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économie - Page 8

  • Le Maroc invesitit tout azimut vers l'Afrique Subsahrienne

    Si les relations entre le Maroc et l'Europe se sont parfois avérées quelque peu tendues ces dernières années, celles entre le Royaume Chérifien et ses voisins du Sud sont en pleine expansion.

    http://afrique.lepoint.fr/economie/investissements-comment-le-maroc-s-y-prend-avec-l-afrique-08-12-2014-1887928_2258.php

    "

    Globalement, et malgré la forte présence dans certains secteurs tels que la finance et les télécoms, la présence marocaine en Afrique demeure faible. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne représentent à peine 7 % des exportations du Maroc et 2,6 % du commerce marocain. Les échanges commerciaux du royaume avec l'Afrique ont certes augmenté ces dernières années de 20 %, soit une hausse de plus de 1,5 milliard de dollars, mais sont limités par rapport à d'autres acteurs de poids sur le continent. Le Maroc exporte entre autres des produits alimentaires (37 %), chimiques (20 %), machines et matériels de transport (21 %). Le pays importe des combustibles (51 %), des minerais et métaux (14 %) et des produits alimentaires (10 %). Deuxième investisseur interne du continent après l'Afrique du Sud, les IDE du Maroc en Afrique subsaharienne se montent à 360 millions de dollars en 2009... Loin derrière la Chine avec ses 44 milliards de dollars..."

    Le Maroc est très dynamique économiquement et constitue l'une des premières puissances du continent, ce qui donne la possibilité aux dirigeants du pays de mettre une nouvelle politique d'expansion et de valorisation des liens existants, notamment via la Francophonie. Le Maroc cherche également à obtenir un nouveau statut de pays émergent qui compte sur la scène international. Il vise donc à développer ses liens économiques, mais également culturels et scientifiques. D'où des incitants pour les entreprises à investir vers les autres pays africains, le tout sous la houlette de la famille royale qui voit d'un bon œil le développement des réseaux diplomatiques panafricain. De plus, si la France et l'Europe sont ses premiers partenaires économiques, l'Afrique est la première source de croissance.

    Les banques marocaines tirent ainsi les investissements sur le contienent :

    http://www.rfi.fr/emission/20150307-maroc-kettani-pdg-attijariwafa-bank/

    "le Grand Invité de l’Economie RFI-Jeune Afrique est Mohamed El Kettani, le PDG d'AttijariWafa Bank, la première banque marocaine. En réponse aux questions de Frédéric Maury (Jeune Afrique) et de Jean-Pierre Boris (RFI), Mohamed El Kettani s’explique sur les bonnes performances de sa banque dans un contexte marocain et régional difficile. Le financier marocain est aussi interrogé sur l’adaptation de la banque qu’il dirige depuis 2007 aux nouvelles normes bancaires internationales."

    http://www.afriqueexpansion.com/relations-economiques-marocafrique-subsaharienne/10907-relations-economiques-marocafrique-subsaharienne-vers-des-investissements-strategiques.html

    "...

    Pour Guy Gweth, les opportunités se trouvent dans des secteurs connus mais approchés sans trop de risques. Il y a d’abord l’exploration et l’exploitation du pétrole, un secteur qui recèle un potentiel «providentiel» puisque le continent cumule 12% des réserves mondiales en pétrole. Puis les Technologies de l’Information et de la communication (TIC) que pourraient valablement dominer certaines entreprises marocaines, bien assises sur le plan de l’expertise. Le Bâtiment et les Travaux Publics (BTP) sont également d’une grande importance car la crème du business s’y trouve. «Il faut savoir que plusieurs pays notamment la Côte-d’Ivoire, le Nigeria et le Gabon ont adopté des plans d’émergence. Et ces plans veulent automatiquement dire de lourdes infrastructures à mettre en place : des autoroutes, des aéroports, des zones industrielles, etc. C’est un secteur à ne pas rater !»

    C’est aussi le cas de l’agroalimentaire puisque, rappelle l’expert, « la classe moyenne dans le continent est parmi les plus importantes au monde avec près de 340 millions de personnes. Cette classe, en plus de consommer, investit aussi et d’ici 2050, l’Afrique devrait peser 2 milliards de personnes. Automatiquement, la classe moyenne va nettement s’élargir et les habitudes de consommation vont également changer. Une opportunité affriolante pour les spécialistes de l’agroalimentaire »

    ..."

