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Musique

  • Une initiative ambitieuse pour soutenir le monde de la musique : la souterraine

    Depuis quelques mois un nouveau label indépendant et résolument à la pointe a émergé dans le monde de la musique : http://souterraine.biz/. Ce n'est pas une mince affaire tant le monde de la musique a été en difficulté par l'arrivée du numérique et la chute des ventes des albums. Il est également de plus en plus difficile pour les jeunes musiciens d'obtenir des passages à la radio et à la télévision, tant le conservatisme des institutions en place est grand.

    Le Huffington post a publié un article sur l'émergence de ce label qui ose la diversité, tant en ayant une ambition mondiale avec des branches sur plusieurs continents : 

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/07/la-souterraine-musique-independante-francophone-_n_8933404.html

     

    Il y a deux ans, une fée marraine s’est penchée sur le berceau de la pop francophone « underground ». La Souterraine, plateau protéiforme né en France à l’initiative de deux hérauts, rendra visite à Montréal le 15 janvier prochain, au Divan Orange, à l’occasion de la deuxième édition de son festival.

    L’histoire débute en 2014 à Paris. Laurent Bajon et Benjamin Caschera, animateurs bénévoles de feu l’émission de radio Planet Clair, unissent leurs forces de documentaliste pour le premier et d’attaché de presse et fondateur de l’étiquette Almost Musique pour le second et créent La Souterraine, collectif fêtard, curieux et activiste. L’idée : mutualiser leur savoir-faire pour servir et diffuser une scène ignorée des majors, radios nationales, magazines branchés et scènes bancables du pays, braquer un projecteur sur des artistes sous-exposés. Le prérequis : exprimer sa musique dans la langue de Molière.

    « Créer un marché pour des groupes qui n’en ont pas »

    L’aventure commence avec la diffusion numérique de compilations Souterraine réunissant des groupes à 22 écoutes sur Internet autant que des artistes issus de réseaux connus soigneusement choisis sur un compromis des styles et des goûts des deux amis. Le téléchargement est libre. « On donne ce qu’on veut : il y en a qui ne donne rien et c’est très bien comme ça, d’autres qui payent quelques euros ou partagent sur les réseaux sociaux et ça aide aussi. On veut faire circuler au maximum la musique », explique Benjamin Caschera. Il donne quelques chiffres : un peu moins de 10% des utilisateurs donnent et en moyenne 0,50 (0,75 CAD) par compilation téléchargée. Bon joueur : « C’est très peu. Il vaut mieux 25 000 fois 0,50 dollar que 25 000 fois rien du tout (…) On part de rien et on construit petit à petit, on n’a rien à perdre. Les compils sont et resteront gratuites. »

    À cette base de suggestions non exhaustives se sont ajoutées les Fêtes Souterraines, soit des concerts réunissant ces artistes, des groupes qui ne se connaissent pas nécessairement, mais qui trouvent une cohérence, car un curateur les a réunis. Pour Caschera, il s’agit de « sortir les musiciens de leur chambre ». L’activité souterraine des deux garçons a amené leur plateforme après deux ans d’existence à développer des branches un peu partout en France, mais aussi à Bruxelles, Londres et Montréal. Pour ses deux ans, le STRN FST embarquera une trentaine de groupes dans 15 villes.

    Le complexe du français

    « On est autonome et ouvert, on propose des compils en téléchargement libre, on n’envoie pas des fusées dans l’espace », dit Caschera. Il n’empêche qu’avec cette structure et ce modèle qui n’a rien d’un plan d’affaires, la Souterraine participe à changer la donne pour ses protégés. L’engagement et la curiosité sans faille de Bajon et Caschera à fouiller, diffuser, partager et organiser des concerts leur a donné la figure de guides éclairés pour les médias français et programmateurs radio en quête de nouveautés.

