loisirs » est en chantier à Agadir, un « Resort du désert » à Dakhla et un parc thématique « Culture du Maroc » à Marrakech.

    D’ores et déjà, le rapport qualité-prix proposé par les établissements du Maroc rend le dépaysement compétitif. Une leçon qui pourrait être méditée ailleurs en Afrique, notamment sur les côtes du Sénégal, où les tarifs de la moindre auberge et le harcèlement des touristes par les chalands coupent à beaucoup l’envie de revenir.