    Le Maroc cherche également à développer les réseaux d'enseignements en lien avec l'Afrique :

    http://www.lavieeco.com/news/societe/15-000-etudiants-africains-font-leurs-etudes-superieures-au-maroc-19315.html

    "L’université marocaine attire de plus en plus d’étudiants africains. En cette saison scolaire 2010/2011, ils sont 7000, parmi 9 000 étudiants étrangers, à être inscrits dans les établissements publics selon l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI). Ils seraient autant, sinon plus, dans les établissements supérieurs privés. Pas de chiffres officiels, mais selon certaines estimations on évalue leur nombre à 8 000. 
    Il faut dire que le Maroc présente plus d’un atout pour ces étudiants. Au lieu d’opter pour l’Europe où les études même gratuites engendrent des frais rédhibitoires, sans parler des tracasseries administratives - souvent dissuasives- pour l’obtention du visa notamment, ces étudiants préfèrent le Maroc, pays musulman (un critère décisif pour certains de ces étudiants), ouvert, et, le plus important, doté d’infrastructures universitaires de haut niveau. Le Maroc abrite en effet 15 universités, cinq facultés de médecine et de pharmacie et plusieurs grandes écoles d’ingénieurs, de management ou d’architecture, aux standards internationaux.  "

     La francophonie est le lien, le liant de tous ces échanges. L'éducation supérieur au Maroc est en effet en Français, comme dans la plupart des pays africains. Et la demande des parents est très forte pour que leurs enfants suivent un enseignement en Français. Le premier ministre marocain et le ministre des affaires étrangères français ont d'ailleurs annoncé un plan pour offrir des filières bilingues Français - Arabe à 160.000 lycéen et ainsi soulager la pression sur les lycées français qui ne peuvent pas faire face à la demande.

    Mais tout n'est pas parfait dans cette volonté d'expansion du royaume. Certains syndicalistes marocains s'inquiètent devant l'ampleur et la nature des échanges :

    http://cadtm.org/MarocAfric-ou-l-investissement

    ...

    Comme nous l’avons mentionné au début, la présence économique marocaine en Afrique profite d’abord à la « galaxie royale » composée d’entreprises appartenant au roi Mohammed VI et son oligarchie. L’investissement marocain en Afrique subsaharienne à trois implications pour le Maroc. Primo, la persistance du mélange entre l’argent public et privé. Ceci s’est manifesté en février dernier lors de la visite du roi à quatre pays africains (Mali, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry et Gabon). Lors de ce périple de 20 jours, la confusion persiste entre le rôle de chef d’Etat et d’homme d’affaire qu’il incarne. On ne savait pas si c’était le businessman en prospection de nouveaux marchés ou l’homme politique qui était en mission diplomatique. Ce mélange des genres se pose aussi pour des membres du gouvernement actuel, spécialement My Hafid Alami, ministre du commerce et de l’industrie. Cet homme d’affaires détient la société Saham, géant de l’assurance au Maroc et dans le reste de l’Afrique. Dans le même ordre d’idée, le choix des entreprises privées qui ont accompagné le roi pose plusieurs questions : le régime favorise-t-il des entreprises qui lui sont proches au détriment d’autres entreprises ? « Le Maroc a, en effet, combiné le lobbying politique avec l’aide au développement et l’incitation des opérateurs privés à trouver des partenariats en Afrique », souligne Nezha Alaoui dans une note de l’Institut français des relations internationales.

     

    ...

     

  • Québec, Belgique, France, des investissements croisés tous azimuts

    En ce début mars une importante délégation de ministres Québécois ont parcouru les pays francophones européens pour développer les liens économiques de part et d'autre de l'Atlantique. Les investissements croisés sont déjà nombreux : Bombardier, le fabriquant de matériel ferroviaire et aéronautique est par exemple le fournisseur exclusif des tramways de Bruxelles. Le français Ubisoft contribue quant à lui massivement à l'industrie du jeu vidéo du Québec. 

    La visite du ministre couillard fut l'occasion de célébrer des investissements massifs du Québec en Europe pour le développement de l'industrie ferroviaire et des nouvelles technologie. De quoi développer activement la Francophonie économique.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/03/04/la-caisse-acquiert-une-participation-de-30-pour-cent-dans-eurostar_n_6797848.html

    MONTRÉAL - Un consortium formé par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la société Hermes Infrastructure met la main sur la participation du gouvernement britannique de 40 pour cent dans le réseau ferroviaire à grande vitesse Eurostar. Le montant allongé par Patina Rail LLP est d'environ 1,12 milliard $ CAN. L'institution québécoise débourse près de 850 millions $ CAN en échange d'une participation de 30 pour cent.

    Par le biais du tunnel sous la Manche, Eurostar relie la Grande-Bretagne, la France ainsi que la Belgique. La demande à l'endroit du service ferroviaire Eurostar — le plus important opérateur international de trains à grande vitesse en Europe — a constamment augmenté depuis son entrée en service, en 1994. L'an dernier, Eurostar a transporté plus de 10,4 millions de passagers, en hausse de près de trois pour cent par rapport à l'année précédente.

    La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) contrôle 55 pour cent d'Eurostar. La participation restante de cinq pour cent appartient à la Société nationale des chemins de fer belge. Selon le vice-président principal, placements privés et infrastructures de la Caisse, Macky Tall, il s'agit d'un investissement dans l'un des systèmes de transport interurbain «les plus appréciés de toute l'Europe». «Nous devenons partenaires d’un actif hautement stratégique qui générera des rendements stables et prévisibles pour nos déposants», a-t-il souligné, mercredi, par voie de communiqué

    ...

