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  • La francophonie économique se développe

    Retour sur une série d'articles mettant en avant la Francophonie économique : 

    Sur le site de l'OIF : http://www.francophonie.org/La-Strategie-economique-pour-la.html

    L’OIF a organisé le 9 juin une rencontre dans le cadre de la Conférence de Montréal pour évoquer les enjeux et ambitions de la Stratégie économique pour la Francophonie, adoptée au Sommet de Dakar en novembre dernier.

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    2e table-ronde sur la stratégie économique pour la Francophonie (DR)

    Ce Forum d’une heure trente avait pour ambition de présenter à un public de décideurs économiques publics et privés la vision que porte pour l’espace francophone la stratégie adoptée à Dakar dans le domaine économique, et de discuter des défis de sa mise en œuvre. Rassemblant près de 150 personnes, il a été ouvert par la Ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Christine St-Pierre, et par le Ministre du développement international et de la Francophonie du Canada, Christian Paradis.

    Tous deux ont souligné leur satisfaction que le thème de l’économie soit aujourd’hui une dimension pleinement reconnue au sein de la Francophonie, portée par une stratégie claire. Souhaitant désormais passer à l’action, ils ont chacun présenté leurs priorités et les actions qu’ils proposent pour la mettre en œuvre. Partageant une même analyse de la place de plus en plus importante occupée par le continent Africain au sein de l’espace francophone et du potentiel de croissance qu’il lui offre, ils ont exposé les actions déjà menées et prévues pour développer leurs relations économiques avec les pays francophones africains. Ils ont souligné leur souhait d’établir des relations d’égal à égal avec les pays africains, chacun apportant ses atouts dans le partenariat. L’entrepreneuriat, les femmes, les jeunes, le renforcement des compétences professionnelles figurent parmi leurs priorités pour concrétiser la stratégie francophone. A cet égard, le Ministre canadien a rappelé les objectifs poursuivis par le projet de l’OIF auquel son pays a souhaité apporter une contribution complémentaire de 10 millions de dollars canadiens, soit l’accompagnement des entrepreneurs, l’amélioration de l’environnement des affaires et le transfert de connaissances et de savoir-faire.

     

    Et l'analyse faite par le journaliste Canadien Jean-Benoît Nadeau du quotidien Montréalais le devoir

    Son analyse sur la stratégie économique de l'OIF 

    ...J’ai joint Damien Soupart en Algérie, où il est adjoint au chef de mission de « Business France », nom ridicule d’un organisme de promotion des intérêts « French » à l’étranger. La vision stratégique de Damien Soupart est fascinante. Il considère que la francophonie repose sur de solides piliers : démographique (275 millions de locuteurs), culturel (une grosse activité), social (des milliers d’associations et d’organismes de toutes natures) et même économique (20 % des échanges mondiaux).

     

    Son défaut principal : l’absence de véritable stratégie, notamment à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). « Elle a de bons programmes culturels parce que son monde vient de la culture. Mais en économique et en humanitaire, elle n’a eu personne qui s’y connaissait, et ça paraît. » Maintenant que l’OIF s’intéresse au fait économique, l’erreur, selon lui, serait de vouloir tout faire. Il faut au contraire choisir un créneau et y consacrer du temps et des ressources sans défaillir plutôt que de s’éparpiller.

     

     »....

    Le même journaliste sur la conférence qui a eu lieu en juin dernier à Montréal : 

    Sur la Conférence de Montréal

    "On s’est habitués à beaucoup de ronron venant des organisations francophones. À tel point que je ne m’attendais pas à grand-chose de la table ronde « La stratégie économique pour la Francophonie : une ambition pour une mondialisation équilibrée » dans le cadre de la Conférence de Montréal, début juin.

     

    Ô surprise, il en est sorti quelque chose ! Certes, quelques intervenants, cédant à la coutume, ont déblatéré sur le voeu pieux de la « mondialisation équilibrée »." Heureusement, le consultant mauricien Dev Chamroo est venu brasser la cage en racontant comment cette île de 1,2 million d’habitants s’est positionnée pour devenir le Hong Kong de l’océan Indien.

     ....

     

    Un autre intervenant, Mohamed Chafiki, directeur des études et des prévisions financières au ministère de l’Économie et des Finances du Maroc, est venu raconter un autre succès."

    ...

