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france

  • Immigrants, destins croisés entre une famille française installée au Manitoba et une famille Québécoise installée en Alsace

    Aux hasards des lectures sur Internet, deux récits d'expatriation entre l'Europe et le Nouveau-Monde, aux croisements entre des régions variées et des itinéraires de vie que tout oppose mis à part la volonté de découverte et d'enrichissement personnel dans un nouvel environnement où, mis à part la langue, tout est différent.

    http://www.lalsace.fr/actualite/2016/10/12/de-la-belle-province-a-la-belle-vie

    https://unefamilleawinnipeg.com/

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  • Une initiative ambitieuse pour soutenir le monde de la musique : la souterraine

    Depuis quelques mois un nouveau label indépendant et résolument à la pointe a émergé dans le monde de la musique : http://souterraine.biz/. Ce n'est pas une mince affaire tant le monde de la musique a été en difficulté par l'arrivée du numérique et la chute des ventes des albums. Il est également de plus en plus difficile pour les jeunes musiciens d'obtenir des passages à la radio et à la télévision, tant le conservatisme des institutions en place est grand.

    Le Huffington post a publié un article sur l'émergence de ce label qui ose la diversité, tant en ayant une ambition mondiale avec des branches sur plusieurs continents : 

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/07/la-souterraine-musique-independante-francophone-_n_8933404.html

     

    Il y a deux ans, une fée marraine s’est penchée sur le berceau de la pop francophone « underground ». La Souterraine, plateau protéiforme né en France à l’initiative de deux hérauts, rendra visite à Montréal le 15 janvier prochain, au Divan Orange, à l’occasion de la deuxième édition de son festival.

    L’histoire débute en 2014 à Paris. Laurent Bajon et Benjamin Caschera, animateurs bénévoles de feu l’émission de radio Planet Clair, unissent leurs forces de documentaliste pour le premier et d’attaché de presse et fondateur de l’étiquette Almost Musique pour le second et créent La Souterraine, collectif fêtard, curieux et activiste. L’idée : mutualiser leur savoir-faire pour servir et diffuser une scène ignorée des majors, radios nationales, magazines branchés et scènes bancables du pays, braquer un projecteur sur des artistes sous-exposés. Le prérequis : exprimer sa musique dans la langue de Molière.

    « Créer un marché pour des groupes qui n’en ont pas »

    L’aventure commence avec la diffusion numérique de compilations Souterraine réunissant des groupes à 22 écoutes sur Internet autant que des artistes issus de réseaux connus soigneusement choisis sur un compromis des styles et des goûts des deux amis. Le téléchargement est libre. « On donne ce qu’on veut : il y en a qui ne donne rien et c’est très bien comme ça, d’autres qui payent quelques euros ou partagent sur les réseaux sociaux et ça aide aussi. On veut faire circuler au maximum la musique », explique Benjamin Caschera. Il donne quelques chiffres : un peu moins de 10% des utilisateurs donnent et en moyenne 0,50 (0,75 CAD) par compilation téléchargée. Bon joueur : « C’est très peu. Il vaut mieux 25 000 fois 0,50 dollar que 25 000 fois rien du tout (…) On part de rien et on construit petit à petit, on n’a rien à perdre. Les compils sont et resteront gratuites. »

    À cette base de suggestions non exhaustives se sont ajoutées les Fêtes Souterraines, soit des concerts réunissant ces artistes, des groupes qui ne se connaissent pas nécessairement, mais qui trouvent une cohérence, car un curateur les a réunis. Pour Caschera, il s’agit de « sortir les musiciens de leur chambre ». L’activité souterraine des deux garçons a amené leur plateforme après deux ans d’existence à développer des branches un peu partout en France, mais aussi à Bruxelles, Londres et Montréal. Pour ses deux ans, le STRN FST embarquera une trentaine de groupes dans 15 villes.

    Le complexe du français

    « On est autonome et ouvert, on propose des compils en téléchargement libre, on n’envoie pas des fusées dans l’espace », dit Caschera. Il n’empêche qu’avec cette structure et ce modèle qui n’a rien d’un plan d’affaires, la Souterraine participe à changer la donne pour ses protégés. L’engagement et la curiosité sans faille de Bajon et Caschera à fouiller, diffuser, partager et organiser des concerts leur a donné la figure de guides éclairés pour les médias français et programmateurs radio en quête de nouveautés.

    Pour la suite de l'article : http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/07/la-souterraine-musique-independante-francophone-_n_8933404.html

  • Où partent les jeunes expatriés français ?

    Le journal Canadien La Presse a étudié le phénomène des expatriés français et de la manière dont ils sont perçus à Londres. Un article très pertinent qui démonte quelques idées préconcues :

    http://www.lapresse.ca/voyage/destinations/europe/royaume-uni/201509/24/01-4903592-les-francais-envahissent-londres.php

     

    Certains l'appellent «le XXIe arrondissement de Paris» ou la «sixième ville de France», mais si Londres attire tous les ans des milliers de Français, le fantasme d'une cité envahie par les «Froggies» est très exagéré.

    «Mais il n'y a que des Français ici!» Ce commentaire, on l'entend souvent dans les rues de la capitale britannique, où on aurait l'impression parfois «de pas avoir quitté Paris» en descendant de l'Eurostar.

    Que l'on se promène à Camden Market ou que l'on visite les musées de South Kensington et la «frog valley» (vallée des grenouilles), où pullulent les librairies et boulangeries françaises, le constat est implacable.

    ...

    Quelque 120 000 Français sont inscrits comme résidents au Royaume-Uni. Le consulat considère que cela ne représente que 40 % du contingent réel, estimé à environ 300 000, dont les deux tiers habitent le grand Londres.

    Cela place la capitale britannique aux alentours de la 50e place des agglomérations françaises. Soit l'équivalent de l'aire urbaine de La Rochelle. Loin de l'étiquette de «sixième ville française» brandie notamment par l'excentrique maire de Londres, Boris Johnson.

    Avec environ 200 000 «Londoniens», la France est donc bien représentée mais ne fait finalement que naviguer dans les mêmes eaux que les autres grands pays européens.

    L'Espagne et l'Allemagne, dont les consulats interrogés par l'AFP rencontrent les mêmes difficultés de chiffrage, estiment également à 300 000 le nombre de leurs citoyens au Royaume-Uni. Quelque 250 000 Italiens sont enregistrés mais leur ambassade table sur le double, dont «au moins 200 000 à Londres».

    Toutes ces nationalités sont battues à plates coutures par... les Polonais (850 000 selon l'Office national des statistiques britannique). Le polonais est d'ailleurs la deuxième langue la plus parlée au Royaume-Uni derrière l'anglais.

    ....

    Souvent évoqué, l'afflux massif de Français à Londres depuis 2012 ne s'est d'ailleurs pas matérialisé dans les chiffres. Il y a eu 7600 radiations du registre du consulat en 2013 pour 7800 nouvelles inscriptions. Depuis décembre, il y a même eu légèrement plus de départs que d'arrivées.

    Dirigeant d'entreprise, Olivier Cadic constate toutefois «une poussée assez forte d'arrivées à Londres depuis 2011, qui me rappelle la période entre 1996 et 1999, avec les mêmes causes: un certain désarroi, une période de blues».

    Mais le Français continue à s'expatrier moins que ses voisins. Ceux qui partent au Royaume-Uni restent en moyenne six ans. Selon le consulat, «plus des trois quarts regagnent ensuite la France». Où vivent plus de 400 000 Britanniques.