UA-72575656-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire

  • Les Caraïbes en fête : ouverture du Mémorial ACTe en Guadeloupe et nuits amérindiennes en Haïti

    La semaine qui vient de s'écouler a vu les Caraïbes misent à l'honneur : voyage du président Français, ouverture du plus grand musée au monde commémorant l'esclavage, nouveaux liens entre Cuba et ses voisins Francophones, et plus inattendus les premières nuits amérindiennes de Haïti.

    Petite revue de presse pour suivre tous ces évènements :

    Article de Jeune Afrique sur le Mémoriale Acte qui devrait accueillir entre 200.000 et 300.000 visiteurs par an.

    00905201510451100000020150509musee.jpg

    Face à l'océan, une longue boîte noire couverte d'une résille d'aluminium et reliée à la terre par une haute passerelle renvoie aujourd'hui les rayons du soleil. Pour Pascal Berthelot, l'un des architectes, "le granite noir perlé de pépites dorées des murs sont les âmes des esclaves qui reviennent vers nous pour nous accompagner vers le futur", tandis que "les racines d'argent de la résille, fortes de la connaissance de notre passé, s'élèvent vers l'avenir, comme les racines des figuiers maudits poussant sur les ruines de l'ancienne vinaigrerie".

    À l'intérieur, l'espace se divise en deux parties principales : 1 700 m2 sont consacrées à l'exposition permanente et 700m2 aux expositions temporaires. La première, éclatée en 6 archipels et 36 îlots revient sur l'histoire de l'esclavage en instaurant un dialogue entre artefacts historiques et œuvres d'art contemporaines. Ainsi, l'épée du conquistadore – les premiers esclaves, faut-il le rappeler, furent les indigènes – côtoie-t-elle L'arbre de l'Oubli, superbe installation du Camerounais Pascal Marthine Tayou renvoyant aux formes rituelles de l'Afrique d'où furent déportés la majorité des esclaves – entre 250 000 et 350 000 pour la Guadeloupe et la Martinique.

     

     

     

    Les nuits Amérindiennes en Haiti : quand les cultures des premiers habitants se mélangent avec ceux venues d'Europe et d'Afrique :

     

    Du 6 au 10 mai 2015 se déroulent en Haïti, sous la présidence d’honneur de la poète innue Joséphine Bacon et de la romancière haïtienne Yanick Lahens, Les nuits amérindiennes. L’événement, initié par Mémoire d’encrier, rassemble une cinquantaine d’auteurs des Premières Nations et d’Haïti. 

    Au programme : débats, lectures, foire du livre amérindien, conférences, spectacles, performances, concerts, échange de savoir et de savoir-faire, lancement du numéro spécial de la revue Littoralconsacrée à la littérature innue, focus sur le cinéma amérindien, colloque «Rencontres des peuples du Nouveau Monde» en collaboration avec l’Université de Montréal (feuilleter le catalogue).

    Les animations se tiennent à la FOKAL, à la Bibliothèque nationale d’Haïti, au Bureau national d’ethnologie, à la Direction nationale du livre, au Centre d’art, au Centre culturel Pyepoudre, au Parc de Martissant, à la Bibliothèque Katherine Dunham, et dans de nombreuses écoles de Port-au-Prince. 

    Le spectacle Les nuits amérindiennes, monté pour le lancement officiel de l’événement au Palais Montcalm le vendredi 10 avril, dans le cadre du Salon international du livre de Québec, a connu un véritable succès. Selon Rodney Saint-Éloi, auteur-éditeur de Mémoire d’encrier, initiateur de l’événement: « L’enjeu de cette rencontre haïtiano-amérindienne est de revisiter l’Histoire. Haïti et les peuples des Premières Nations vont reconquérir une histoire et un imaginaire dont ils ont été dépossédés. Nous nous retrouvons enfin, Indiens et Nègres d’Amérique. » 

    Au Québec auront lieu également des animations dans les librairies et centres culturels sur tout le territoire autour de la littérature et des cultures des Premières Nations. 

    NOUS SOMMES TOUS DES INDIENS D’AMÉRIQUE

    Je me suis faite belle
    Pour qu’on remarque
    La moelle de mes os
    Survivante d’un récit
    Qu’on ne raconte pas
    Joséphine Bacon

    En 2013, nous étions une cinquantaine à célébrer la littérature et la culture, à l’occasion des Rencontres québécoises en Haïti. Deux ans après, nous voici à nouveau. Quel sens peuvent avoir ces Nuits amérindiennes en Haïti? Le mot Ayiti est un nom indien signifiant « terre haute, terre montagneuse ». Les premiers habi­ tants de l’île étaient des femmes et des hommes à la peau rouge appelés Indiens. Ce sont les premières leçons d’histoire. Puis le génocide a décimé ces peuples, et l’oubli efface la mémoire. Je dis, comme si j’en avais rêvé, que le paradis des Indiens se trouve aux Abricots, village au sud d’Ayiti.

