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économie - Page 6

  • La Côte d'Ivoire en pleine effervescence économique

    Depuis plusieurs mois les bonnes nouvelles s'accumulent en Côte d'Ivoire : Investissements étrangers en hausse (y compris depuis les autre pays Africains tels que le Maroc ou l'Algérie), développement des infrastructures, créations d'entreprises locales... Tout semble réussir à ce pays locomotive de l'Afrique de l'Ouest. La semaine passée le pays a même vu s'ouvrir une première usine de chocolat ! Il était temps pour se pays, premier producteur mondial de Cacao. 

    Plusieurs articles reviennent sur ces succès :

    article de l'Express :

    Abidjan - "Faire du chocolat pour les Ivoiriens": la Côte d'Ivoire a inauguré lundi sa première usine de chocolat, une denrée jusqu'alors inaccessible pour la plupart des habitants d'un pays qui est depuis des décennies le premier producteur mondial de cacao.

    Les propos sont du président ivoirien Alassane Ouattara, venu inaugurer la structure flambant neuve d'une capacité de production de 10.000 tonnes par an, construite dans la zone industrielle de Yopougon, une commune très populaire d'Abidjan. 

    Du chocolat en poudre, en tablette ou en pâte à tartiner y passe de machines en tapis roulants, jusqu'à être empaqueté par des salariés vêtus de combinaisons blanches immaculées, aux bouches couvertes de masques. 

     
     

    "L'arrivée d'une nouvelle chocolaterie chez le premier producteur mondial de cacao (...) permettra aux planteurs ivoiriens d'accéder enfin au plaisir du chocolat", espère Patrick Poirrier, le PDG du chocolatier français Cémoi, propriétaire de cette structure. 

    Certains artisans chocolatiers proposent bien à Abidjan du chocolat fin vendu à prix d'or aux plus aisés. Mais avec une production davantage orientée vers le grand public, l'entreprise veut "valoriser le chocolat en Côte d'Ivoire", lance-t-il. 

     

    Car ce pays vert aux terres riches fourmillant de plantations est le géant inégalé de cacao, avec plus de 35% des récoltes mondiales et une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014. 

    "L'or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation de la Côte d'Ivoire et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. 

    Mais si 6 millions d'Ivoiriens en vivent, de source officielle, peu d'entre eux ont l'occasion de savourer du chocolat, un produit transformé hors du pays, qui coûte cher et dont la consommation ne figure pas dans les habitudes alimentaires. 

    "Tout en étant le premier producteur mondial de cacao, on ne consommait pas beaucoup de chocolat, à vrai dire très peu, notamment du chocolat réimporté en Côte d'Ivoire", opine le ministre ivoirien du Commerce, Jean-louis Billon. 

    - Chocolat 'made in Côte d'Ivoire' - 

    Grâce au chocolat "made in Côte d'Ivoire", l'Ivoirien aura donc "de plus en plus accès" à ce "produit du terroir, qui se vend dans le monde entier, mais qui lui était interdit", parie le ministre, qui voit dans cette nouvelle consommation un symbole de "l'émergence d'une classe moyenne". 

    Après une décennie de crise politico-militaire (de 2002 à 2011), la Côte d'Ivoire a connu une croissance économique de 9% ces trois dernières années. En témoignent les centres commerciaux qui champignonnent à Abidjan, la capitale économique. 

    Les objectifs de Cémoi ne s'arrêtent toutefois pas aux frontières ivoiriennes. Le groupe français entend investir, via Abidjan, "l'Afrique de l'Ouest et ses 350 millions de consommateurs", soit presque autant que la "population européenne", explique son PDG. 

    Les autorités ivoiriennes voient également dans l'usine un symbole de leur politique, qui aspire à transformer toujours plus de cacao sur place afin de dégager davantage de valeur ajoutée pour leur pays. 

     

    Un autre article issue de Jeune Afrique sur le boom hôtelier :

    Pour faire face à l'arrivée de concurrents, le groupe français relance ses investissements en Côte d'Ivoire.

    Leader de l'hôtellerie en Côte d'Ivoire avec cinq établissements à Abidjan (un Sofitel, un Pullman, un Novotel et deux Ibis), Accor va lancer un ambitieux plan d'investissement visant leur rénovation et l'extension de leurs capacités d'accueil. Une stratégie à laquelle la profusion de projets concurrents n'est pas étrangère. Dans la seule capitale économique, plus de dix hôtels sont en construction, sous l'impulsion de groupes ivoiriens et panafricains notamment. Le signe d'une renaissance du secteur, qui avait subi de plein fouet dix années de crise sociopolitique et militaire.

