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Démographie - Page 7

  • Bilan démographique de la France 2014, plus de bébés et toujours moins de migrants

    L'insee vient de publier l'état de la population de la France au 1er janvier 2015. Le pays compte désormais 66,3 millions d'habitants, quelques 300.000 personnes de plus qu'auparavant. La plupart de la croissance est le fait du solde naturelle, c'est à dire la différence entre le nombre de naissances (813.000) et le nombre de décès (555.000). 

    Lire le rapport de l'Insee

    "Au 1er janvier 2015, la France compte 66,3 millions d’habitants : 64,2 millions en France métropolitaine et 2,1 millions dans les cinq départements d’outre-mer. C’est environ 300 000 personnes de plus qu’un an auparavant, soit une hausse de 0,4 %.

    Cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès. L’année 2014 est marquée par une natalité stable mais toujours dynamique (813 000 naissances hors Mayotte), et par des décès moins nombreux qu’en 2012 et 2013 (555 000 décès hors Mayotte). De ce fait, le solde naturel est plus élevé que les deux années précédentes. L’espérance de vie, qui avait marqué le pas, repart à la hausse. L’indicateur conjoncturel de fécondité, toujours un des plus élevés d’Europe, reste stable.

    En 2014, 241 000 mariages ont été célébrés en France : 231 000 entre personnes de sexe différent, 10 000 entre personnes de même sexe. La légère augmentation des mariages entre 2013 et 2014 (+ 2 400) est portée par les mariages de personnes de même sexe. Le nombre de Pacs, après avoir fortement baissé en 2011, augmente de nouveau dès 2012 pour atteindre 168 000 déclarations en 2013. Conséquence probable de l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, le nombre de déclarations de Pacs de personnes de même sexe a diminué entre 2012 et 2013, passant de 7 000 à 6 000 déclarations."

  • Bilan démographique du Québec 2013

    Statistique Québec a publié son recueil annuel d'analyse démographique de la belle province. Contrairement à ce qui avait était annoncé au début du millénaire il ne devrait pas y avoir de déclin démographique avant de nombreuses années du fait d'une natalité plus forte qu'auparavant et une immigration de plus en plus soutenue. La province pourra donc à l'avenir continuer à être le chantre de la francophonie en Amérique du Nord.

    Le rapport est à lire sur :

    http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/bilan2014.pdf

     

    résumé :

    Évolution, mouvement et structure

    par âge de la population

    • La population du Québec est estimée à 8 179 000

    personnes au 1er janvier 2014, en regard de

    8 116 100 au début de 2013. L’augmentation

    de 62 900 habitants correspond à un taux d’accroissement

    annuel de 7,7 pour mille (0,77%).

    Ce taux connaît un repli depuis le sommet de

    11,0 pour mille enregistré en 2009, indiquant un

    ralentissement de la croissance de la population

    québécoise. Au 1er juillet 2014, la population est

    estimée à 8 214 700 personnes et affiche une

    croissance un peu moins rapide qu’au cours

    des six premiers mois de l’année 2013.

    • Le gain de près de 63 000 habitants enregistré

    par le Québec en 2013 résulte d’un accroissement

    naturel (naissances moins décès) d’un peu

    moins de 28 000 personnes, d’une migration

    nette d’un peu plus de 33 000 personnes et de

    près de 2 000 résidents non permanents supplé-

    mentaires (solde). Les composantes migratoires

    apparaissent donc comme le principal moteur

    de la croissance de la population du Québec en

    2013, comme c’est le cas depuis 2001.

    • La croissance de la population québécoise est

    inférieure à celle du Canada et le poids démographique

    du Québec diminue légèrement d’année

    en année. Il est de 23,1% au 1er juillet 2014.

    • La population québécoise compte une proportion

    un peu plus grande de femmes (50,3%) que

    d’hommes (49,7%). La part des 65 ans et plus

    continue d’augmenter et se situe à 17,1 % en

    2014. Les moins de 20 ans représentent 20,9%

    de la population et les 20-64 ans comptent pour

    62,0%. L’âge médian, qui sépare la population

    en deux groupes égaux, est de 41,8 ans. Les

    hommes sont en moyenne un peu plus jeunes

    que les femmes. On estime que le Québec

    compte un peu plus de 1 800 centenaires, dont

    90% sont des femmes.

    • Selon la nouvelle édition des perspectives

    démographiques du Québec, la population

    québécoise devrait croître de 8 à 9 millions

    entre 2011 et 2027, pour atteindre 10 millions

    vers 2061. Si les tendances récentes se maintiennent,

    le Québec ne connaîtrait donc pas de

    déclin de sa population totale. La croissance

    devrait cependant ralentir, dans un contexte

    de vieillissement démographique toujours plus

    accentué. L’accroissement naturel devrait diminuer

    graduellement et pourrait devenir négatif.

    La migration internationale assurerait alors à elle

    seule la croissance démographique

    Naissances et fécondité

    • Le nombre de naissances s’établit à 88 600 en

    2013, un niveau très similaire à celui enregistré

    en 2012 (88 700) et en 2011 (88 618). Ce

    nombre s’est stabilisé depuis quelques années,

    après avoir connu une progression importante

    entre l’année 2000 (72 010) et l’année 2009

    (88 891). Les résultats préliminaires montrent

    que le nombre de naissances pourrait diminuer

    un peu en 2014 et se situer en deçà de 88 500.

