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Apprendre le français pour s'ouvrir au monde, le cas du Maroc et du Liban

On entend souvent dans la bouche des plus conservateurs d'entre nous que la mondialisation est inéluctable et ne peut se faire qu'en anglais. Deux exemples venus du Maroc et du Liban prouvent que le multilinguisme est non seulement bénéfique pour ces pays, mais qu'en outre l'ouverture vers la francophonie et les liens avec les autres pays francophones d'Afrique ne nuisent en rien à l'insertion dans la mondialisation. Sans aucun doute des exemples à suivre.

 

 

Le Français, langue d'enseignement au Liban ? (l'Orient le jour)

http://www.lorientlejour.com/article/952748/le-francais-langue-de-debouches-professionnels-.html

si la maîtrise de l'anglais est devenue un exercice quasi imposé en termes de débouchés, le français n'est pas pour autant condamné. A fortiori dans une mondialisation de plus en plus multipolaire. « Quand un dirigeant ne s'exprime que dans une seule langue, sa capacité à gérer des équipes multiculturelles est extrêmement réduite et peut être vecteur de blocage », explique Stéphane Attali. Pour les jeunes diplômés, la maîtrise du français pourrait alors favoriser le développement de certaines compétences spécifiques, valorisables sur le marché du travail. « La France reste parmi les premiers pays dans le monde dans le domaine des mathématiques ou de l'informatique. La plus forte proportion de médailles Fields (NDLR : équivalent du prix Nobel en mathématiques) sont attribuées à des francophones », indique Salim Eddé, cofondateur de Murex. Le droit pourrait constituer un autre exemple de ce qu'Oussama Ammar appelle des « opportunités stratégiques », et notamment au Liban où la jurisprudence doit encore beaucoup à l'héritage français.
Un enjeu d'autant plus important que l'avantage éducatif historique du Liban dans la région est appelé à s'amenuiser au rythme des investissements massifs des pays du Golfe dans ce secteur. À terme, le plurilinguisme risque fort de devenir le seul véritable avantage comparatif des Libanais. « Il y a aujourd'hui une facilité à aller vers le tout anglais, et c'est en soi une erreur stratégique. D'autant que si l'anglais peut aisément s'apprendre à l'âge adulte, il est plus facile de maîtriser le français en l'apprenant dès le plus jeune âge... », conclut Stéphane Attali."

 

Le Maroc renforce l'apprentissage en langue française dans toutes les écoles du pays (un article du monde) http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/19/maroc-le-roi-mohamed-vi-enterre-trente-ans-d-arabisation-pour-retourner-au-francais_4868524_3212.html

 

"Le 1er décembre 2015, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, apprend que le ministre de l’éducation nationale, Rachid Belmokhtar, un proche du palais, avait présenté au cabinet royal un important programme visant à « franciser » l’enseignement des mathématiques, des sciences naturelles et des sciences physiques. Ce projet, qui prévoit aussi l’enseignement du français dès la première année du primaire au lieu de la troisième actuellement, a été préparé en catimini et présenté par le ministre au roi sans que Benkirane en soit informé.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/19/maroc-le-roi-mohamed-vi-enterre-trente-ans-d-arabisation-pour-retourner-au-francais_4868524_3212.html#GCsczAQXqR9jPPPO.99"
 
 

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