    Pour la suite de l'article : http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/07/la-souterraine-musique-independante-francophone-_n_8933404.html

  • Création musicale francophone : des nouvelles positives venues de France et de Belgique

    Cette semaine a vu deux évènements important se dérouler pour la scène musicale francophone : Pour la première fois un artiste a fait un concert de chansons uniquement en Français au Madison Square de New-York, et la ministre de la culture françaises a su imposer aux groupes de radiodiffusions une loi pour augmenter la diversité des titres diffusés à la radio, au grand soulagement des acteurs de la création culturelle et musicale en France.

     

    Stromae a New York dans le journal le soir : http://blog.lesoir.be/frontstage/2015/10/02/stromae-a-reussi-son-pari/?_ga=1.231748703.1158631745.1420808072

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    En jouant à bureaux fermés, devant 20.000 fans, jeudi au Madison Square Garden, Stromae est définitivement entré dans l’histoire. Car c’est bien la première fois qu’un chanteur réussit cet exploit en chantant exclusivement en français.

    ...

    A 21 heures piles, les lumières s’éteignent et « Ta fête » lance, comme le veut la tradition, le concert de Stromae. Un concert en tout point identique à ce qu’il nous propose depuis 2014. La seule différence est que Paul s’exprime en anglais. Il livre le même concert, la fierté en plus et les blagues pourries en moins. Sauf pour « Moules frites » où il monte les Belges contre les Français pour expliquer que la Belgique n’est pas une ville de France mais le pays d’où il vient et qui a tout inventé : les belgian fries mais aussi le croissant et le vin. Charles Michel et Didier Reynders, dans la salle, ont dû apprécier. On a également vu un des grands fans de Stromae : la star italienne Jovanotti. En fait, toutes les communautés, tous les âges, tous les sexes se retrouvent autour de l’électro punchy de Stromae et de son univers décalé, surréaliste, tellement belge… Paul, ému et fier, d’autant plus qu’il se produisait devant toute sa famille, a abondamment remercié son équipe et sa famille mais aussi le public américain qui lui a fait fête tout au long de cette tournée.

    Aucun chanteur belge, ni même français, n’a réussi cela avant lui. Le petit ket de Laeken peut être fier de lui. Il a réussi l’impensable : faire danser l’Amérique sur de la chanson française. Chapeau maestro !

    NEW YORK, DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
    THIERRY COLJON

     

     

    La diversité de la chanson en France, dans le monde :

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/09/30/chansons-francophones-a-la-radio-l-assemblee-impose-plus-de-diversite_4778747_3246.html

    Les radios privées ont perdu la première bataille. Les députés ont validé, mercredi 30 septembre, les nouvelles règles de diffusion des chansons francophones à la radio, qui visent à éviter que les mêmes tubes ne tournent en boucle sur les ondes. Le texte prévoit ainsi que, si plus de la moitié des diffusions de chansons francophones est concentrée sur dix titres, les diffusions supplémentaires de ces titres ne seront pas prises en compte dans les calculs de respect des quotas d’œuvres françaises imposés aux radios.

    Fruit d’un amendement PS adopté en commission le 17 septembre, cet article du projet de loi création et patrimoine est vivement critiqué par les radios privées qui y voient une grave « atteinte à la liberté éditoriale ». Les patrons de RTL, de NRJ, du pôle radio de Lagardère Active et desIndésRadios ont signé ensemble une lettre rendue publique le 24 septembre par Les Échos.

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    Les syndicats de producteurs et d’artistes jugent cette mesure nécessaire « pour la diversité », notamment en ce qui concerne les réseaux de radio s’adressant « à un public jeune ». Mais les radios se plaignent de la concurrence de services comme Spotify ou Deezer qui ne sont soumis à aucune règle de quota. Pour faire entendre leur voix, elles incitent depuis plusieurs jours leurs auditeurs à téléphoner à Manuel Valls en communiquant dans des spots le numéro du standard de Matignon.

