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  • Une nouvelle étape dans la construction d'un espace médiatic francophone mondial

    Les radios et télévisions publiques francophones rencontrent un succès indéniables, avec une audience cumulées de 290 millions d'auditeurs quotidiens sur les 5 continents au travers de 18 chaines de télés et 23 radios. 

    Pour aller plus loin et mutualiser les moyens, des associations ont été crées depuis les années 50 et coproduisent de nombreuses émissions, comme par exemple la librairie francophone. 

    Les 6 avril les opérateurs publics de France, Belgique Suisse et Canada ont donc annoncé la création d'une nouvelles plateforme : les médias francophones publics.https://www.rtbf.be/info/medias/detail_les-radios-et-televisions-francophones-publiques-s-unissent-dans-une-nouvelle-organisation?id=9262246

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  • Les médias francophones face à d'importants défis

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/10/10/010-conference-medias-francophones-avenir-montreal.shtml

     

    les liens vidéos sont visibles sur le site de radio canada.

    Dans un monde médiatique en plein bouleversement, les médias francophones sont réunis à Montréal pour se pencher sur leur avenir. Comment maintenir leur influence dans le monde? Leurs regards se tournent vers la création de partenariats et le marché africain.

     

    Un texte de Catherine FrançoisTwitterCourriel

     

    Les responsables de grandes entreprises de presse provenant de 18 pays issus de la Francophonie se sont rassemblés jeudi et vendredi dans la métropole québécoise dans le cadre d'une conférence sur l'avenir des médias francophones.

    Cette conférence est une première du genre, et constitue une rare occasion de faire le bilan de l'état de santé des médias francophones dans le monde.

    Le constat est simple : les médias sont en crise, surtout dans les pays occidentaux. La presse écrite, la radio et la télévision, personne n'est épargné par les nouvelles habitudes de consommation du public, qui leur impose des changements majeurs.

    L'ouragan internet déferle sur la sphère médiatique, rendant caducs les modèles traditionnels des médias. Le tirage papier des quotidiens baisse d'année en année, même au sein des journaux les plus prestigieux. Quant aux bulletins de nouvelles télévisés, ils voient leur auditoire diminuer tout autant.

    Le public est pourtant plus que jamais avide et consommateur d'informations. Mais ses habitudes ont changé drastiquement. Il consomme l'information autrement, sur son téléphone intelligent, sa tablette ou encore son ordinateur, à l'heure qu'il le veut. Fini l'écoute fidèle du téléjournal le soir dans son salon... L'information télévisée doit se réinventer.

    Le monde des médias est donc en pleine transformation, et vit actuellement une sorte de transition entre les modèles du passé et ceux de l'avenir.

     
    Le point de vue de Guy Crevier

    Le marché africain

    Dans le cas spécifique des médias francophones, l'enjeu est important : ils doivent maintenir leur sphère d'influence dans le monde, car ils sont les vecteurs de la langue française et, par le fait même, de sa vitalité.

    Clément Duhaime, l'administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie, croit que le partenariat est fondamental pour assurer le rayonnement des médias francophones, et en particulier sur le marché médiatique africain qui, contrairement au marché occidental, est en plein boom.

    L'Afrique, qui va devenir le plus important réservoir de locuteurs francophones dans le monde au cours des prochaines décennies, est en train de rattraper son retard technologique, notamment en accédant progressivement à la télévision numérique par câble ou satellite.

    Les médias francophones doivent prendre leur place dans ce nouvel eldorado médiatique et séduire cette jeunesse africaine sur laquelle va reposer une partie de l'avenir de la Francophonie. Déjà plusieurs réseaux, comme TV5 Monde ou Canal Plus, ont pris le virage africain, mais le marché est aussi convoité par de grands groupes de presse anglophones.

    L'enjeu africain est donc vital pour les médias francophones. C'est d'ailleurs l'une des principales conclusions tirées après les deux jours de la conférence montréalaise.

    Un rapport sera d'ailleurs produit à l'issue de la rencontre, puis présenté à l'Organisation internationale de la Francophonie, qui l'intégrera dans ses grandes orientations pour les années à venir.

     
    Le point de vue de Sylvain Lafrance
    L'exemple de Radio France

    À L'heure du monde, Mathieu Gallet, le nouveau président-directeur général de Radio France à seulement 37 ans, a expliqué son envie de prendre les rênes de ce grand groupe public par le besoin de relever « le défi de la transformation » d'une structure publique historique, à l'heure du numérique et de la concurrence médiatique accrue. Mathieu Gallet compte mettre en œuvre trois gros chantiers durant son mandat.

