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Education - Page 5

  • Concours Aperau : Le challenge inter-universitaire des facultés d'urbanisme 2015 vient d'avoir lieu à Bruxelles

    http://www.aperau.org/challenge-etudiant.html

    Chaque année les étudiants des institutitions membres de l'APERAU sont invités à participer à un concours d'émulation, le Challenge interuniversitaire. Ce concours est présentement organisé dans deux des trois sections régionales de l'APERAU. Le Challenge interuniversitaire pour la section France-Europe se tient depuis 1990 tandis que celui de l'Afrique-Maghreb-Orient a été lancé plus recémment, en 2010. Le Challenge APERAU Amériques est à venir.

    Dans le cadre du Challenge, des équipes de 4 étudiants -- chacune représentant un membre de l'APERAU -- sont amenées à se pencher sur une problématique d'urbanisme concrète qui est divulguée aux participants le premier jour de la semaine du Challenge. Les rencontres avec les élus, les administrateurs locaux et d'autres acteurs impliqués sur le territoire accompagnent le travail d'analyse mené par les équipes. Les projets étudiants sont ensuite présentés devant un jury composé généralement d’universitaires, professionnels de l’urbanisme et d’élus. L’institut dont l'équipe remporte le premier prix organise l’édition suivante du Challenge en partenariat avec les acteurs publics locaux et la section régionale de l'APERAU.

    Cette année l'organisateur était l'Institut Supérieur d'Urbanisme et de Rénovation Urbaine (ISURU) de Bruxelles

    http://www.isuru.be/actu/challenge-aperau/

    Notre institut a remporté en 2014 le challenge inter-universitaire de l’APERAU (Association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme) organisé à Créteil par l’Institut d’Urbanisme de Paris et il nous revient d’organiser le challenge à Bruxelles cette année.

    Nous nous réjouissons d’accueillir les 8 équipes qui ont relevé le challenge et de pouvoir nous mesurer à elles dans l’esprit d’émulation qui caractérise cette épreuve.

    Bienvenue aux étudiants de IATEUR – Reims ; IAUL – Lille ; IGARUN – Nantes ; IUAPS – Paris IV Sorbonne ; IUG – Grenoble ; IUP – Marne-la-Vallée ; Polytech – Tours et UNIL – Lausann

  • Le Maroc invesitit tout azimut vers l'Afrique Subsahrienne

    Si les relations entre le Maroc et l'Europe se sont parfois avérées quelque peu tendues ces dernières années, celles entre le Royaume Chérifien et ses voisins du Sud sont en pleine expansion.

    http://afrique.lepoint.fr/economie/investissements-comment-le-maroc-s-y-prend-avec-l-afrique-08-12-2014-1887928_2258.php

    "

    Globalement, et malgré la forte présence dans certains secteurs tels que la finance et les télécoms, la présence marocaine en Afrique demeure faible. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne représentent à peine 7 % des exportations du Maroc et 2,6 % du commerce marocain. Les échanges commerciaux du royaume avec l'Afrique ont certes augmenté ces dernières années de 20 %, soit une hausse de plus de 1,5 milliard de dollars, mais sont limités par rapport à d'autres acteurs de poids sur le continent. Le Maroc exporte entre autres des produits alimentaires (37 %), chimiques (20 %), machines et matériels de transport (21 %). Le pays importe des combustibles (51 %), des minerais et métaux (14 %) et des produits alimentaires (10 %). Deuxième investisseur interne du continent après l'Afrique du Sud, les IDE du Maroc en Afrique subsaharienne se montent à 360 millions de dollars en 2009... Loin derrière la Chine avec ses 44 milliards de dollars..."

    Le Maroc est très dynamique économiquement et constitue l'une des premières puissances du continent, ce qui donne la possibilité aux dirigeants du pays de mettre une nouvelle politique d'expansion et de valorisation des liens existants, notamment via la Francophonie. Le Maroc cherche également à obtenir un nouveau statut de pays émergent qui compte sur la scène international. Il vise donc à développer ses liens économiques, mais également culturels et scientifiques. D'où des incitants pour les entreprises à investir vers les autres pays africains, le tout sous la houlette de la famille royale qui voit d'un bon œil le développement des réseaux diplomatiques panafricain. De plus, si la France et l'Europe sont ses premiers partenaires économiques, l'Afrique est la première source de croissance.