    • L’indice synthétique de fécondité est estimé à

    1,65 enfant par femme en 2013, en regard de

    1,67 en 2012. L’indice poursuit une légère tendance

    à la baisse, après avoir progressé de

    1,45 enfant par femme en 2000 à 1,73 en 2008

    et 2009. Le nombre de naissances est demeuré

    relativement stable en 2013, malgré cette légère

    diminution de la fécondité, en raison d’une augmentation

    du nombre de femmes en âge d’avoir

    des enfants.

    Migrations internationales

    et interprovinciales

    • Les échanges migratoires ont permis au Québec

    de réaliser un gain net de 33 300 personnes

    en 2013. Le solde migratoire international

    (immigrants moins émigrants) ajoute 46 400

    personnes à la population québécoise, tandis

    que le solde migratoire interprovincial (entrants

    moins sortants) en retranche 13 100. Le solde

    migratoire total apparaît assez élevé dans le

    contexte des trois dernières décennies, mais

    il affiche un recul important depuis le sommet

    atteint en 2010 (44 200).

    • Le Québec a accueilli près de 52 000 immigrants

    en 2013, une baisse comparativement à 2012

    (55 050). Les principaux pays de provenance

    sont la Chine (9,9%), la France (8,7%) et l’Algé-

    rie (8,0%). Deux immigrants sur trois se trouvent

    dans la catégorie «immigration économique»,

    qui regroupe les travailleurs qualifiés, les gens

    d’affaires et les aides familiaux (incluant leurs

    conjoints et personnes à charge). Près de deux

    nouveaux arrivants sur trois sont âgés de 20 à

    44 ans.

    • Les échanges migratoires interprovinciaux du

    Québec en 2013 sont déficitaires avec l’Ontario

    (–7 100) et l’Alberta (–4 700). Avec les sept

    autres provinces, les soldes du Québec sont de

    faible ampleur.

  • Les pays francophones (sauf la France) accueillent de plus en plus de migrants

    Le 1er décembre 2014 l'OCDE publiait son rapport annuel sur les migrations dans le monde. Si la Suisse est le pays qui accueille le plus de migrants (en rapport à sa population), c'est le Luxembourg qui possède en pourcentage le plus grand nombre d'immigrant au monde. Plusieurs pays francophones sont également parmi les pays au monde les plus accueillant, notamment le Canada et la Belgique. Un seul pays se distingue par son faible taux d'immigration : la France. Cela est d'autant plus étonnant qu'en France l'agenda politique est de plus en plus concerné par les thématiques liées à l'immigration alors même que les immigrants sont bien nombreux que dans les décennies passées. Preuve s'il en ait de la myopie de l’extrême droite sur les phénomènes de société. On pourra également constaté qu'un autre grand pays où l'immigration joue un rôle politique important, les Etats-Unis, est également l'un des pays développé qui accueille le moins d'immigrant en proportion de sa population. 

    pour en savoir plus : le rapport complet de l'OCDE

    http://www.oecd.org/fr/presse/les-evolutions-du-paysage-migratoire-rendent-necessaire-un-amenagement-des-politiques.htm

     

      

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    01/12/2014 - L’intensification des déplacements au sein de l’Union européenne entraîne un regain de l’immigration enregistré dans les pays de l’OCDE après plusieurs années de déclin dû à la crise. L’immigration dans l’OCDE de travailleurs hautement qualifiés et de personnes admises pour des raisons humanitaires augmente également. L’OCDE constate dans un nouveau rapport que les politiques migratoires devraient suivre le rythme de ces évolutions.

     

    D’après les Perspectives des migrations internationales 2014, les flux d’immigration permanente dans la zone OCDE sont de nouveau orientés à la hausse ; ils ont en effet légèrement progressé (+ 1.1 %) en 2013, après avoir diminué de 0.8 % en 2012. L’OCDE compte aujourd'hui plus de 115 millions d’immigrés, soit environ 10 % de sa population totale. Un nouvel arrivant sur dix vient de Chine, et un sur cinq d’Asie.

     

    « Les pays bénéficieraient davantage de l’immigration s’ils considéraient les migrants comme une ressource plutôt que comme un problème, et les politiques d’intégration comme un investissement », a déclaré Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation du rapport à Paris, en présence de Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen aux Migrations, aux Affaires intérieures et à la Citoyenneté, et de Chris Alexander, Ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration.

     

    « Les politiques migratoires devraient être une priorité pour les pays de l'OCDE, et les politiques d’intégration considérées comme le meilleur investissement possible en terme de croissance économique, de cohésion sociale et de bien-être », a déclaré M. Gurría. « Les coûts de l’immobilisme à court et à long termes dans un contexte où les besoins évoluent rapidement sont considérables. Les décideurs doivent mener un débat ouvert et éclairé sur les migrations pour renforcer la confiance et faire en sorte que tout le monde en retire des avantages ».