     

    N'hésitez pas à cliquer sur les liens pour lire l’entièreté de l'article sur le journal le Devoir où Jean-Benoît Nadeau tient une chronique consacrée le plus souvent à la francophone.  

  • Qui sera le prochain président de l'OIF ?

    Dossier à lire sur jeune Afrique, petits extraits :

    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2801p020.xml1/

    Difficile de trouver la perle rare

    Le ministre français des Affaires étrangères s'est longtemps échiné à trouver la perle rare, avant, semble-t-il, de jeter l'éponge. "Il répète sans cesse que notre préférence va à l'Afrique, relate un proche. Mais il dit aussi aux Africains : "Donnez-moi un nom, un seul !"" Fabius a bien tenté de convaincre le Gabonais Jean Ping... En vain. L'ancien président de la Commission de l'UA a d'autres ambitions. À Paris, on a aussi pensé à Blaise Compaoré, mais le président burkinabè, dont le mandat expire dans un an, a poliment refusé.

    Un proche de Girardin admet que "ce serait plus facile si les Africains s'accordaient sur un candidat crédible". En attendant, la France constate que le charme de Michaëlle Jean opère. "Le président veut un secrétaire général du Sud, rappelle un proche de Hollande. Mais il ne soutiendra un candidat que lorsque l'Afrique se sera entendue. Pour l'heure, il observe."

    C'est le serpent qui se mord la queue. Car de leur côté, les Africains attendent que la France prenne position. Ils n'ont pas oublié qu'en 2002 tout le monde pensait à Henri Lopes pour succéder à Boutros Boutros-Ghali, lorsque Jacques Chirac, alors président, a imposé Diouf. Un souvenir douloureux qui pousse Lopes à ne pas faire campagne. "Sauf que Hollande n'est ni Chirac ni Sarkozy, souffle un proche du président français. Jamais il n'imposera son candidat."

    Que des promesses orales

    Le continent est cependant loin du consensus. Pour l'heure, hormis les pays de l'océan Indien favorables à L'Estrac, personne ne s'est officiellement prononcé. Le Mali et le Sénégal soutiendraient Jean, le Gabon serait derrière L'Estrac... "Ce ne sont que des promesses orales", selon un diplomate français. "Les chefs d'État sont conscients qu'il faut trouver un candidat commun, mais ils n'y parviennent pas", précise un ancien haut responsable de l'OIF. Peut-être en discuteront-ils à la fin du mois, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Sinon, "tout se décidera au dernier moment, dans le huis clos de Dakar", pronostique un cadre de l'organisation. C'est aussi le pari de Lopes.

    L'avis de Diouf, qui préférerait voir un Africain lui succéder, pourrait aussi compter. Comme d'habitude, le Sénégalais "est d'une prudence de Sioux", selon l'un de ses collaborateurs. Il ne dévoilera pas le nom de son favori, mais il a déjà fait connaître "sa préférence" aux leaders africains, aux Canadiens, ainsi qu'à Hollande et à Girardin. Son entourage penche pour Buyoya, mais admet que L'Estrac fait "un bon candidat de compromis" et reconnaît des qualités à Jean.

    Tout le monde a bien compris qu'il était chimérique d'espérer un clone de Diouf. Et que tant qu'à "passer à autre chose", selon l'expression d'un cadre de l'organisation, autant y aller franchement.



    Lire l'article sur Jeuneafrique.com : OIF | Francophonie : qui pour succéder à Abdou Diouf ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 
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  • Diversité du cinéma en Francophonie

    L'organisation internationale de la Francophonie a mis en place un appel à projet pour aider à développer le cinéma dans les pays du sud. 16 projets ont ainsi été retenus :

    http://www.francophonie.org/Cinema-16-projets-de-films.html

    http://www.francophonie.org/Production-audiovisuelle.html

    Un dispositif d’accompagnement multiforme qui va des bourses d’aide à l’écriture pour les auteurs et scénaristes jusqu’à la promotion et la mise en marché des films, favorise la création et la diffusion d’œuvres de qualité. Il vient compléter les interventions du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui constitue, depuis près de trente ans, l’une des principales sources de financement des créations cinématographiques et télévisuelles, notamment africaines.

