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  • La littérature francophone renaît de ses cendres en Amérique

    Au 18e siècle le Français était parlé dans une grande partie de l'Amérique, des montagnes Rocheuses aux Appalaches et des plaines du Canada jusqu'aux bayous de Louisiane. L'histoire allait décidait que l'avenir de l'Amérique ne serait pas Francophone, mais au cours des siècles des communautés survécurent et aujourd'hui encore des communautés continuent d'utiliser la langue de leurs ancêtres, comme le montre cet article du Huffington Post Québec :

     

    Poète cajun en Louisiane, romancière acadienne du Nouveau-Brunswick, écrivain du Manitoba et beaucoup d'autres plumes participent au succès d'une littérature méconnue, celle qui s'écrit dans les enclaves francophones minoritaires d'Amérique du Nord, en plein océan anglophone.

    Souvent associée à tort à sa grande cousine québécoise, qui lui porte parfois ombrage, cette littérature riche et variée, ancrée dans la modernité depuis plus de 50 ans, possède pourtant sa propre personnalité.

    Elle est le fruit de dizaines d'auteurs qui persistent, envers et contre tout, à vivre et à écrire en français, la langue qui est le fondement identitaire historique de leur «américanité».

    Résolument contemporaine, cette littérature se conjugue aussi bien en français standard qu'en puisant dans les parlers et accents des confins de cette Amérique francophone, toujours riche de plus d'un million de personnes à l'extérieur du Québec.

    Des plaines du Manitoba aux forêts du nord de l'Ontario, dans le centre du Canada, en passant par les régions acadiennes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Ecosse (est), jusqu'en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, ses artisans disposent de leurs propres maisons d'édition: Editions des plaines ou Editions du Blé à Saint-Boniface (Manitoba), Prise de parole à Sudbury (Ontario), Perce-Neige à Moncton (Nouveau-Brunswick) ou Le Tintamarre (Louisiane). Ces éditeurs publient quelques dizaines de nouveaux titres chaque année, faisant connaître des voix originales.

    «C'est vrai qu'on est loin, le bassin de rayonnement est petit», confie au téléphone, à plus de 2000 km de Montréal, Roger Léveillé. Mais pour ce Franco-Manitobain, le succès d'un écrivain en milieu minoritaire se mesure plus «à l'accueil que lui réserve la critique qu'à ses ventes».

    À cette aune, le succès de ce bientôt septuagénaire, au nom de plume «J.R. Léveillé» est immense: auteur d'une trentaine de romans, essais et recueils de poèmes depuis plus de 40 ans, il continue d'accumuler les prix littéraires, comme avec la traduction en anglais, en 2011, de son roman le plus connu, Le soleil du lac qui se couche...

     

    La suite sur : http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/08/amerique-ecrivains-gaulois_n_5783902.html 

  • Les lycées Français en pleine expansion, le cas de l'Amérique du Nord

    Les lycées français constituent le plus grand réseau mondial d'éducation et son pour cela plébiscité par de nombreux expatriés, bien au-delà des seuls français (ni même des seuls francophones). Le réseau continue à se développer et les écoles franco-autre pays sont également de plus en plus nombreuses. Petit point sur le phénomène en Amérique du Nord (USA et Canada)

    http://www.mlfmonde.org/Carnet-de-mission-L-ecole

    haque année, en novembre, mon agenda prévoit un périple nord-américain, centré sur la réunion annuelle des écoles et lycées français des États-Unis et du Canada. Il me donne l’occasion de visiter les établissements homologués qui ont choisi de travailler avec le réseau de la Mission laïque française.

    Et chaque année le périple s’allonge ; c’est que le réseau grandit : aujourd’hui, la Mlf est le partenaire de 20 établissements d’enseignement français sur 42 aux États-Unis. Comprendre les enjeux de leur avenir exige de déchiffrer sur place et avec eux les orientations que décident dans leur contexte ces établissements.

    Les États-Unis et le Canada comptent ensemble près de 350 millions d’habitants ; l’enseignement français y est porté par 52 établissements. Mais aux États-Unis, qui comptent rappelons-le 320 millions d’habitants, les 16 000 élèves qui suivent le programme français dans les 42 écoles françaises, représentent un peu moins d’un élève sur 3 000 scolarisés dans ce pays. Par comparaison, la proportion est d’environ 5 sur 100 au Liban, 2 sur 100 au Maroc, deux pays où la familiarité avec l’enseignement français reste, il est vrai, importante. Dans le pays qui demeure « le » donneur d’ordre culturel dans le monde, l’enseignement français constitue donc une offre très discrète, qui rend d’abord service à un public français. Fait plus notable, elle intéresse un public américain qui constitue plus de la moitié de l’effectif, plus des deux tiers dans les écoles partenaires de la Mlf, et qui est en augmentation régulière. Il mérite qu’on se penche sur sa motivation et ses choix.