     

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/economie/2015/03/04/004-batterie-transports-hydro-quebec-bordeaux-developpement-france.shtml

    Hydro-Québec veut développer et fabriquer dans la région de Bordeaux les batteries du futur pour l'électrification des transports.

    Ce projet de recherche et développement pourrait entraîner des investissements de 500 millions d'euros (près de 700 millions de dollars) et créer, en France, 600 emplois « à l'horizon 2020 », promet-on. Du moins si la technologie est finalement mise au point et si elle passe un jour en phase d'industrialisation.

    Lancé discrètement l'été dernier, le projet a franchi une nouvelle étape mercredi.

    Profitant du passage dans la capitale de la Gironde du premier ministre Couillard, la Région Aquitaine et SCE (pour Stockage Conversion Energie), la filiale française de la société d'État spécialement créée pour ce projet, ont signé une entente de financement pour le développement d'un laboratoire de recherche.

    Ce n'est qu'un premier pas. Au pays du vin, Hydro-Québec part à la quête du Graal du stockage : la technologie qui permettra de décupler les capacités de stockage des batteries, de tripler leur durée de vie, d'améliorer leur temps de recharge, pour faire parcourir aux automobiles ou aux autobus plus de 500 kilomètres sans avoir à repasser par une borne.

    Le premier ministre Philippe Couillard estime qu'un tel projet est de nature à consolider des milliers d'emplois au Québec.

    « C'est une excellente nouvelle, qui témoigne du savoir-faire et du sens de l'innovation d'Hydro-Québec. S'il y a un domaine dans lequel le Québec est bien placé, c'est celui du véhicule électrique », a-t-il commenté.

    Enthousiaste, le président du conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, a déclaré que « les forces scientifiques et industrielles de France et d'Aquitaine vont se joindre à celles du Québec et d'Hydro-Québec » pour provoquer la rupture technologique qui libérera l'Occident de sa dépendance aux batteries asiatiques.

    « Renault et Peugeot importent 80 % de leurs batteries d'Asie. Nous fabriquerons les nôtres, soit au Québec soit en France », a lancé M. Rousset.

    ...

  • L'Afrique et la France cherche à renforcer leurs échanges économiques

    Le 6 février s'est tenu le premier forum économique Franco-Africain pour développer les liens entre les deux rives de la Méditerranée. Loin des tensions post-coloniales et des relents paternalistes que la France avaient souvent développer auparavant, ce forum était avant tout l'occasion de se confronter à des problématiques et des besoins concrets, d'égal à égal entre des partenaires de long terme pour créer de nouvelles opportunités de développement. 

    Un article de RFI sur le sujet :

    Un forum économique entre la France et l'Afrique s’est tenu ce vendredi 6 février au ministère de l'Economie à Paris. Ce « Forum pour une croissance partagée » a réuni trois chefs d'Etats africains, une cinquantaine de ministres et surtout près de 500  entreprises françaises et africaines. L'occasion de faire le point sur les forces et les faiblesses des relations économiques entre la France et ses partenaires africains. Le tout avec un mot d'ordre : la volonté d'avoir des échanges « gagnants-gagnants ».

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    Les participants à ce forum sont unanimes sur un point : avec ses 5 % de croissance annuelle, l'Afrique présente des opportunités. Sa démographie également pourrait être prometteuse : « l'espace urbain devrait passer de 500 millions à plus d'un milliard et demi d'habitants dans les décennies à venir », relève un économiste. D'où l'idée, pour mettre en valeur ces opportunités et favoriser les échanges, de créer une fondation franco-africaine pour la croissance.

    « Une fondation qui rassemble toutes les énergies, celle de la société civile, au fond, à côté des Etats, tout ce que l’on peut mobiliser de forces vives entre l’Afrique et la France, de façon à maîtriser cette croissance, à lui donner de la qualité »,  explique Lionel Zinsou, le président de cette structure.

    Mais les acteurs présents à ce forum posent désormais une exigence : celle de voir desretombées économiques dans les deux sens. Le président gabonais Ali Bongo plaide pour que les ressources naturelles ne soient plus seulement exportées vers les pays européens, mais transformées sur place, au bénéfice des pays africains.

    « J’ai pris la décision dès le début de mon mandat en 2009 de mettre fin à l’exportation de grumes, souligne le président gabonais. Cette décision, mal comprise au début, permet aujourd’hui de renforcer l’industrialisation de la filière bois et la création d’emplois. Devons-nous encourager davantage ce type d’initiative à travers des partenariats mutuellement bénéfiques incluant les PME de nos pays respectifs qui sont les véritables moteurs de croissance et de création d’emplois ? »