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Démographie - Page 9

  • Toujours plus de bébés à Bruxelles

    Bien que l'indice conjoncturel de fécondité soit en baisse dans la Région de Bruxelles-Capitale, les naissances continuent à augmenter, en ligne avec l'augmentation globale de la population qui s'apprête à dépasser 1,2 millions d'habitants en 2014.

    http://www.lalibre.be/regions/bruxelles/pres-de-20-000-bebes-en-un-an-a-bruxelles-5434c02935708a6d4d5c74bb

     

    Le nombre de naissances par année ne cesse d’augmenter en Région bruxelloise, selon les derniers bulletins statistiques de naissance de l’Observatoire de la santé et du social de Bruxelles-Capitale. Pas moins de 19.355 enfants ont vu le jour en 2012, contre 19.111, l’année précédente.

    "Bruxelles est la seule région où les naissances augmentent. Cela s’explique par la structure de la population, qui est plus jeune qu’en Flandre ou en Wallonie. Dans toutes les communes, la population a aussi augmenté de manière plus ou moins variable", commente le docteur Hercot, médecin de santé publique.

    Sans surprise, le nombre de naissance est très élevé dans les communes pauvres. Schaerbeek et Anderlecht comptabilisent, chacune, plus de 2.000 naissances en 2012. "Ce sont des communes où beaucoup de jeunes s’installent car les loyers sont peu chers. Ces jeunes sont souvent en âge d’avoir des enfants. En général, ils déménagent vers d’autres communes plus tard, lorsqu’ils ont plus de moyens", analyse le professionnel de santé.

    Cette hausse des naissances est-elle synonyme de pression démographique accrue dans les prochaines années ? "Pas forcément", répond le Docteur Hercot. "La vitesse de la croissance a tendance à ralentir. Il faudrait aussi prendre en compte l’immigration des gens avec enfants pour déterminer l’évolution de la pression démographique. Sur ces données, nous avons très peu de vision."

  • Les médias francophones face à d'importants défis

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/10/10/010-conference-medias-francophones-avenir-montreal.shtml

     

    les liens vidéos sont visibles sur le site de radio canada.

    Dans un monde médiatique en plein bouleversement, les médias francophones sont réunis à Montréal pour se pencher sur leur avenir. Comment maintenir leur influence dans le monde? Leurs regards se tournent vers la création de partenariats et le marché africain.

     

    Un texte de Catherine FrançoisTwitterCourriel

     

    Les responsables de grandes entreprises de presse provenant de 18 pays issus de la Francophonie se sont rassemblés jeudi et vendredi dans la métropole québécoise dans le cadre d'une conférence sur l'avenir des médias francophones.

    Cette conférence est une première du genre, et constitue une rare occasion de faire le bilan de l'état de santé des médias francophones dans le monde.

    Le constat est simple : les médias sont en crise, surtout dans les pays occidentaux. La presse écrite, la radio et la télévision, personne n'est épargné par les nouvelles habitudes de consommation du public, qui leur impose des changements majeurs.

    L'ouragan internet déferle sur la sphère médiatique, rendant caducs les modèles traditionnels des médias. Le tirage papier des quotidiens baisse d'année en année, même au sein des journaux les plus prestigieux. Quant aux bulletins de nouvelles télévisés, ils voient leur auditoire diminuer tout autant.

    Le public est pourtant plus que jamais avide et consommateur d'informations. Mais ses habitudes ont changé drastiquement. Il consomme l'information autrement, sur son téléphone intelligent, sa tablette ou encore son ordinateur, à l'heure qu'il le veut. Fini l'écoute fidèle du téléjournal le soir dans son salon... L'information télévisée doit se réinventer.

    Le monde des médias est donc en pleine transformation, et vit actuellement une sorte de transition entre les modèles du passé et ceux de l'avenir.

     
    Le point de vue de Guy Crevier

    Le marché africain

    Dans le cas spécifique des médias francophones, l'enjeu est important : ils doivent maintenir leur sphère d'influence dans le monde, car ils sont les vecteurs de la langue française et, par le fait même, de sa vitalité.

    Clément Duhaime, l'administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie, croit que le partenariat est fondamental pour assurer le rayonnement des médias francophones, et en particulier sur le marché médiatique africain qui, contrairement au marché occidental, est en plein boom.

    L'Afrique, qui va devenir le plus important réservoir de locuteurs francophones dans le monde au cours des prochaines décennies, est en train de rattraper son retard technologique, notamment en accédant progressivement à la télévision numérique par câble ou satellite.

    Les médias francophones doivent prendre leur place dans ce nouvel eldorado médiatique et séduire cette jeunesse africaine sur laquelle va reposer une partie de l'avenir de la Francophonie. Déjà plusieurs réseaux, comme TV5 Monde ou Canal Plus, ont pris le virage africain, mais le marché est aussi convoité par de grands groupes de presse anglophones.

    L'enjeu africain est donc vital pour les médias francophones. C'est d'ailleurs l'une des principales conclusions tirées après les deux jours de la conférence montréalaise.

    Un rapport sera d'ailleurs produit à l'issue de la rencontre, puis présenté à l'Organisation internationale de la Francophonie, qui l'intégrera dans ses grandes orientations pour les années à venir.

