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france - Page 3

  • La Réunion en pleine croissance

    La Réunion est une ile grandiose, perdue aux confins de l'Afrique et de l'océan indien. Elle abrite des plages grandioses, des montagnes vertigineuses et l'un des volcans les plus actifs de la planète, le Piton de la Fournaise.

    C'est également la région Française et Européenne la plus méridionale, tout en étant le territoire le plus riche du continent Africain.

    L'INSEE a publié récemment des notes conjoncturelles qui souligne le retour à la croissance économique sur l’ile et le maintient d'une croissance démographique solide. L'ile pourrait compter plus d'un million d'habitant à l'horizon 2030 et dépasser la population de l'ile Maurice voisine.

     

    Sur le site de l'INSEE:

    La Démographie de la Réunion

    La population de La Réunion est estimée à 845 000 habitants au 1er janvier 2014. La dernière population légale définitive est de 833 944 habitants au 1er janvier 2012. Entre 2007 et 2012, la croissance démographique ralentit. La population n’augmente que de 1,0 % par an en moyenne, soit nettement moins vite qu’au cours des périodes précédentes : + 1,8 % par an dans les années 90 et + 1,5 % par an entre 2000 et 2007. Les flux migratoires sont en effet marqués par des départs plus nombreux que les arrivées. Le solde migratoire devient ainsi négatif : - 2 300 personnes par an, soit - 0,3 %.

    Par contre, le solde naturel  reste le moteur de la démographie avec des naissances plus nombreuses que les décès. Il explique à lui seul la croissance de la population, apportant chaque année 10 000 habitants supplémentaires.

    Le nombre de naissances reste élevé en 2013 (14 002 naissances) même s’il diminue légèrement par rapport aux années précédentes. Le taux de natalité  recule à 16,6 ‰ contre 18,9 ‰ en moyenne dans la décennie 2000 . Avec 2,40 enfants par femme (1,98 en France métropolitaine), l’indicateur conjoncturel de fécondité , stable depuis les années 90, reste plus élevé que dans les autres régions françaises, à l’exception de Mayotte (4,01 en 2012) et de la Guyane (3,49).

     

    Bilan économique 2014 :

    En 2014, la croissance réunionnaise rebondit (+ 3,1 %) après deux années atones (+ 0,7 % en 2012 et 2013). La situation sur le marché du travail se redresse légèrement : la masse salariale distribuée progresse de 4,4 % et la hausse de la demande d'emploi ralentit.
    Soutenu par une faible inflation et des revenus en hausse, le pouvoir d'achat se renforce et la consommation des ménages progresse (+ 2,7 % en volume). L'investissement repart à la hausse, porté par le démarrage des travaux de la Nouvelle Route du Littoral. Signe d'une reprise de l'activité, les importations augmentent. Conjuguée à un nouveau recul des exportations, cette hausse des importations contribue à dégrader le solde extérieur réunionnais.
    Le chiffre d'affaires du BTP progresse de 6,6 % sur un an même si le logement reste en berne. Bénéficiant d'un recul du coût des matières premières, les revenus agricoles progressent de 10 %. Dans le même temps, la situation semble se maintenir dans l'artisanat avec un tissu productif en augmentation. Enfin, l'activité bancaire s'améliore : les crédits et les dépôts sont tous deux en hausse.
    Seul le tourisme reste en berne. La fréquentation touristique recule pour la troisième année consécutive.
    L'activité mondiale accélère légèrement en 2014 mais la croissance française reste faible (+ 0,2 %). Après trois années de recul historique, le pouvoir d'achat des ménages français se redresse.
    À Maurice, l'activité accélère (+ 3,6 % après + 3,2 % en 2013).

  • La France et l'Algérie tissent des relations de plus en plus fortes

    Longtemps entachée par la difficile décolonisation et les affres de la guerre d'Algérie, les relations entre les deux plus grands pays du nord et du sud de la Méditerranée sont au beau fixe et meilleures que jamais, comme le montre la visite en grande pompe du président Holande à Alger en juin dernier. Plusieurs articles de presse témoignent de ces améliorations, aussi bien sur le plan sociétal que économique. De quoi inciter l'Algérie à bientôt rejoindre le giron de la Francophonie ?