    Lorsque j’arrive dans une ville, je cherche la présence et l’amitié des Indiens. Si Les nuits amérindiennes se déroulent en Haïti, c’est parce que nous avons une histoire et une mémoire communes avec les peuples des Premières Nations. Nous avons un passé commun (colonisation, exploitation, etc.). Aujourd’hui, nous marchons ensemble pour convoquer des lendemains de lumière.

    Les auteurs des Premières Nations portent en eux l’espérance du monde à travers cette urgente sommation du réel. Les auteurs des Premières Nations portent en eux la flamme, la voix et la sagesse des Ancêtres. Ils nous donnent la main, scan­ dant américanité et indianité, questionnant notre présence au monde. Les nuits amérindiennes rappellent que nous sommes tous des Indiens d’Amérique.

    Joséphine Bacon, poète et réalisatrice innue de Pessamit, et Yanick Lahens, romancière haïtienne, présidentes d’honneur, accompagnent ces Nuits amérin- diennes afin de réaffirmer l’urgence de cette rencontre. Propulsés vers le même horizon, nous marchons avec ces mots, ces chants et ces rêves qui nous ont été dérobés. De la Côte-Nord à Port-au-Prince, nous revendiquons cet héritage: notre humanité et le respect du territoire.

    Rodney Saint-Éloi

    http://memoiredencrier.com/les-nuits-amerindiennes-en-haiti-5/

     

  • Les Francophones de Louisiane en plein renouveau

    Si vous avez suivi le spectacle d'ouverture du XVe sommet de la Francophonie vous avez sans doute remarqué que parmi les artistes du monde entier il y avait Zachary Richard, un auteur compositeur Louisianais qui continue de perpétuer la tradition francophone de cet état du Sud des USA. Si au début du 20 siècle il existait encore de nombreux unilingues francophones en Louisiane, les lois linguistiques promulguées par l'Amérique puritaine du début du siècle allaient en quelques décennies réduire très fortement le nombre de locuteur et faire de l'Anglais la langue de la Louisiane. 

    Pourcentage de locuteurs des Français cadien et/ou standard dans les différentes paroisses louisianaises :

    •      20 à 30 %
    •      15 à 20 %
    •      10 à 15 %
    •      4 à 10 %
    •      moins de 4 %

    Pourtant, depuis les années 60 les différents groupes composants la francophonie louisianaise (les indiens, les créoles, les cajuns...) se mobilisent pour faire vivre leur culture et rendre possible la vie en Français dans cet îlot au milieu du monde anglophone. 

    De nombreuses lois ont été passées devant le sénat de l'état pour rendre au Français son caractère officiel (la Louisiane est le seul état américain qui était habité par une majorité non-anglophone lors de son intégration à l'Union). aujourd'hui il est à nouveau possible d'aller à l'école en Français et 4.500 élèves sont ainsi scolarisés dans la langue de leur ancêtre et l'état a l'obligation de fournir une éducation en Français si les parents de 25 élèves en font la demande. 

    (source des images : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ais_cadien)

    Des reporters de RFI se sont plongés dans l'univers Louisianais pour comprendre comment la culture francophone de cet état continuait à exister et se développer : (pour écouter le reportage il faut copier-coller le lien dans le navigateur internet)

    http://www.rfi.fr/emission/20141128-francophonie-louisiane-conference-dakar-francais/

    La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, se tient à Dakar les 29 et 30 novembre 2014. Et si l’Afrique, avec ses 80 millions de locuteurs, est le continent d’avenir de notre langue, le français se parle aussi en Amérique. Tout le monde pense au Québec, au Nouveau Brunswick, à la Nouvelle Ecosse, mais on oublie la Louisiane.
    Dans cet Etat du Sud des Etats-Unis, 300 000 francophones font revivre le français… Revivre car la langue de Molière a été interdite dans l’enseignement entre 1921 et les années 70. Le français, sa pratique et son enseignement, reprennent avec vigueur aujourd’hui, grâce aux cajuns, aux créoles, aux Indiens qui souhaitent préserver leur patrimoine.


    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/0/13/1024/509/360/179/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/Photo-Moussa-9-ok_0.jpg

  • Création du musée internationale de la presse francophone

    C'est tout neuf et ça nous vient de la France, de Lille pour être précis. La très célèbre faculté de journalisme a ce mois d'octobre 2014 donné naissance à un nouveau musé qui célèbre la presse francophone (et les autres également) de par le monde, en partenariat avec l'OIF.

    Pour en savoir plus :

    http://www.momentspresse.org/

     

    Moments de presse, le musée francophone de la presse et du journalisme.

    Découvrez au fil des vitrines les témoins des quatre siècles d'évolutions et de péripéties qui ont contribué à forger la culture du journalisme, dans ses grands et ses petits moments, ses triomphes et ses errements.

    Les journaux et objets exposés font partie d'unecollection réelle, en constante évolution mais rarement visible hors des expositions qui lui sont consacrées.