    Les banques marocaines tirent ainsi les investissements sur le contienent :

    http://www.rfi.fr/emission/20150307-maroc-kettani-pdg-attijariwafa-bank/

    "le Grand Invité de l’Economie RFI-Jeune Afrique est Mohamed El Kettani, le PDG d'AttijariWafa Bank, la première banque marocaine. En réponse aux questions de Frédéric Maury (Jeune Afrique) et de Jean-Pierre Boris (RFI), Mohamed El Kettani s’explique sur les bonnes performances de sa banque dans un contexte marocain et régional difficile. Le financier marocain est aussi interrogé sur l’adaptation de la banque qu’il dirige depuis 2007 aux nouvelles normes bancaires internationales."

    http://www.afriqueexpansion.com/relations-economiques-marocafrique-subsaharienne/10907-relations-economiques-marocafrique-subsaharienne-vers-des-investissements-strategiques.html

    "...

    Pour Guy Gweth, les opportunités se trouvent dans des secteurs connus mais approchés sans trop de risques. Il y a d’abord l’exploration et l’exploitation du pétrole, un secteur qui recèle un potentiel «providentiel» puisque le continent cumule 12% des réserves mondiales en pétrole. Puis les Technologies de l’Information et de la communication (TIC) que pourraient valablement dominer certaines entreprises marocaines, bien assises sur le plan de l’expertise. Le Bâtiment et les Travaux Publics (BTP) sont également d’une grande importance car la crème du business s’y trouve. «Il faut savoir que plusieurs pays notamment la Côte-d’Ivoire, le Nigeria et le Gabon ont adopté des plans d’émergence. Et ces plans veulent automatiquement dire de lourdes infrastructures à mettre en place : des autoroutes, des aéroports, des zones industrielles, etc. C’est un secteur à ne pas rater !»

    C’est aussi le cas de l’agroalimentaire puisque, rappelle l’expert, « la classe moyenne dans le continent est parmi les plus importantes au monde avec près de 340 millions de personnes. Cette classe, en plus de consommer, investit aussi et d’ici 2050, l’Afrique devrait peser 2 milliards de personnes. Automatiquement, la classe moyenne va nettement s’élargir et les habitudes de consommation vont également changer. Une opportunité affriolante pour les spécialistes de l’agroalimentaire »

    ..."

    Le Maroc cherche également à développer les réseaux d'enseignements en lien avec l'Afrique :

    http://www.lavieeco.com/news/societe/15-000-etudiants-africains-font-leurs-etudes-superieures-au-maroc-19315.html

    "L’université marocaine attire de plus en plus d’étudiants africains. En cette saison scolaire 2010/2011, ils sont 7000, parmi 9 000 étudiants étrangers, à être inscrits dans les établissements publics selon l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI). Ils seraient autant, sinon plus, dans les établissements supérieurs privés. Pas de chiffres officiels, mais selon certaines estimations on évalue leur nombre à 8 000. 
    Il faut dire que le Maroc présente plus d’un atout pour ces étudiants. Au lieu d’opter pour l’Europe où les études même gratuites engendrent des frais rédhibitoires, sans parler des tracasseries administratives - souvent dissuasives- pour l’obtention du visa notamment, ces étudiants préfèrent le Maroc, pays musulman (un critère décisif pour certains de ces étudiants), ouvert, et, le plus important, doté d’infrastructures universitaires de haut niveau. Le Maroc abrite en effet 15 universités, cinq facultés de médecine et de pharmacie et plusieurs grandes écoles d’ingénieurs, de management ou d’architecture, aux standards internationaux.  "

     La francophonie est le lien, le liant de tous ces échanges. L'éducation supérieur au Maroc est en effet en Français, comme dans la plupart des pays africains. Et la demande des parents est très forte pour que leurs enfants suivent un enseignement en Français. Le premier ministre marocain et le ministre des affaires étrangères français ont d'ailleurs annoncé un plan pour offrir des filières bilingues Français - Arabe à 160.000 lycéen et ainsi soulager la pression sur les lycées français qui ne peuvent pas faire face à la demande.

    Mais tout n'est pas parfait dans cette volonté d'expansion du royaume. Certains syndicalistes marocains s'inquiètent devant l'ampleur et la nature des échanges :

    http://cadtm.org/MarocAfric-ou-l-investissement

    ...