    Le groupe international Carlson Hotel bâtit ainsi, avec l'homme d'affaires ivoiro-malien Cessé Komé, un Radisson Blu de 252 chambres pour 25 milliards de F CFA (plus de 38 millions d'euros) près de l'aéroport d'Abidjan. Dans le quartier de Marcory, à quelques encablures de l'Ibis, le groupe Azalaï a pour sa part lancé - via la Compagnie hôtelière de la lagune (CHL), sa filiale ivoirienne - la construction d'un nouvel établissement. Le groupe Teyliom International, du Sénégalais Yérim Sow, conduit depuis plusieurs mois les travaux du futur hôtel Noom (179 chambres au moins) dans le quartier d'affaires du Plateau, à côté du Pullman et face au Sofitel Ivoire. Le tout pour 29 milliards de F CFA. Tandis que Heden Hôtels & Resorts, qui réunit des privés ivoiriens, dont Georges Angama, prévoit à court terme des travaux de réhabilitation et d'extension pour le Golf Hotel.

     

    Jeune Afrique toujours, sur la récolte exceptionnelle de Coton cette année

    La Côte d'Ivoire a enregistré une production de coton record : 450 000 tonnes, au terme de la saison 2014/2015. Une hausse de 11 % par rapport à la saison précédente qui s'explique par des conditions météorologiques favorables et l'augmentation du nombre d'agriculteurs dans ce secteur.

    En Côte d'Ivoire, la saison cotonnière 2014/2015 a été marquée une hausse de 11% de la production, qui a atteint 450 000 tonnes, rapporte l'agence Reuters. Cette performance, due à une météo favorable ainsi qu'à l'augmentation du nombre d'agriculteurs dans ce secteur, a permis de dépasser les 420 000 tonnes prévues initialement pour cette saison.

    "C'est un record. L'augmentation de la production est due à une combinaison de facteurs, parmi lesquels la bonne pluviométrie, un meilleur encadrement des agriculteurs ainsi que l'augmentation de leur nombre", a déclaré Christophe N'Dri, secrétaire général de l'Association professionnelle des sociétés cotonnières de Côte d'Ivoire, à l'agence de presse, avant d'ajouter : "Si les agriculteurs parviennent à conserver ce niveau de motivation et si la météo reste aussi bonne, rien ne nous empêche de dépasser la barre des 500 000 tonnes pour la saison prochaine".

    Au cours des cinq dernières années, le niveau des récoltes n'a cessé d'augmenter, si bien qu'en 2014, les autorités ivoiriennes ont annoncé plusieurs plans destinés à booster la production de coton. Leur objectif : atteindre, au cours des deux prochaines années, un niveau de production de 600 000 tonnes. Selon les données fournies par l'association Intercoton, composée de professionnels ivoiriens du secteur du coton, plus de 121 000 agriculteurs ont été impliqués dans la production de coton lors de cette saison pour 414 000 hectares plantés.

     

     

     

  • Le World Trade Center de Winnipeg fait des affaires en Français

    Dans le coeur historique de la ville de Winnipeg, à Saint-Boniface, le World Trade Center Manitobain s'inscrit dans une démarche volontairement bilingue et francophone. Ce n'est pas nécessairement une chose aisée dans cette province où les francophones sont devenus minoritaires il y a plus d'une centaine d'année et où la langue anglaise est archi-dominante. Pourtant toutes les réunions et communications internes ont lieu en Français, ce qui ne nuit en rien à la capacité de l'organisme à fournir des services dans les deux langues officielles de la Province.

    Pour en savoir plus : le site Internet du World Trade Centre Winnipeg

    Le centre existe depuis 2012, et comme le souligne Radio-Canada il constitue un geste fort envers la communauté francophone locale en lui (re)donnant un statut d'égalité avec les anglophones :

    Le lancement officiel du World Trade Center (WTC) de Winnipeg, un centre de commerce mondial, s'est déroulé jeudi, dans le cadre de Centrallia 2012 qui se tient jusque vendredi au Centre des congrès de Winnipeg.

    L'implantation de ce centre de commerce, annoncée en avril dernier, vient élargir le mandat de l'Agence bilingue d'échanges commerciaux du Manitoba (ANIM), l'organisateur du forum international pour les PME Centrallia.

    Le WTC de Winnipeg travaillera dans les deux langues officielles du pays.

    Pour sa nouvelle présidente-directrice générale, Mariette Mulaire, il s'agit d'un moment important pour la communauté francophone.

    « C'est fort pour la communauté d'affaires, c'est très bien comme projet, mais c'est aussi symbolique pour la francophonie manitobaine, quand on pense à travers de quoi on est passé. »— Mariette Mulaire, PDG du WTC Winnipeg

    « Aujourd'hui, on peut célébrer le fait que l'on soit chargé d'un WTC qui est bilingue, la communauté d'affaires a accepté cela. C'est pas mal gros. Je suis tellement fière de cela, c'est vraiment quelque chose », se réjouit celle qui occupe également le poste de PDG de l'ANIM.

     

    La PDG de l'organisation joue notamment un grand rôle pour développer les réseaux francophones dans l'ouest Canadien, comme le souligne cet article :

    Mariette Mulaire est la présidente-directrice générale du World Trade Centre de WinnipegMariette Mulaire est la présidente-directrice générale du World Trade Centre de Winnipeg  Photo :  Courtosie WTC Winnipeg

    La présidente-directrice générale du World Trade Center de Winnipeg, Mariette Mulaire, reçoit le Prix d'excellence - Promotion de la dualité linguistique décerné par Graham Fraser, le commissaire aux langues officielles.

