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économie - Page 11

  • Le 1er forum de la Francophonie économique a eu lieu à Dakar le 1 et 2 décembre

    Après le XVe sommet de la Francophonie la semaine dernière à Dakar c'était donc au tour du forum économique de se dérouler dans la capitale Sénégalaise. Il s'agit de promouvoir les échanges économiques entre les différents partenaires et membre de la Francophonie pour le bénéfice de tous, francophones du Nord comme francophones du sud. Pour le moment la francophonie économique n'est pas encore très étayée mais ce forum doit aider à la faire entrer dans une phase concrète. 

    En effet de plus en plus d'acteurs du monde francophone se rendent compte que le monde des affaires est un puissant levier pour rapprocher les peuples, à la manière du projet européen qui s'est basé sur le développement économique. Jacques Attali ne disait pas autre chose dans son rapport présenté en août dernier.

    (interview de Jacques Attali sur RFI à réécouter ici : http://www.rfi.fr/emission/20141127-jacques-attali-francophonie-peut-generer-million-emplois/)

    Pour en savoir plus sur la francophonie économique :

    http://www.forum-economique-francophonie.com/fr/accueil

    FRANCOPHONIE 2024 - UNE AMBITION COMMUNE

    Depuis un certain nombre d’années l’idée d’un Institut Économique de la Francophonie, chargé de faire un travail de collecte et d’homogénéisation de l’information économique francophone ainsi que de coordination des actions de soutien et d’influence, est en suspens. Cet Institut ne peut naître que s’il a le soutien d’un groupe de pays dont l’un se déclare prêt à l’accueillir, c’est-à-dire de prendre à sa charge la fourniture et l’entretien du siège et du personnel de service. Il conviendrait également de se mettre d’accord sur la définition de ses pouvoirs formels.

     

    Le Forum sera l’occasion de faire se rencontrer les acteurs économiques de l’espace francophone et d’évoquer les enjeux dont cette solidarité linguistique est porteuse pour les différents secteurs et pour l’économie toute entière, ainsi que ses perspectives de développement. Il permettra notamment d’évoquer les conditions économiques, financières et juridiques nécessaires à la construction d’une véritable Union économique francophone, et de mieux structurer les réseaux francophones économiques.

    UN ESPACE À 7,200 MILLIARDS DE DOLLARS – LE POIDS DES PAYS FRANCOPHONES

    Les espaces francophone et francophile disposent d’un potentiel économique majeur. Le français est aujourd’hui la sixième langue la plus parlée dans le monde, avec un nombre de locuteurs estimé à 230 millions de personnes (soit 4% de la population mondiale) en 2014 ; en 2050, ils pourraient être 770 millions. Le partage du français entre différents pays accroît les opportunités d’échanges commerciaux entre les entreprises de ces pays, et constitue donc un gisement potentiel de croissance. Si l’on ajoute aux pays francophones les pays francophiles, cet ensemble représente 16% du PIB mondial, avec un taux de croissance annuel moyen de 7%, et 14% des réserves mondiales de ressources minières et énergétiques.

  • Immigration, destins croisés Maroc-Canada

    L'immigration est toujours un parcours difficile. Il s'agit de quitter son pays, ses amis, sa famille pour partir découvrir une nouvelle culture et un nouveau lieu de vie. Heureusement aujourd'hui les moyens technologiques facilitent le contact avec le milieu d'origine et rendent la communication possible avec les êtres chers demeurés à distance. 

    Autre phénomène qui devient de plus en plus présent parmi les immigrants : les allers et retours entre différents pays. Aujourd'hui, l'expatriation n'est plus définitive et chacun peut vivre dans plusieurs pays selon ses envies et ses opportunités. Il est également possible de revenir à son pays natale après avoir appris beaucoup de son pays d'accueil. C'est l'un des effets positifs de la mondialisation. 

    Ci-dessous un reportage canadien sur les Marocain du monde : 


  • Visite officielle de François Hollande au Canada

    François Hollande effectue en ce moment la première visite officielle d'un chef d'état français au Canada depuis 27 ans et la première tout court dans l'ouest Canadien. Malgré ses difficultés sur la scène intérieur française le président qui arrive désormais à la moitié de son mandat cherche à renforcer les liens entre les deux puissances économiques francophones. Il tente également d'infléchir la politique très conservatrice et ultra-dangereuse que le Canada mène actuellement en matière de réchauffement climatique. La politique internationale étant pour l'instant le seul succès de la politique du président socialiste, on peut espérer qu'il mettra tout en oeuvre pour le Canada renoue avec les négociations sur le climat et devienne une force positive de changement.

    http://www.rfi.fr/france/20141102-france-francois-hollande-canada-visite-economie-petrole/

    C'est dans son fief électoral que le Premier ministre canadien accueille François Hollande. Banff avec sa vue à couper le souffle sur les montagnes Rocheuses, son parc naturel et son secteur de l'énergie en plein boom à quelques kilomètres.

    C'est du pétrole non conventionnel qu'on exploite dans l'Alberta. L'activité de cette province canadienne tire la croissance du pays. Elle cause de gros dégâts sur l'environnement, disent les écologistes, mais c'est bien un pays fou de pétrole que le président français va devoir amadouer, car François Hollande veut un succès à la conférence sur le climat à Paris. Amadouer, mais pas braquer. La France veut aussi renforcer ses liens économiques avec un pays qui a renoué avec la croissance.

    Enfin, la sécurité internationale, le terrorisme seront des thèmes forts. François Hollande s'exprimera au Parlement d'Ottawa. Un moment important, souligne l'Elysée, le discours du président interviendra deux semaines après la fusillade meurtrière.

     

    L'Alberta, puits de l'or noir canadien

    Cette province du Grand Ouest canadien est devenue un nouvel eldorado avec l'exploitation depuis la fin des années 1990 des sables bitumineux par fracturation hydraulique. Interdite en France, cette technique très polluante, également utilisée pour l'extraction du pétrole et du gaz de schiste, a fait la richesse de l'Alberta qui dispose des troisièmes plus grandes réserves de pétrole au monde dont l'essentiel est composé, justement, de ces sables bitumineux.

    En dix ans, l'Alberta a vu sa population augmenter de plus de 25 % et ses exportations ont fait un bond de 80 %. Des exportations qui reposent aux trois quarts sur les hydrocarbures principalement vers les États-Unis voisins. Calgary, la capitale de l'État, est ainsi devenue un centre financier prospère.

    Mais l'extraction de ces hydrocarbures dits non conventionnels nécessite de coûteux investissements et la tendance à la baisse du prix du pétrole pourrait rendre moins lucrative l'exploitation de ces sables, tandis que la mise au point de techniques d'extraction moins polluantes va augmenter leur prix de revient.