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Education - Page 7

  • Les lycées Français en pleine expansion, le cas de l'Amérique du Nord

    Les lycées français constituent le plus grand réseau mondial d'éducation et son pour cela plébiscité par de nombreux expatriés, bien au-delà des seuls français (ni même des seuls francophones). Le réseau continue à se développer et les écoles franco-autre pays sont également de plus en plus nombreuses. Petit point sur le phénomène en Amérique du Nord (USA et Canada)

    http://www.mlfmonde.org/Carnet-de-mission-L-ecole

    haque année, en novembre, mon agenda prévoit un périple nord-américain, centré sur la réunion annuelle des écoles et lycées français des États-Unis et du Canada. Il me donne l’occasion de visiter les établissements homologués qui ont choisi de travailler avec le réseau de la Mission laïque française.

    Et chaque année le périple s’allonge ; c’est que le réseau grandit : aujourd’hui, la Mlf est le partenaire de 20 établissements d’enseignement français sur 42 aux États-Unis. Comprendre les enjeux de leur avenir exige de déchiffrer sur place et avec eux les orientations que décident dans leur contexte ces établissements.

    Les États-Unis et le Canada comptent ensemble près de 350 millions d’habitants ; l’enseignement français y est porté par 52 établissements. Mais aux États-Unis, qui comptent rappelons-le 320 millions d’habitants, les 16 000 élèves qui suivent le programme français dans les 42 écoles françaises, représentent un peu moins d’un élève sur 3 000 scolarisés dans ce pays. Par comparaison, la proportion est d’environ 5 sur 100 au Liban, 2 sur 100 au Maroc, deux pays où la familiarité avec l’enseignement français reste, il est vrai, importante. Dans le pays qui demeure « le » donneur d’ordre culturel dans le monde, l’enseignement français constitue donc une offre très discrète, qui rend d’abord service à un public français. Fait plus notable, elle intéresse un public américain qui constitue plus de la moitié de l’effectif, plus des deux tiers dans les écoles partenaires de la Mlf, et qui est en augmentation régulière. Il mérite qu’on se penche sur sa motivation et ses choix.

    ... (la suite est sur le lien cité plus haut)

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130414.AFP9768/mission-laique-forte-demande-pour-l-education-a-la-francaise-dans-le-monde.html

    http://www.lepetitjournal.com/expat/articles/149580-mission-laique-francaise-l-education-a-la-francaise-sous-le-feu-des-projecteurs

    L’année 2013 marque pour la Mission laïque française (MLF) le renouvèlement de sa convention triennale avec le ministère de l’éducation nationale. A cet effet, l’organisation avait choisi de tenir son congrès du lundi 15 au jeudi 18 avril dernier, à Poitiers. Cette réunion est l’occasion de revenir sur la mission qui incombe à la MLF.

    Réseau de 125 établissements scolaires présents dans 45 pays dans le monde et intégrant 50.000 élèves, la MLF est une association à but non lucratif, agréée par le ministère de l’éducation nationale. Fondée au début du XXe siècle à l’initiative d’un instituteur et inspecteur des écoles ayant travaillé en Tunisie, à La Réunion et à Madagascar (Pierre Deschamps, 1873-1958), la Mission laïque française visait à "faire contrepoids à l’enseignement diffusé par les congrégations religieuses". Née au Liban, elle s’est très vite étendue au Proche-Orient, mais aussi dans le Golfe. Regroupant 60% de ses établissements en Méditerranée, l’association s’est développée plus récemment aux Etats-Unis, en Asie et en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, avec les écoles d’entreprise et la récente entrée du lycée français de Toronto, pas loin de la moitié des établissements français de la MLF se trouvent en Amérique du Nord. Les programmes de ces établissements sont homologués par le ministère de l'Éducation nationale.

     

    La MLF ne doit pas être confondue avec l’Agence française pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE). Cette dernière concerne principalement les ressortissants français, alors que la "Mission accueille à 80% des élèves originaires des pays où elle est implantée, mais aussi des ressortissants français en l’absence d’établissement de l’AEFE, ainsi que des étrangers tiers", apprend-t-on sur le site du Nouvel Observateur.