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Education - Page 6

  • Les journaux français cherchent à s'implanter en Afrique

    Nous en parlions i y a quelques mois, l'Afrique représente l'avenir des médias francophones. Les groupes de presse sont nombreux à chercher à s’implanter sur le continent. Certains se sont constitués depuis plusieurs décennies et connaissent désormais un rayonnement panafricain comme le magazine Jeune Afrique. D'autres se sont développés dans les années 2000, à l'image d'une pléthore de chaînes de télévisions et magasines : Africanews,  notreafrik, France24, TV5 monde...

    Aujourd'hui c'est le journal Le Monde qui lance son édition Africaine, afin de satisfaire ses nombreux lecteurs africains et de s'ancrer dans la mondialisation. Il suit ainsi les traces d'autres journaux français, tel que le point.

    L'analyse de Jeune Afrique

    fin d'élargir son audience, le groupe de presse français lance un site consacré à l'actualité du continent, aussi bien politique, qu'économique, culturelle ou sportive.

    Coups d'État, guerres, pandémies, terrorisme... L'Afrique vue par Le Monde, c'est encore souvent un peu répétitif et réducteur. Difficile d'y lire l'émergence du continent. "Notre couverture de l'actualité est bonne, mais elle n'est pas suffisante. C'est tout le sens de la création du Monde Afrique", reconnaît Serge Michel, responsable de cette nouvelle plateforme éditoriale qui est lancée officiellement ce mardi 20 janvier. Ce site internet, qui mettra aussi l'accent sur l'économie, la culture et le sport, en mêlant formats courts, reportages, portfolios et vidéos, devrait prendre le contre pied de l'afropessimisme dont les médias français ont été les premiers promoteurs.

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    Le Monde Afrique :

    Le Monde lance mardi 20 janvier un nouveau média, 100 % numérique : Le Monde Afrique, consacré à l’actualité et aux débats du continent. Les internautes ont désormais le choix, sur le site du Monde, entre l’édition globale (édition actuelle) et l’édition Afrique, qui comprend des contenus africains mais aussi une sélection d’articles du Monde et du Monde.fr, d’où sa devise : « Toute l’Afrique et le meilleur du Monde. »

     

    Deux raisons ont présidé à cet investissement important. D’abord, Le Monde, comme son nom l’indique, a vocation à être un média francophone mondial

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    Ensuite, le site Lemonde.fr accueille déjà chaque mois plus d’un million de visiteurs uniques en provenance d’Afrique (15 millions de pages vues). Ces lecteurs exigeants méritent une couverture indépendante et rigoureuse des 54 pays du continent, parfois considérés comme la dernière frontière de la mondialisation, de la création, de la démocratie ou de l’entrepreneuriat.
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    Le point Afrique :

    Loin d'une exhaustivité souvent macabre et inutile parce que juste descriptive et sans valeur ajoutée,Le Point Afrique donne des informations d'actualité signifiantes, c'est à dire capables de donner une idée précise du risque politique attaché à un pays, à une sous-région. 

    Dans le prisme de ce site qui revendique haut et fort son africanité, un pays est regardé comme un terrain d'échanges, d'investissements et de partenariat. La zone couverte va du Maroc à l'Egypte, de la Tunisie à l'Afrique du Sud avec, à chaque fois que c'est nécessaire, l'analyse d'un spécialiste.

     

     

     

     

     

  • Les enfants syriens réfugiés au Liban trouvent un certain réconfort dans l'apprentissage du Français

    Un article intéressant dans la version Française du site Slate sur les efforts mis en place par les bailleurs de fond internationaux pour permettre aux enfants Syriens d'oublier la guerre dans leur pays d'origine et de retrouver le chemin de l'école. Pour les bailleurs de fond il s'agit également de permettre aux enfants de devenir les reconstructeurs de la Syrie de demain et d'ouvrir leur horizon vers la communauté internationale :

    http://www.slate.fr/story/95287/liban-francais-enfants-syriens 

    Au Liban, le français est un passage obligé pour les enfants syriens

    Des enfants réfugiés syriens dans une école de l'Unicef dans la plaine de la Bekaa, en octobre 2014. REUTERS/Mohamed Azakir

    Des enfants réfugiés syriens dans une école de l'Unicef dans la plaine de la Bekaa, en octobre 2014. REUTERS/Mohamed Azakir

    ans un pays où plus de 70% des écoles publiques assurent un enseignement en français, les réfugiés syriens n’ont qu’un seul choix pour poursuivre leur scolarité: apprendre la langue de Molière. Un défi que les ONG locales et occidentales tentent de relever.

    «Est-ce que ces mots en lettres latines correspondent à ces termes en arabe?», demande à demi-voix Abou Hamza[1] à l’un de ses clients, en lui taillant la barbe.

    Dans un salon de coiffure de la banlieue nord de Beyrouth, ce barbier syrien, réfugié depuis trois ans au Liban, conserve un bout de papier dans sa poche qu’il sort de temps en temps. Entre deux coupes, il vérifie le sens des mots traduits de l’arabe à l’aide du traducteur en ligne Google. Depuis que son fils de 8 ans est scolarisé au Liban,  cet habitant de Homs accompagne comme il le peut son enfant dans l’apprentissage du français.