    Principale source de financement des créations cinématographiques et télévisuelles des pays francophones du Sud, le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, créé en 1988, a contribué à la production de 1 400 œuvres de cinéma et de télévision représentant plus de 1 600 heures de programmation originale. Les subventions couvrent l’aide à la production, au développement (réécriture, repérages, faisabilité), à la finition (postproduction, doublage, sous-titrage) et à la diffusion de films de fiction et de documentaires. Les dossiers, présentés par des sociétés de production, privées ou publiques, sont sélectionnés par une commission composée de professionnels de la télévision et du cinéma. Pour 2010-2013, le Fonds a évolué vers une logique d’accompagnement visant la recherche de la qualité et de la viabilité économique des productions soutenues. Le soutien aux créations en langues locales et l’exigence du sous-titrage en langue française permettent de toucher les publics les plus larges possibles, à commencer par les publics nationaux.

     

    Lors de sa session de juin 2014, consacrée à des aides à la finition, la commission cinéma du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud a sélectionné 16 projets de films. Le montant total attribué s’élève à 180 000 euros.

    FICTIONS

    • Battements d’aile dans les airs, long-métrage fiction, 105’ de Hoang Diep Nguyen (Vietnam). Un premier film d’auteur qui traite avec beaucoup de sensualité, de la condition de la jeune femme enceinte, seule face à son destin.
    • Braquage à l’africaine, long-métrage fiction (90’), d’Owell Brown (Côte d’Ivoire). Pour rembourser une dette de jeux, un homme se retrouve dans un imbroglio entre la police et une autre équipe de braqueurs.
    • Meurtre à Pacot, long-métrage fiction (90’), de Raoul Peck (Haïti). A travers cette œuvre le réalisateur se propose de sonder l’abîme des âmes à l’intérieur d’un territoire émotionnellement meurtri.
    • Pères, fils et autres histoires, long-métrage fiction (90’), de Phan Dang Di (Vietnam). Un récit tendre et mélancolique dans le Saigon des années 90.
    • Rapt à Bamako, long-métrage fiction (90’), de Cheick Oumar Sissoko (Mali). Un film d’action qui nous introduit aux difficiles tentatives d’exercice de la démocratie en Afrique.
    • The sea is behind, long-métrage fiction (86’) de Hicham Lasri (Maroc). Tarik danse lors de cérémonies de fiançailles et de mariage déguisé en femme et la société mcomment le reçoit-elle ?
    • Un soir de pleine lune, long-métrage fiction ( 90’), de Farès Naanaa (Tunisie). Un couple de Tunisiens face au deuil de leur enfant.
    • La lune est tombée, long-métrage fiction ( 90’), de Gahité Fofana (Guinée). Trois amis d’enfance relancent ensemble une usine d’eau minérale en Guinée.

    DOCUMENTAIRES

    • Le dernier voyage de Mme Phung, long-métrage documentaire (85’),de Nguyen Thi Tham (Vietnam). Phung a été élève dans un monastère boudhiste jusqu’au jour où il découvre son attirance pour les jeunes hommes. Il décide alors de devenir une femme pour éveiller leurs désirs.
    • Césaire l’Africain, documentaire (52’), d’Evrard Niyomwungere (Burundi). Ce film propose une découverte de l’Africanité d’Aimé Césaire, dans son œuvre et dans ses combats.
    • Les fiancés d’Imilchil, documentaire (52’), de Léandre-Alain Baker (République du Congo). La découverte de la légende d’Imilchil qui a donné naissance à un festival et à la pratique des mariages collectifs qui en découle.
    • Ahmed Attia, documentaire (52’), de Khaled W. Barsaoui (Tunisie). Le portrait d’Ahmed Attia, une personnalité marquante du cinéma tunisien.
    • La voie normale, long-métrage documentaire (70’), d’Erige Sehiri (Tunisie). Dans ce road-movie mêlant rock et son jazzy, Ahmed, 31 ans et conducteur de train, nous raconte son voyage entre les saisons et son désir de devenir quelqu’un d’autre.
    • Sembene, long-métrage documentaire (87’), de Samba Gadjigo (Sénégal). Histoire d’un cinéaste, écrivain qui a profondément influencé et inspiré des générations d’Africains.
    • Tee shirt man, long-métrage documentaire (70’), de Tovoniaina Rasoanaivo (Madagascar). Un jeune home cherche à obtenir le T-shirt offert par chacun des 33 candidats à la magistrature suprême.
    • Le tremplin, documentaire (52’), de Joseph Ndayisenga (Burundi). Le portrait d’une équipe d’enfants de la rue sélectionnés en vue de participer à la coupe du monde de football d’enfants démunis au Brésil.