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Démographie - Page 6

  • L'agglomération de Montréal passe les 4 millions d'habitants

    Depuis quelques années le flot migratoire vers le Québec est de plus en plus important. L'agglomération du grand Montréal en est la première bénéficiaire et sa population augmente régulièrement et de façon importante, comme le montre cette article paru dans la presse :

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    "Selon de nouvelles données publiées par Statistique Canada, mercredi, la population de la région métropolitaine de Montréal comptait 4 027 100 personnes au 1er juillet 2014.

    Ce chiffre correspond au nombre de citoyens estimés qui vivaient au 1er juillet dans l'une des quelque 90 municipalités qui composent la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal.

    Le grand Toronto a aussi franchi un seuil historique, au cours des derniers mois. La RMR de Toronto a dépassé la barre des 6 millions de citoyens, atteignant 6 055 700 personnes au 1er juillet.

     

    Les régions métropolitaines de Toronto, de Montréal et de Vancouver voient même leur population augmenter plus rapidement que la moyenne de la croissance des grands centres aux États-Unis.

    Entre le 1er juillet 2013 et le 30 juin 2014, le taux de croissance de la population des RMR du pays (+1,4%) a largement dépassé celui des régions situées à l'extérieur des grands centres (+0,4%), fait savoir Statistique Canada.

    Les nouvelles statistiques rendues disponibles en journée sont sans équivoques: les grands centres voient leur population croître en raison de l'immigration (+1% entre 2013 et 2014), alors que l'apport migratoire demeure minime dans les régions (+0,2% pendant la même période)..."

  • Forte croissance de la population en Guyane, mais un peu moins rapide qu'auparavant

    L'insee publie aujourd'hui un dossier sur la population guyanaise qui continue à connaître l'un des plus forts taux de croissance du continent américain malgré une émigration de plus en plus marqué vers la métropole. 

    http://www.insee.fr/fr/insee_regions/guyane/themes/insee-dossier/ind_02/ind_02.pdf

    Au 1er janvier 2012, 239 650 habitants résident en Guyane. La population guyanaise compte près de 27 000 personnes de plus qu’en 2007. Entre 2007 et 2012, la population a chaque année augmenté de + 2,4 %. Même si la Guyane demeure la région française la plus dynamique en terme de croissance démographique, le rythme ralentit nettement. En effet, entre 1999 et 2007, la population augmentait chaque année de + 3,9 %. 

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    Un autre article plus ancien :

    http://www.insee.fr/fr/insee_regions/guyane/themes/ae_bilan/aes76gy/aes76gy_16.pdf

    Au 1er janvier 2012, 239 500 personnes vivent en Guyane. La croissance démographique demeure importante et largement supérieure au niveau national. La natalité reste soutenue et la mortalité continue de diminuer. Le nombre de mariages célébrés est en hausse contrairement au nombre de pacs conclus. Au 1er janvier 2012, la population de la Guyane est estimée à 239 450 habitants, soit 5 320 personnes de plus qu’au 1er janvier 2011. Depuis 1999, le taux de croissance annuel moyen est de 3,5 %. La croissance démographique de la Guyane demeure près de six fois plus élevée que le niveau national (+ 0,6 %). Le solde naturel est le premier moteur de cette croissance; il contribue pour les trois quarts à l’augmentation de la population; le quart restant est dû au solde migratoire. Une population toujours jeune En vingt ans, la structure de la population n’a pas évolué. Au 1er janvier 2012, 44 % des habitants ont moins de 20 ans, 52 % ont entre 20 et 64 ans et seulement 4 % de la population a plus de 65 ans. L’âge médian est de 23 ans, contre 39,4 ans en France métropolitaine. L’indice de vieillissement est très faible (0,1) et stable depuis 1992. Il a doublé en Martinique et Guadeloupe pour atteindre respectivement 0,6 L’âge moyen des mères à l’accouchement est de 28,2 ans, soit deux ans de moins qu’en France métropolitaine. Une mortalité en baisse mais une mortalité infantile toujours élevée Le taux de mortalité continue de baisser, signe que la Guyane poursuit sa transition démographique. Avec 3 décès pour 1 000 habitants, la Guyane est la région française ayant le plus faible taux de mortalité. Le nombre de décès domiciliés en 2012 est estimé à 812, soit 98 de plus qu’en 2011. Le taux de mortalité reste encore très élevé avec 10,1 décès d’enfants de moins de un an pour 1 000 naissances vivantes. Le niveau national est presque trois fois inférieur (3,4 décès d’enfants de moins de un an pour 1 000 naissances vivantes). Démographie Le taux de mortalité continue de baisser Les indicateurs démographiques Source: Insee, estimations de population, statistiques d’état civil et 0,5 en 2012. Contrairement à la Martinique et à la Guadeloupe qui connaissent un vieillissement de leur population, la Guyane reste un département très jeune. Maintien de la forte fé- condité Le nombre de naissances domiciliées en 2012 est estimé à 6 422, soit 163 bébés de plus que l’année précédente. La hausse du nombre de naissances qui s’opère depuis plus de dix ans résulte d’une forte fécondité, notamment aux jeunes âges et de la hausse du nombre de femmes en âge de procréer (elles étaient 44 000 en 1999, elles sont 64 000 en 2012). L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) se maintient à 3,4 enfants par femme ce qui fait de la Guyane la région française la plus dynamique sur le plan de la fécondité. Depuis le pic atteint en 2005 avec 4,4 enfants par femme, l’ICF baisse. 