     

    Dans le monde du 13 juin

    A peine arrivé sur le sol algérien, François Hollande a salué « le combat commun » mené par les deux pays contre la menace djihadiste. Après avoir salué le rôle d'Alger « pour la paix au Mali », M. Hollande a rappelé que Paris et Alger partagent « une amitié exigeante mais une amitié réelle et fraternelle »« La France est le premier partenaire économique de l'Algérie, entend le rester et même entend encore développer sa présence » après « l'installation de très importantes entreprises comme Renault, Sanofi, Alstom et bientôt Peugeot ».

    A Alger comme à Paris, on ne se lasse pas de le répéter : « Jamais les relations entre les deux pays n’ont été aussi bonnes. » En trois ans, Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, a fait six voyages en Algérie, le dernier en mai pour l’inauguration d’une usine à Annaba (Est). Le président de la République avait, lui, effectué une visite d’Etat de deux jours en décembre 2012. Son discours devant le Parlement algérien avait fait date : M. Hollande y reconnaissait notamment les « souffrances infligées » au peuple algérien par la colonisation.

    Les discussions devraient aussi porter sur le partenariat économique que les deux parties voudraient dynamiser. La visite présidentielle a été précédée par un forum économique algéro-français, le 11 juin, le premier du genre organisé à Paris. Concurrencée depuis des années par d’autres pays, dont la Chine, devenue le premier fournisseur de l’Algérie depuis 2013, la France veut contre-attaquer et met en avant des projets de « coproduction ». De leur côté, les Algériens veulent diversifier leur tissu économique et trouver de nouveaux partenariats au moment où l’économie nationale souffre durement de la chute des cours du pétrole.

     

    Dans le Huffington Post de mars 2014

    (NB : cet article est rédigé par un député représentant les Algériens de l'étranger)

    Le dynamisme des échanges économiques entre nos pays sont souvent prétexte à médiatisation du dialogue Algérie - France. Malgré la qualité des relations économiques et la volonté de dialogue de nos dirigeants politiques, on peut s'interroger sur la réalité de ces relations sur les populations des deux rives et notamment sur la présence importante d'algériens vivant en France.

    Quand est-il aujourd'hui de la situation de la circulation des populations? Quelle reconnaissance bénéficie-t-elle, quelle place dans le dialogue Algéro-français?

    Dans l'histoire des relations Algérie-France, les populations immigrées d'origine algérienne vivant en France ont longtemps été le parent pauvre des discussions et des échanges entre les deux pays.

    Le sujet de la population algérienne vivant en France n'a pas été d'une grande préoccupation pour les gouvernements passés, elle a même été un sujet anxiogène de spéculation des côtés de la méditerranée. Sont-ils algériens à part entière ou des algériens entièrement à part parce que devenus au fil du temps un plus français qu'algériens? Au mieux, cette question a-t-elle été traité comme un sujet de police par les ministères intérieurs des deux pays.

     

    Ce temps est bel et bien révolu. En tout cas, côté algérien. Le sort de la communauté algérienne de France est un sujet de préoccupation de première importance en Algérie.

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    Une population bien intégrée dans le pays d'accueil

    La population algérienne de France est aujourd'hui bien intégrée dans le pays d'accueil mais qui pourtant n'a pas coupé les liens avec le pays d'origine. Bien au contraire, la qualité de son intégration sociale en France lui permet d'entretenir des liens durables et affectifs avec le pays d'origine. Des liens qui s'illustrent par des séjours réguliers dans le pays d'origine, pour rasions familiales, touristiques, culturels ou de plus en plus souvent pour des investissements productifs ou locatifs en Algérie.

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    En ce qui concerne la cherté du prix des billets d'avion entre nos deux pays, le Premier ministre algérien ainsi que le nouveau ministre des Transports ont promis d'inciter la Compagnie Air Algérie à augmenter son offre en siège. Il y a aussi la promesse de tarifs spéciaux en faveur des familles algériennes vivant en France et des personnes du 3e âge. Mais cela reste insuffisant, car la demande est telle, en particulier durant les vacances scolaires, qu'il faut en faire beaucoup plus.