    ... (la suite est sur le lien cité plus haut)

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130414.AFP9768/mission-laique-forte-demande-pour-l-education-a-la-francaise-dans-le-monde.html

    http://www.lepetitjournal.com/expat/articles/149580-mission-laique-francaise-l-education-a-la-francaise-sous-le-feu-des-projecteurs

    L’année 2013 marque pour la Mission laïque française (MLF) le renouvèlement de sa convention triennale avec le ministère de l’éducation nationale. A cet effet, l’organisation avait choisi de tenir son congrès du lundi 15 au jeudi 18 avril dernier, à Poitiers. Cette réunion est l’occasion de revenir sur la mission qui incombe à la MLF.

    Réseau de 125 établissements scolaires présents dans 45 pays dans le monde et intégrant 50.000 élèves, la MLF est une association à but non lucratif, agréée par le ministère de l’éducation nationale. Fondée au début du XXe siècle à l’initiative d’un instituteur et inspecteur des écoles ayant travaillé en Tunisie, à La Réunion et à Madagascar (Pierre Deschamps, 1873-1958), la Mission laïque française visait à "faire contrepoids à l’enseignement diffusé par les congrégations religieuses". Née au Liban, elle s’est très vite étendue au Proche-Orient, mais aussi dans le Golfe. Regroupant 60% de ses établissements en Méditerranée, l’association s’est développée plus récemment aux Etats-Unis, en Asie et en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, avec les écoles d’entreprise et la récente entrée du lycée français de Toronto, pas loin de la moitié des établissements français de la MLF se trouvent en Amérique du Nord. Les programmes de ces établissements sont homologués par le ministère de l'Éducation nationale.

     

    La MLF ne doit pas être confondue avec l’Agence française pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE). Cette dernière concerne principalement les ressortissants français, alors que la "Mission accueille à 80% des élèves originaires des pays où elle est implantée, mais aussi des ressortissants français en l’absence d’établissement de l’AEFE, ainsi que des étrangers tiers", apprend-t-on sur le site du Nouvel Observateur.

  • L'enseignement en Français en pleine extension aux Etats-Unis

    Plusieurs facteurs concordent actuellement pour donner un souffle nouveau à l'éducation en français et en immersion française dans la première puissance économique :

    - les expatriés Canadiens, Français, Belges, Suisses et autre sont de plus en plus plus nombreux et demandent à pouvoir créer des écoles francophones pour que leurs enfants puissent recevoir une éducation bilingue (c'est le cas principalement à New-York, mais également dans les grandes villes de la côte est et de Californie)

    - Il y a de plus en plus d'immigrants de pays francophones, Haïti en tête mais également des caraïbes et d'Afrique. L'enseignement bilingue favorise l'intégration tout en maintenant la possibilité future de pouvoir un jour retourner au pays

    - Le réveil identitaire des francophones américains (Indiens métis, cadiens, franco-de nouvelle angleterre). Ces américains vivent aux Etats-Unis depuis plusieurs siècles et ont gardé la langue française vivante dans plusieurs régions (Louisiane, Missouri, Nouvelle-Angleterre). Jusqu'au début du siècle ils vivaient des villages et comtés entièrement francophone mais les lois réactionnaires passées dans les différents états ont progressivement interdit l'école en français au début du siècle dans le Maine, le Vermont ou la Louisiane (1916). Aujourd'hui les descendants des francophones ne parlent pour la plupart plus le français comme langue maternelle mais ils souhaitent que leurs enfants puissent renouer avec la langue de leurs ancêtres

    - Enfin, comme cela se passe dans de nombreux pays, les américains s'ouvrent au bilinguisme. Un peu comme les Belges francophone se précipitent dans les écoles en immersion néerlandaise ou comme les écoles bilingues français-allemand se développe très rapidement dans l'est de la France. Les Américains découvrent tous les avantages du multilinguisme dans un monde de plus en plus multipolaire

     

    un article qui traite du sujet :

    http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-expats/20140422trib000826312/pourquoi-l-education-bilingue-a-la-cote-aux-etats-unis.html