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  • Le Bruxellois Stromae à la conquête de l'amérique

    Comme nous l'indique un article de la libre Belgique, le chanteur Stromae par cette semaine à la conquête des Etats-Unis pour une tournée événement, qui s'annonce la plus grande pour un artiste francophone dans ce pays depuis des décennies. 

    http://www.lalibre.be/culture/musique/le-reve-americain-de-stromae-55f4175035700fb92ed603fc

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    Après avoir conquis l’Europe, Stromae s’attaque donc aux USA (avant le monde ?) après sa prestation remarquée au festival Coachella en avril dernier ou encore sur le plateau du Jimmy Kimmel Live ! Ce samedi 12 septembre 2015 (à Miami) marque le début de sa tournée nord-américaine, forte d’une dizaine de dates entre Miami (ce samedi), Atlanta, Washington, Boston, Chicago, Toronto et Montréal, pour se terminer le 1er octobre prochain à New York, en pleine semaine ministérielle de l’Assemblée générale de l’Onu, dans la mythique scène du Madison Square Garden. Une prouesse pour un artiste belge de seulement 30 ans. La France a Christine and the Queens - Héloïse Letissier, surnommée la Stromae au féminin, venant de sortir le premier single (No harm is done) de la version américaine de son album -, la Belgique, elle, a Stromae.

    Un public "essentiellement francophone"

    À la conquête des États-Unis, Paul van Haver - de son vrai nom - a d’ailleurs dévoilé ses ambitions en publiant une vidéo de son tube Papaoutai en mode new-yorkaise. Sorte de teaser de sa tournée US, le clip (retweeté par l’acteur américain en vogue et mari de Mila Kunis, Ashton Kutcher) est à l’image de son interprète : décalé. Le dandy, en installant son synthé pour expliquer (en anglais, s’il vous plaît !) comment il a conçu son hit (lequel est aussi sous-titré), se balade dans les rues, les taxis et le métro de Manhattan. Si beaucoup d’Américains ignorent encore qui est Stromae, il ne semble pas totalement inconnu au bataillon. Outre Madonna ou Lorde qui lui font des éloges dans son propre clip, Will.i.am ou encore Kanye West ont déjà succombé à notre concitoyen.

    Fort d’un album (Racine carrée) élu meilleure vente en France et en Belgique en 2013 et 2014, ceFormidable artiste sera-t-il à la hauteur de ses ambitions et, par conséquent, arrivera-t-il à remplir toutes ses dates ? "La seule chose que l’on peut vous dire, c’est que cela se vend plutôt bien pour l’instant, assure un représentant du Madison Square Garden, joint par téléphone. Ce qui est étonnant pour un artiste francophone." Même son de cloche du côté des (re) ventes de tickets sur les sites internet américains, superbillets.com en tête. "Ça se vend assez bien, même s’il s’agit essentiellement de francophones. Sûrement des expatriés, exilés ou des vacanciers qui n’ont pas eu l’occasion de le voir chez eux. Mais on sent aussi qu’il y a des Américains curieux de le découvrir."

    Selon nos dernières informations, deux dates (Atlanta et Boston) sont déjà sold out et le concert de Miami de ce samedi a même du prévoir une salle plus conséquente suite à la demande (les prix commençent à environ 40 euros la place, comme en Europe). Quant à Philadelphie, le concert aurait été annulé -on n'en connait malheureusement pas les raisons- mais le Madison Square Garden serait déjà presque sold out (comme la plupart des autres dates nord-américaine d'ailleurs). Bref, de (très) bonne augure pour poursuivre son rêve américain.

    Avec une capacité de 20.000 places pour son apothéose au Madison Square Garden (et une affiche qu’il partagera avec la diva soul Janelle Monae), autant dire que Stromae a de l’ambition à l’étranger. Le Belge espère au moins faire aussi bien que son compatriote Gotye (qui avait David Byrne et St. Vincent en guest) en septembre 2012. À savoir environ 18.000 personnes. "Good luck !" comme on dit là-bas. Même si, à première vue, son anonymat ne devrait pas durer très longtemps…