    Comme nous l’avons mentionné au début, la présence économique marocaine en Afrique profite d’abord à la « galaxie royale » composée d’entreprises appartenant au roi Mohammed VI et son oligarchie. L’investissement marocain en Afrique subsaharienne à trois implications pour le Maroc. Primo, la persistance du mélange entre l’argent public et privé. Ceci s’est manifesté en février dernier lors de la visite du roi à quatre pays africains (Mali, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry et Gabon). Lors de ce périple de 20 jours, la confusion persiste entre le rôle de chef d’Etat et d’homme d’affaire qu’il incarne. On ne savait pas si c’était le businessman en prospection de nouveaux marchés ou l’homme politique qui était en mission diplomatique. Ce mélange des genres se pose aussi pour des membres du gouvernement actuel, spécialement My Hafid Alami, ministre du commerce et de l’industrie. Cet homme d’affaires détient la société Saham, géant de l’assurance au Maroc et dans le reste de l’Afrique. Dans le même ordre d’idée, le choix des entreprises privées qui ont accompagné le roi pose plusieurs questions : le régime favorise-t-il des entreprises qui lui sont proches au détriment d’autres entreprises ? « Le Maroc a, en effet, combiné le lobbying politique avec l’aide au développement et l’incitation des opérateurs privés à trouver des partenariats en Afrique », souligne Nezha Alaoui dans une note de l’Institut français des relations internationales.

     

    ...

     

  • L'école francophone va pouvoir s'agrandir au Yukon

    Le Yukon est un territoire aux confins de l'immensité boréale du Canada. Sa Capitale Whitehorse est situé à des centaines de kilomètres de tout centre urbain et le territoire ne compte que très peu d'habitants, moins de 30.000. Cela n'empêche pas la communauté francophone locale d'être très dynamique et de revendiquer ses droits comme partout au Canada. 

    Ces dernières semaines une affaire anime particulièrement le Yukon : faut-il créer une nouvelles école francophone pour permettre à tous les enfants des habitants du territoire qui le souhaitent de poursuivre les études en Français, l'école Emilie Tremblay étant totalement saturée. Face à l'accroissement du nombre d'élève, une autre question se pose : qui sont les élèves ayant droits à l'éducation en Français ? Tous ceux qui le souhaitent ? ceux dont les parents sont francophones et parlent toujours le français ? Et quid des immigrants dont le français est la langue véhiculaire mais non la langue maternelle. Ce sont autant de question dont la cours constitutionnelle va devoir se saisir. 

    Pour le moment, une décision est d'ors et déjà prise : une nouvelle école secondaire francophone sera construite à Whitehorse. 

    http://ici.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2015/01/28/007-yukon-appuie-ecole-secondaire.shtml

    120606_l24lt_ecole_emilie_3_tremblay_6.jpg

    Le nouveau ministre de l'Éducation du Yukon Doug Graham affirme qu'il veut travailler de concert avec la communauté francophone pour qu'une nouvelle école secondaire soit construite rapidement à un coût raisonnable.

    Doug Graham a rencontré pour la première  fois mercredi des représentants de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY).

    Le projet d'école secondaire doit selon lui aller de l'avant, peu importe le jugement de la Cour suprême du Canada qui se penche actuellement sur le financement de l'éducation en français au territoire et l'admission des non-ayants droit.

    L'avis du ministre est accueilli à bras ouverts par Ludovic Gouaillier qui préside le CSFY. « Je pense que c'est une bonne nouvelle pour les parents et les élèves francophones », affirme-t-il. 

    L'École Émilie-Tremblay de Whitehorse, l'unique école francophone du territoire, n'a pas assez de place pour accueillir tous ses élèves du primaire et du secondaire. Le CSFY a donc entamé un recours judiciaire il y a quelques années pour assurer la construction d'un nouveau bâtiment.

    Le ministre et le président du CSFY estiment aussi que le dossier examiné par le plus haut tribunal du pays concernant les enfants non-ayants droit ne suscite pas trop la controverse au Yukon.

    « Le pourcentage de non-ayants droit à l'école est faible. [Beaucoup] sont des immigrants francophones »,  explique M. Gouaillier.

    Les discussions à propos d'un site potentiel pour la nouvelle école secondaire francophone de Whitehorse se poursuivent et l'idée de rattacher l'établissement à l'école anglophone a depuis été laissée de côté.

    Qui sont les ayants droit ?

    Selon l'article 23 de la Charte des droits et libertés, un enfant a droit à l'éducation dans une école francophone s'il remplit un des critères suivants:

    • Le français est la langue maternelle encore comprise d'au moins un de ses parents
    • Au moins un de ses parents a reçu son enseignement primaire en français au Canada
    • Au moins un de ses frères ou une de ses soeurs reçoit ou a reçu son éducation primaire en français au Canada