    «On ne peut pas toujours se fier aux traductions sur Internet. Je ne veux pas que mon fils échoue à cause de la langue. Cela fait deux ans qu’il est à l’école et tout se passe plutôt bien», confie-t-il.

    Au Liban, quand ils arrivent à trouver une place dans les écoles submergées, les réfugiés syriens se heurtent à un obstacle d’un type différent.

    Maths, bio, physique enseignées en français

    Langue officielle dans l’enseignement national, à côté de l’arabe et de l’anglais, le français –pratiqué par 45% à 55% de la population– est encore largement répandu dans les écoles du pays, même s’il a globalement perdu du terrain dans la seule société francophone du Machrek arabe. Les principales matières scolaires (maths, biologie, physique, etc.) sont encore dispensées dans la langue de l’ancienne puissance mandataire, ou, dans une moindre fréquence, en anglais.

    Selon les estimations, entre 70% et 80% des écoles publiques assurent aujourd’hui un enseignement francophone.

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  • Le prix Sakharov 2014 décerné par le Parlement Européen au docteur congolais Denis Mukwege

    Chaque année le Parlement Européen décerne à Strasbourg son prix Sakharov pour récompenser une grande femme ou un grand homme ayant œuvré pour la paix et le bien commun. Cette année c'est le gynécologue de l'Est du Congo, Denis Mukwage, qui a été récompensé pour son engagement en faveur des femmes et de sa lutte implacable contre le viol et la violence qui ont ravagé et ravagent toujours la région des grands lacs. En 2012 il avait été victime d'un attentat dans son hôpital et n'en n'avait réchappé que de justesse. Les femmes de la région s'était alors mobilisé pour lui permettre d'être soigné en Belgique. Une fois guéri le docteur s'en était retourné vers sa ville de Bukavu pour reprendre son combat, non sans avoir mené une campagne de sensibilisation vers les pays du nord, campagne alors largement relayée dans la presse.

    http://www.lalibre.be/actu/international/le-medecin-congolais-denis-mukwege-laureat-du-prix-sakharov-2014-5446987e3570fe7cfbf75f96

    Le Parlement européen a décerné mardi son prix Sakharov 2014 de la liberté de pensée au gynécologue congolais et défenseur des droits de l'homme Denis Mukwege.

    Denis Mukwege est le fondateur de la clinique de Panzi à Bukavu où il traite les victimes de viols (collectifs) commis dans l'est du Congo, en proie à de graves troubles depuis des années. En 2012, il avait survécu à une tentative d'assassinat.

    Le lauréat a été préféré aux deux autres finalistes, le mouvement ukrainien EuroMaidan et l'activiste des droits humain azerbaïdjanaise Leyla Yunus.

    Le prix Sakharov est attribué depuis 1988 par le Parlement européen à une personnalité ou une organisation pour ses mérites dans la défense des droits humains, la liberté d'expression et de l'Etat de droit.

    L'an dernier, c'est la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai qui avait été décorée de cette distinction. Elle a reçu la semaine dernière le prix Nobel de la Paix.

     

     

     

    "Ce prix est un signal pour dire à ces femmes qu'elle ne sont pas abandonnées" (Mukwege)

     

     

     

    "Je suis très reconnaissant aux représentants des pays européens pour avoir mis les projecteurs sur la tragédie humaine de l'Est du Congo", a réagi mardi le Dr. Denis Mukwege, prix Sakharov pour la liberté de l'esprit décerné par le Parlement européen, dans un communiqué. "Ce prix n'aura de signification que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix", a-t-il lancé aux autorités européennes. "C'est avec une grande humilité que j'ai appris aujourd'hui notre sélection pour le prix Sakharov par les élus des Nations de l'Union Européenne", a réagi le médecin congolais, célèbre pour son aide aux femmes violées dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC).

    "A ce moment, nos pensées vont directement aux victimes et aux survivantes de la violence sexuelle partout dans le monde, et spécialement celles de la République Démocratique du Congo (RDC). Le prix Sakharov est un signal fort pour dire à ces femmes qu'elles ne sont pas abandonnées à leur propre sort et que le monde les écoute. Ce prix est enfin un message d'encouragement et d'espoir pour tous ceux qui luttent pour la promotion des droits de l'homme, pour la paix et la démocratie en RDC et à travers le monde."

    Le gynécologue a enfin appelé l'Europe à oeuvrer en faveur de la paix en RDC. "Si ce prix peut catalyser l'avènement d'une paix durable à l'est de la RDC et contribuer à mettre fin à la tragédie des femmes Congolaises et des femmes en situation de conflit armé en général, nous serons ravis. Mais la situation sécuritaire ne fait que se dégrader dans les Provinces de l'est. Il y a urgence à agir! Ce prix n'aura de signification que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix, la justice et la démocratie."

     

    reportage vidéo :


     


    Le docteur Mukwege donnant une conférence à Stockholm en 2012