     

    Dans Algeria Watch en mai 2015

    Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'est dit satisfait des résultats après deux années et demie de travail en commun entre l'Algérie et la France. Il a affirmé hier en marge de la signature de 7 accords de partenariat entre les deux pays à l'hôtel Aurassi que les relations entre l'Algérie et la France sont «excellentes». Il a également indiqué que des avancées importantes ont été enregistrées et se sont traduites par la signature d'une série d'accords dans le domaine industriel et dans le domaine de la formation. Il cite notamment l'inauguration de l'usine d'assemblage et de maintenance de tramways à Annaba qui a été qualifiée par les deux ministres des Affaires étrangères «de partenariat d'exception».

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    Et de préciser : «nous étions il y a six mois dans le côté ouest pour l'inauguration de l'usine Renault, aujourd'hui, on est du côté est avec l'inauguration de Cital en partenariat avec Alstom, EMA et Ferrovial et on envisage, selon les promesses de nos amis, d'aller vers le sud du pays». Avec réserve, le chef de la diplomatie française affirme dans ce sens qu'« il y aura prochainement des projets dans le Sud et partout sur le territoire algérien mais nous laissons le choix à l'Algérie pour la localité et le secteur qui lui conviennent ».

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    UNE ECOLE DE FORMATION AU PROFIT DE L'INDUSTRIE

    Quatre accords économiques ont été signés hier lors de la réunion d'évaluation d'étapes tenue à l'hôtel Aurassi. Une convention de partenariat entre le ministère de l'Industrie et SEKMA ( Ecole Knolwledge Management) a été signée pour la création d'une «école management» en Algérie. Selon Bachir Dehimi, président de la SGP Equipag, cette école concerne la formation des groupes industriels en management. «Ce projet concerne les groupes mécaniques, ciment, électronique ainsi que deux groupes privés, le groupe Condor et Benamor». Il précise que ces groupes seront directement impliqués dans le management et la gestion de ces écoles. Et de préciser que cette école entamera les processus de formation à partir du mois de septembre ou octobre prochain, une fois installée en Algérie.

  • L'agence France Presse a 70 ans et 200 ans d'histoire

    Depuis 1835 l'agence d'information Havas informe le monde et a la primeur des nouvelles qui changeront le monde. En 1944, à la fin de l'occupation Allemande, l'agence renaît et se cherche un nouveau souffle. C'est ainsi qu'elle deviendra l'Agence France Presse en janvier 1945. 70 ans plus tard, l'agence continue à être en pointe en matière d'information et c'est dans un Paris encore ému par la mobilisation qui a suivi les terribles attentats contre la presse et contre les juifs que c'est tenu la cérémonie célébrant l’événement :

    le site de l'agence France Presse :

    En 1835, Charles-Louis Havas décide de rassembler des informations en provenance du monde entier, de les traduire et de les vendre. C'est ainsi que naît à Paris la première agence d'information, l'Agence Havas, qui deviendra l'Agence France-Presse (AFP) après la Seconde Guerre mondiale. Première entreprise à avoir une stratégie internationale de développement, elle est présente sur tous les fronts : pendant la guerre de Crimée, à Paris assiégé par les Prussiens en 1871, en Espagne pendant la guerre civile, en Syrie depuis la révolte de 2011... Son histoire est émaillée de scoops comme la mort de Staline en 1953, le drame des Jeux olympiques de Munich en 1972 ou la disqualification de Ben Johnson au 100 mètres des JO de Séoul en 1988.(...) Le Monde en direct raconte l'aventure exceptionnelle et passionnante de cette entreprise et de ses collaborateurs qui ont su, au gré de l'Histoire et malgré les vicissitudes, maintenir une ambition mondiale : fournir en permanence, partout dans le monde, une information fiable, vérifiée et immédiate.

     

    Le Figaro raconte l’événement :

    LE SCAN POLITIQUE - L'agence de presse fêtait lundi soir ses 70 ans d'existence, en présence du président de la République de plusieurs membres du gouvernement.

    Dans quelle soirée parisienne peut-on croiser pêle-mêle Marine le Pen, Claude Bartolone, Florian Philippot, Manuel Valls, Fleur Pellerin, Gérard Larcher, Bruno le Maire… et même François Hollande? L'anniversaire de l'AFP! Alors que l'agence de presse soufflait ses 70 bougies hier, le président a prononcé un plaidoyer pour la liberté de la presse et à répondu aux manifestations de colère qui visent la France, après la publication d'une nouvelle caricature de Mahomet en une du dernier Charlie Hebdo.


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