     
    Le point de vue de Sylvain Lafrance
    L'exemple de Radio France

    À L'heure du monde, Mathieu Gallet, le nouveau président-directeur général de Radio France à seulement 37 ans, a expliqué son envie de prendre les rênes de ce grand groupe public par le besoin de relever « le défi de la transformation » d'une structure publique historique, à l'heure du numérique et de la concurrence médiatique accrue. Mathieu Gallet compte mettre en œuvre trois gros chantiers durant son mandat.

    Il souhaite tout d'abord « relever le défi de la concurrence à laquelle est soumise la radio publique » en France, avec les stations privées et les chaînes télévisées d'information continue. « Immédiateté et réactivité », voilà ce qui doit transparaître sur les ondes des sept chaînes de Radio France, a expliqué son patron. Comment? En misant sur le numérique pour enrichir la radio. « Nous voulons plus de radio visuelle, pour conquérir un public plus jeune ». C'est le deuxième défi identifié par Mathieu Gallet, qui a d'ailleurs confié prendre exemple sur Radio-Canada. « Il faut toujours échanger, voir les bonnes pratiques des uns et des autres et les adapter, bien sûr, à son propre pays ».

    Dernier défi, enfin, rappelé par le patron de Radio France : « un enjeu marketing », avec cet objectif affiché de « renforcer l'identité, la marque Radio France ». Notamment par une « présence renforcée sur les réseaux sociaux ».
  • Démographie de la France en 2013

    L'insee vient de publier les chiffres définitifs des naissances en France en 2013. Avec 811 500 naissances vivantes la France (hors Mayotte) se démarque une fois de plus des autres pays de l'OCDE par son dynamisme démographique.

     

    L'article de l'Insee : 

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=if9

    Le nombre de naissances diminue légèrement en 2013

    En 2013, 811 510 bébés sont nés en France (hors Mayotte), dont 781 621 en métropole. C’est 9 500 naissances de moins qu’en 2012, soit une baisse de 1,2 % (figure 1). Le nombre de naissances reste néanmoins important. Depuis 2005, il dépasse 800 000 chaque année (respectivement 770 000 pour la France métropolitaine). Il demeure plus élevé que dans les années 1990 et au début des années 2000, même s’il reste en deçà des niveaux atteints pendant le baby-boom : environ 850 000 naissances en moyenne entre 1946 et 1974 pour la seule métropole.

    Parmi les bébés nés en 2013, 57 % sont nés hors mariage (56 % en métropole). Cette part progresse fortement depuis le milieu des années 1970. Auparavant, elle n’avait dépassé 10 % qu’à deux reprises, à des périodes marquées par les guerres : entre 1915 et 1919, puis en 1945.

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    L’âge des mères continue de croître

    En 2013, l’âge moyen des mères à l’accouchement est de 30,3 ans, tous rangs de naissance confondus (figure 2). Il augmente depuis le milieu des années 1970, où les mères accouchaient en moyenne à 26 ans. Pendant le baby-boom, les mères accouchaient un peu plus tardivement, à 27 ou 28 ans en moyenne. L’âge moyen était alors tiré vers le haut par les naissances de rang élevé. La hausse enclenchée à partir de la fin des années 1970 tient, elle, au report progressif de l’âge au premier enfant.

    Parmi les bébés nés en 2013, près des deux tiers ont une mère âgée de 25 à 34 ans l'année de leur naissance ; 14 % ont une mère âgée de moins de 25 ans et 22 % ont une mère âgée de 35 ans ou plus. Ces proportions ont beaucoup évolué au cours des dernières décennies (figure 2), du fait à la fois des changements de comportement des femmes en termes de fécondité (propension à avoir un enfant, calendrier d’accouchement), mais aussi de l’évolution de la répartition des femmes par tranche d’âge dans la population.

    Ainsi, après la seconde guerre mondiale, la part des naissances issues de mères âgées de 20 à 24 ans est restée relativement stable, jusqu’à ce que les femmes nées entre 1946 et 1950 commencent à procréer. Ces générations, nombreuses, ont de surcroît commencé à enfanter jeune. De ce fait, les mères de 20-24 ans contribuent pour près de 40 % aux naissances de 1970. Ces mêmes générations, qui atteignent entre 25 et 29 ans en 1975, donnent encore naissance à 36 % des bébés cette année-là. La part des naissances issues de mères de 20 à 24 ans diminue ensuite largement : 27 % en 1985 et 12 % en 2013.

    À l’inverse, la part des femmes de 30 ans ou plus dans l’ensemble des naissances de tous rangs ne cesse de progresser depuis 1975. Celle des mères de 40 ans ou plus retrouve en 2013 son niveau de 1946, soit 5 % des naissances. Les mères de 45 ans ou plus représentent 0,3 % des naissances. Au tout début des années 1980, les mères âgées de 40 ans ou plus représentaient seulement 1 % des naissances.

    71 % des enfants nés en 2013 ont des pères âgés d'au moins 30 ans et 16 % ont des pères âgés de 40 ans ou plus. Ainsi, plus de la moitié des nouveau-nés (52 %) a des parents âgés tous deux d'au moins 30 ans ; pour 4 % d’entre eux, les deux parents ont au moins 40 ans.

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