  • L'école francophone va pouvoir s'agrandir au Yukon

    Le Yukon est un territoire aux confins de l'immensité boréale du Canada. Sa Capitale Whitehorse est situé à des centaines de kilomètres de tout centre urbain et le territoire ne compte que très peu d'habitants, moins de 30.000. Cela n'empêche pas la communauté francophone locale d'être très dynamique et de revendiquer ses droits comme partout au Canada. 

    Ces dernières semaines une affaire anime particulièrement le Yukon : faut-il créer une nouvelles école francophone pour permettre à tous les enfants des habitants du territoire qui le souhaitent de poursuivre les études en Français, l'école Emilie Tremblay étant totalement saturée. Face à l'accroissement du nombre d'élève, une autre question se pose : qui sont les élèves ayant droits à l'éducation en Français ? Tous ceux qui le souhaitent ? ceux dont les parents sont francophones et parlent toujours le français ? Et quid des immigrants dont le français est la langue véhiculaire mais non la langue maternelle. Ce sont autant de question dont la cours constitutionnelle va devoir se saisir. 

    Pour le moment, une décision est d'ors et déjà prise : une nouvelle école secondaire francophone sera construite à Whitehorse. 

    http://ici.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2015/01/28/007-yukon-appuie-ecole-secondaire.shtml

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    Le nouveau ministre de l'Éducation du Yukon Doug Graham affirme qu'il veut travailler de concert avec la communauté francophone pour qu'une nouvelle école secondaire soit construite rapidement à un coût raisonnable.

    Doug Graham a rencontré pour la première  fois mercredi des représentants de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY).

    Le projet d'école secondaire doit selon lui aller de l'avant, peu importe le jugement de la Cour suprême du Canada qui se penche actuellement sur le financement de l'éducation en français au territoire et l'admission des non-ayants droit.

    L'avis du ministre est accueilli à bras ouverts par Ludovic Gouaillier qui préside le CSFY. « Je pense que c'est une bonne nouvelle pour les parents et les élèves francophones », affirme-t-il. 

    L'École Émilie-Tremblay de Whitehorse, l'unique école francophone du territoire, n'a pas assez de place pour accueillir tous ses élèves du primaire et du secondaire. Le CSFY a donc entamé un recours judiciaire il y a quelques années pour assurer la construction d'un nouveau bâtiment.

    Le ministre et le président du CSFY estiment aussi que le dossier examiné par le plus haut tribunal du pays concernant les enfants non-ayants droit ne suscite pas trop la controverse au Yukon.

    « Le pourcentage de non-ayants droit à l'école est faible. [Beaucoup] sont des immigrants francophones »,  explique M. Gouaillier.

    Les discussions à propos d'un site potentiel pour la nouvelle école secondaire francophone de Whitehorse se poursuivent et l'idée de rattacher l'établissement à l'école anglophone a depuis été laissée de côté.

    Qui sont les ayants droit ?

    Selon l'article 23 de la Charte des droits et libertés, un enfant a droit à l'éducation dans une école francophone s'il remplit un des critères suivants:

    • Le français est la langue maternelle encore comprise d'au moins un de ses parents
    • Au moins un de ses parents a reçu son enseignement primaire en français au Canada
    • Au moins un de ses frères ou une de ses soeurs reçoit ou a reçu son éducation primaire en français au Canada