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  • Les Caraïbes en fête : ouverture du Mémorial ACTe en Guadeloupe et nuits amérindiennes en Haïti

    La semaine qui vient de s'écouler a vu les Caraïbes misent à l'honneur : voyage du président Français, ouverture du plus grand musée au monde commémorant l'esclavage, nouveaux liens entre Cuba et ses voisins Francophones, et plus inattendus les premières nuits amérindiennes de Haïti.

    Petite revue de presse pour suivre tous ces évènements :

    Article de Jeune Afrique sur le Mémoriale Acte qui devrait accueillir entre 200.000 et 300.000 visiteurs par an.

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    Face à l'océan, une longue boîte noire couverte d'une résille d'aluminium et reliée à la terre par une haute passerelle renvoie aujourd'hui les rayons du soleil. Pour Pascal Berthelot, l'un des architectes, "le granite noir perlé de pépites dorées des murs sont les âmes des esclaves qui reviennent vers nous pour nous accompagner vers le futur", tandis que "les racines d'argent de la résille, fortes de la connaissance de notre passé, s'élèvent vers l'avenir, comme les racines des figuiers maudits poussant sur les ruines de l'ancienne vinaigrerie".

    À l'intérieur, l'espace se divise en deux parties principales : 1 700 m2 sont consacrées à l'exposition permanente et 700m2 aux expositions temporaires. La première, éclatée en 6 archipels et 36 îlots revient sur l'histoire de l'esclavage en instaurant un dialogue entre artefacts historiques et œuvres d'art contemporaines. Ainsi, l'épée du conquistadore – les premiers esclaves, faut-il le rappeler, furent les indigènes – côtoie-t-elle L'arbre de l'Oubli, superbe installation du Camerounais Pascal Marthine Tayou renvoyant aux formes rituelles de l'Afrique d'où furent déportés la majorité des esclaves – entre 250 000 et 350 000 pour la Guadeloupe et la Martinique.

     

     

     

    Les nuits Amérindiennes en Haiti : quand les cultures des premiers habitants se mélangent avec ceux venues d'Europe et d'Afrique :

     

    Du 6 au 10 mai 2015 se déroulent en Haïti, sous la présidence d’honneur de la poète innue Joséphine Bacon et de la romancière haïtienne Yanick Lahens, Les nuits amérindiennes. L’événement, initié par Mémoire d’encrier, rassemble une cinquantaine d’auteurs des Premières Nations et d’Haïti. 

    Au programme : débats, lectures, foire du livre amérindien, conférences, spectacles, performances, concerts, échange de savoir et de savoir-faire, lancement du numéro spécial de la revue Littoralconsacrée à la littérature innue, focus sur le cinéma amérindien, colloque «Rencontres des peuples du Nouveau Monde» en collaboration avec l’Université de Montréal (feuilleter le catalogue).

    Les animations se tiennent à la FOKAL, à la Bibliothèque nationale d’Haïti, au Bureau national d’ethnologie, à la Direction nationale du livre, au Centre d’art, au Centre culturel Pyepoudre, au Parc de Martissant, à la Bibliothèque Katherine Dunham, et dans de nombreuses écoles de Port-au-Prince. 

    Le spectacle Les nuits amérindiennes, monté pour le lancement officiel de l’événement au Palais Montcalm le vendredi 10 avril, dans le cadre du Salon international du livre de Québec, a connu un véritable succès. Selon Rodney Saint-Éloi, auteur-éditeur de Mémoire d’encrier, initiateur de l’événement: « L’enjeu de cette rencontre haïtiano-amérindienne est de revisiter l’Histoire. Haïti et les peuples des Premières Nations vont reconquérir une histoire et un imaginaire dont ils ont été dépossédés. Nous nous retrouvons enfin, Indiens et Nègres d’Amérique. » 

    Au Québec auront lieu également des animations dans les librairies et centres culturels sur tout le territoire autour de la littérature et des cultures des Premières Nations. 

    NOUS SOMMES TOUS DES INDIENS D’AMÉRIQUE

    Je me suis faite belle
    Pour qu’on remarque
    La moelle de mes os
    Survivante d’un récit
    Qu’on ne raconte pas
    Joséphine Bacon

    En 2013, nous étions une cinquantaine à célébrer la littérature et la culture, à l’occasion des Rencontres québécoises en Haïti. Deux ans après, nous voici à nouveau. Quel sens peuvent avoir ces Nuits amérindiennes en Haïti? Le mot Ayiti est un nom indien signifiant « terre haute, terre montagneuse ». Les premiers habi­ tants de l’île étaient des femmes et des hommes à la peau rouge appelés Indiens. Ce sont les premières leçons d’histoire. Puis le génocide a décimé ces peuples, et l’oubli efface la mémoire. Je dis, comme si j’en avais rêvé, que le paradis des Indiens se trouve aux Abricots, village au sud d’Ayiti.