    « Elle a mis sur pied de nombreuses initiatives de développement économique et d'immigration francophone au nom de sa province, notamment la création et l'animation de Centrallia, le tout premier forum international interentreprises dans l'Ouest canadien », rappelle Graham Fraser dans son rapport.

    Il cite notamment le rôle clé qu'elle a joué dans la création du World Trade Center Winnipeg, qu'elle dirige depuis 2013.

    Depuis 2009, le Prix d'excellence - Promotion de la dualité linguistique est décerné à une personne ou à une organisation qui n'est pas assujettie à la Loi sur les langues officielles, mais qui se démarque par sa contribution à la promotion de la dualité linguistique au Canada ou à l'étranger, ou au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire au pays.

     Une Interview de Mariette Mulaire est disponible sur Radio Canada International

     

  • Commerce inter-Afrique : les Algériens misent sur la Côte d'Ivoire

    On a pu voir beaucoup d'articles sur la volonté présentée par les autorités Marocaine d’investir massivement en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale. C'est à présent au tour de l'Algérie de suivre cette stratégie, comme le montre cet article du monde :

     

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/05/04/les-entreprises-algeriennes-tatent-le-terrain-ivoirien_4626956_3212.html#xtor=AL-32280270

    Les entreprises algériennes tâtent le terrain ivoirien

    image: http://s1.lemde.fr/image/2015/05/04/768x0/4626955_7_4a1a_un-des-stands-de-l-algerie-a-la-foire_1487eef2e0da4679c986bcb9f2e8f652.jpg

    Un des stands de l'Algérie à la Foire internationale d'Abidjan.

    Invitée spéciale de la première édition de la Foire internationale d’Abidjan, qui se tient depuis le 29 avril jusqu’au 10 mai, l’Algérie n’était pas le pays le plus attendu. Mais les premiers visiteurs de la foire se sont tout de même longuement arrêtés devant la trentaine de stands déployés par l’Algérie à cette occasion. L’agroalimentaire, le tabac et le ferroviaire sont les secteurs que les Algériens ont voulu présenter pour leur premier contact avec les opérateurs économiques ivoiriens.

    L’importance du pavillon de l’Algérie à la foire d’Abidjan s’explique par la volonté des deux pays de renforcer leurs échanges commerciaux dont le volume est estimé à 10 milliards de francs CFA (environ 15 millions d’euros), soit 0,15 % du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire, selon le Centre ivoirien pour la promotion de l’investissement. Mais pour Ali Nasri, président de l’Association des exportateurs algériens, une nouvelle histoire économique et commerciale doit être créée entre les deux pays.

    Vous arrivez sur un terrain où le Maroc, en ce qui concerne l’Afrique du Nord, est fortement implanté. Qu’est-ce que l’Algérie propose de nouveau ?

    Tous les pays ont une chance en Côte d’Ivoire. En tout état de cause, le Maroc n’est pas le premier fournisseur du pays. Nous savons tous que la Côte d’Ivoire commerce principalement avec la France, la Chine, la Hollande et l’Allemagne. Le Maroc est donc loin. Nous sommes pour la compétition. L’Algérie a ses avantages, l’Algérie à une main-d’œuvre qualifiée, l’Algérie dispose d’une énergie qui est relativement moins chère qu’au Maroc. Nous avons une industrie lourde que nos frères marocains n’ont pas. Nous avons aussi une expertise industrielle que nous pouvons mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas les mêmes structures industrielles, nous n’avons pas la même vision et la même stratégie. Je dirais plutôt que nous sommes parfois complémentaires avec le voisin marocain.

    Quels sont les secteurs clés que vous visez ?

    L’Afrique de l’Ouest est peu industrialisée. Nous constatons que la Côte d’Ivoire a beaucoup d’avance sur ce plan. Mais il y a beaucoup de produits que la Côte d’Ivoire peut importer de l’Algérie. Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de considérer la Côte d’Ivoire comme un marché commercial mais plutôt de devenir un de ses partenaires. Cela fait très longtemps que nos politiques parlent d’intégration sud sud, de Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD). Nous sommes-là en tant qu’opérateurs économiques pour concrétiser cette volonté politique.

    En retour, qu’attendez-vous de la Côte d’Ivoire ?

    Nous voulons pouvoir établir une feuille de route ensemble. Nous avons un secteur du BTP qui est très important. Nous avons de grandes entreprises dans l’industrie pharmaceutique, dans l’industrie ferroviaire, dans l’agroalimentaire. Nous donc attendons donc d’échanger avec les éventuels partenaires ivoiriens.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/05/04/les-entreprises-algeriennes-tatent-le-terrain-ivoirien_4626956_3212.html#HHVhdLHeH09fh3tO.99