    Lorsque j’arrive dans une ville, je cherche la présence et l’amitié des Indiens. Si Les nuits amérindiennes se déroulent en Haïti, c’est parce que nous avons une histoire et une mémoire communes avec les peuples des Premières Nations. Nous avons un passé commun (colonisation, exploitation, etc.). Aujourd’hui, nous marchons ensemble pour convoquer des lendemains de lumière.

    Les auteurs des Premières Nations portent en eux l’espérance du monde à travers cette urgente sommation du réel. Les auteurs des Premières Nations portent en eux la flamme, la voix et la sagesse des Ancêtres. Ils nous donnent la main, scan­ dant américanité et indianité, questionnant notre présence au monde. Les nuits amérindiennes rappellent que nous sommes tous des Indiens d’Amérique.

    Joséphine Bacon, poète et réalisatrice innue de Pessamit, et Yanick Lahens, romancière haïtienne, présidentes d’honneur, accompagnent ces Nuits amérin- diennes afin de réaffirmer l’urgence de cette rencontre. Propulsés vers le même horizon, nous marchons avec ces mots, ces chants et ces rêves qui nous ont été dérobés. De la Côte-Nord à Port-au-Prince, nous revendiquons cet héritage: notre humanité et le respect du territoire.

    Rodney Saint-Éloi

    http://memoiredencrier.com/les-nuits-amerindiennes-en-haiti-5/

     

  • Comment le mot-dièse jesuischarlie# est devenu l'expression francophone la plus gazouillée sur Twitter

    Cette semaine la communauté internationale a été particulièrement choquée par l'attaque contre le journal satirique de Charlie Hebdo et les attentats terroristes dans la capitale Française. En quelques heures le mot dièse jesuischarlie# s'est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux du monde entier. Alors qu'à l'origine il s'agissait d'exprimer le désarrois d'un artiste Parisien à titre personnel, ce slogan est désormais devenu le mot de ralliement du monde libre face à la barbarie. Le journal le Monde revient sur ce phénomène :

    article du monde

    l est, lui aussi, l’un des hommes les plus « recherchés » du pays, en tout cas par les médias de France, mais aussi d’Allemagne, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, « de la Terre entière », dit-il… Joachim Roncin, 39 ans, est le créateur du slogan « Je suis Charlie » qui, depuis l’attentat terroriste commis mercredi 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo, a été repris 3,4 millions de fois à travers le monde en signe de soutien aux caricaturistes assassinés. Il est ainsi devenu, en quelques jours, l’un des hashtags les plus populaires de l’histoire de Twitter.

    Hasard qui n’en est pas complètement un, Joachim Roncin travaille lui aussi dans un hebdomadaire, en l’occurrence le gratuit Stylist, distribué à 450 000 exemplaires à la sortie des bouches de métro parisien. Il en est le directeur artistique depuis sa création il y a deux ans. Si cette publication chic, financée uniquement par la publicité, ne présente aucun point commun avec Charlie, son maquettiste en chef n’en a pas moins ressenti le besoin impérieux d’exprimer son indignation en tweetant quelques mots – trois – une demi-heure après l’annonce du carnage.

     

    « Ce slogan m’est venu naturellement »

     

    « Nous étions en conférence de rédaction quand un de mes collaborateurs nous a appris qu’il y avait eu une fusillade dans Paris, raconte-t-il. Nous nous sommes précipités sur les fils d’actu de nos ordinateurs. J’avais l’impression d’avoir été visé par cet attentat, comme tout le monde. Etant donné que je suis quelqu’un qui travaille dans l’univers de l’image, j’ai préféré symboliser ma peine plutôt que de l’exprimer. Ce slogan m’est venu naturellement. J’ai écrit “Je suis” avec la typo de notre magazine, et j’y ai accolé le logo de Charlie Hebdo. C’est tout. »

    Permalien de l'image intégrée

     Les réseaux sociaux ont fait le reste. Cinq heures après la publication de son ultracourt message (15 caractères) sur son compte Twitter – qui affichait alors 500 abonnés (contre 4 400 aujourd’hui) – des dizaines de milliers de personnes défilaient à Paris et en province en scandant sa formule ou en la brandissant sur des feuilles imprimées. Le fait de compter la journaliste de TF1 Valérie Nataf (24 000 abonnés) et le comédien Sylvain Quimène alias Gunther Love (35 000 abonnés) parmi ses followers a très certainement contribué à sa fulgurante propagation. « Ça a été le vertige ! », s’en épate-il encore.

    « Cela ne m’appartient plus »

    Féru de pop culture, Joachim Roncin jure n’avoir rien calculé ni anticipé en lançant ce message dans l’immensité numérique comme on lance une bouteille à la mer : « C’était totalement spontané. » La célèbre phrase prononcée par John Fitzgerald Kennedy en 1963 sur le balcon de l’hôtel de ville de Schöneberg – « Ich bin ein Berliner » – sommeillait probablement quelque part dans son inconscient, mais rien n’est est moins sûr non plus : « Je n’y ai pas pensé en trouvant ce slogan », affirme-t-il encore


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/01/09/je-suis-charlie-c-est-lui_4552523_4497186.html#HuUiXOrlAOVuUvOA.99

  • Ontario : un théâtre francophone gagne le prix des arts de la première ministre

    L'excellence de la création artistique dans l'Ontario français a été mis en avant par la Première Ministre Kathleen Wynn qui a honoré le théâtre du Nouvel Ontario de la ville majoritairement francophone de Sudbury par le prix des arts de 2014.

    http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2014/09/17/004-theatre-nouvel-ontario-sudbury-prix-premiere-ministre.shtml

    Le Théâtre du Nouvel-Ontario de Sudbury est devenu le premier organisme francophone à remporter Prix de la première ministre pour l'excellence artistique.

    Le Prix a été créé en 2006 par la province pour rendre hommage aux réalisations exceptionnelles d'artistes et d'organismes artistiques et souligner leurs contributions aux arts et à la culture en Ontario.

    C'est la troisième fois que le groupe était en nomination, raconte sa directrice artistique, Geneviève Pineault.

    « Ce prix-là vient reconnaître les 43 ans de la compagnie, tout son travail. »— Geneviève Pineault, directrice artistique du TNO

    Les gagnants reçoivent par ailleurs une bourse de 50 000 $.

    Le conseil d'administration et la direction du TNO décideront prochainement comment l'argent sera investi dans des projets artistiques.

    http://news.ontario.ca/mtc/fr/2014/09/huitieme-prix-du-premier-ministre-pour-lexcellence-artistique.html

    Huitième Prix du premier ministre pour l'excellence artistique

    L'Ontario rend hommage aux artistes et aux organismes artistiques exceptionnels.

    Le gouvernement de l'Ontario a récompensé les lauréats du Prix du premier ministre pour l'excellence artistique de 2014, lors d'un gala qui s'est tenu au Roy Thomson Hall ce soir.

    Le programme du Prix annuel rend hommage aux réalisations exceptionnelles des artistes et des organismes artistiques de l'Ontario.

    Lee Maracle, auteure, poète, scénariste et conteuse acclamée par la critique, a remporté le prix de la catégorie Artiste. Lee Maracle est actuellement enseignante traditionnelle à la First Nations House de l'Université de Toronto et instructrice au Centre for Indigenous Theatre.

    Le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) s'est vu décerner le prix de la catégorie Organisme artistique. Le TNO est une troupe de théâtre professionnelle qui soutient des auteurs et des dramaturges de l'Ontario et du reste du Canada, en se concentrant sur des œuvres contemporaines. Il contribue au développement d'œuvres remarquables du théâtre contemporain depuis plus de 40 ans.

    Le prix de la catégorie des artistes émergents de l'année a été attribué à Cherie Dimaline, auteure de deux œuvres littéraires de fiction. Elle est également rédactrice en chef et contribue au développement de projets dans les communautés autochtones du Canada.

    Ce programme de remise de prix reflète l'engagement du gouvernement qui soutient les artistes et organismes artistiques et récompense leur influence considérable sur notre qualité de vie et notre économie.

     

    En récompensant les artistes et les organismes voués aux arts de l'Ontario, le gouvernement investit dans ses citoyens et souligne leur influence considérable sur notre qualité de vie, notre culture et notre économie.