    Il souhaite tout d'abord « relever le défi de la concurrence à laquelle est soumise la radio publique » en France, avec les stations privées et les chaînes télévisées d'information continue. « Immédiateté et réactivité », voilà ce qui doit transparaître sur les ondes des sept chaînes de Radio France, a expliqué son patron. Comment? En misant sur le numérique pour enrichir la radio. « Nous voulons plus de radio visuelle, pour conquérir un public plus jeune ». C'est le deuxième défi identifié par Mathieu Gallet, qui a d'ailleurs confié prendre exemple sur Radio-Canada. « Il faut toujours échanger, voir les bonnes pratiques des uns et des autres et les adapter, bien sûr, à son propre pays ».

    Dernier défi, enfin, rappelé par le patron de Radio France : « un enjeu marketing », avec cet objectif affiché de « renforcer l'identité, la marque Radio France ». Notamment par une « présence renforcée sur les réseaux sociaux ».
  • 50 ans de radio en français à Toronto

    Les francophones vivent en Ontario depuis près de 400 ans, souvent dans des petites communautés dispersées. Au fil du temps et des migrations les franco-canadiens et les nouveaux arrivants se sont concentrées dans les grandes villes et la communauté francophone de Toronto a grandi avec le reste de la ville jusqu'à compter environ 60.000 membres aujourd'hui. 

    Comme partout au Canada les francophones ont du longuement se démener pour obtenir des services et droits linguistiques. Mais au fil du temps la situation s'est progressivement améliorée pour les franco-ontariens. 

    Par exemple, cette semaine Toronto célèbre les 50 de sa radio francophone :

    http://www.centrefranco.org/events/les-50-ans-de-radio-canada-a-toronto-c-j-b-c-1964-2014/

     

    La Société d’histoire de Toronto vous invite à une causerie de Paul-François Sylvestre et au lancement de son dernier livre

    50 ans radio canada

     le mercredi 24 septembre 2014 à 19 heures,

    http://www.lexpress.to/archives/14460/

    C’est le 1er octobre que la radio CJBC de Radio-Canada à Toronto souffle ses 50 bougies. Depuis lundi et jusqu’à samedi, les émissions Y pas deux matins pareils, L’heure de pointe et Grands Lacs caféprésenteront une programmation spéciale.

    On y fera revivre des moments clés de l’histoire de la radio, mais aussi les événements marquants de la région.

    Pour cet anniversaire, dans le cadre de l’émission Y a pas deux matins pareils, Yves-Gérard Méhou-Loko recevra des anciens animateurs et collaborateurs, notamment Raymond Desmarteaux, Claude Deschênes, Claude Gagnon, Céline Galipeau et Gabriel Dubé.

    Sur ICI.Radio-Canada.ca/cjbc50, on a pigé dans un demi-siècle d’archives comme fil conducteur de cette remontée dans le temps, pour présenter reportages, photos, vidéos...

    Comme on le sait, ce 50e anniversaire est aussi marqué par la publication, aux éditions du GREF d’Alain Baudot, de l’ouvrage La voix de Radio-Canada dans le Sud de l’Ontario, de notre chroniqueur, romancier et historien Paul-François Sylvestre.

    Celui-ci prononçait d’ailleurs mercredi dernier une conférence sur ce sujet à l’Alliance française de Toronto, à l’invitation de la Société d’Histoire.

    C’est l’animateur Jacques Gauthier qui a eu l’honneur de prononcer les premiers mots à l’antenne de CJBC ce 1er octobre 1964. Il était accompagné en studio de la première «speakerine» Chantal Beauregard, qui a beaucoup aidé Paul-François Sylvestre dans ses recherches.

    Selon lui, l’entrée en ondes de CJBC a été «l’aboutissement d’une longue bataille», menée notamment par l’ARTF (Association de la radio-télévision française) de Marc-Yvain Giroux, un militant de Welland qui était présent à l’AFT pour entendre M. Sylvestre, qui l’a présenté comme «le co-fondateur de CJBC».

    À cette époque, CBC gérait deux postes de radio de langue anglaise à Toronto, CBL et CJBC («Canadian Jarvis Baptist Church»). Un tollé de protestations avait accueilli la décision de transformer CJBC en poste de langue française.

    M. Sylvestre a illustré son propos de plusieurs photos d’époque des directeurs, animateurs et journalistes de CJBC, dont plusieurs sont devenus des vedettes nationales. Aujourd’hui, la radio, la télévision et l’internet sont décloisonnées, le personnel de Radio-Canada travaillant de front pour les trois diffuseurs.

    Paul-François Sylvestre a également insisté sur le rôle qu’a joué Radio-Canada dans le développement de la francophonie torontoise et notamment de sa scène culturelle. En effet, plusieurs fêtes de la St-Jean Baptiste, Francofête et autres téléthons des paniers de Noël ont été initiés et produits par Radio-Canada – notamment par le réalisateur Gabriel Dubé – jusqu’à ce que ces événements puissent être pris en main par des organismes locaux autonomes.

    Paul-François Sylvestre a aussi souligné la contribution exceptionnelle d’animateurs/réalisateurs comme Denis Émard, François-X. Chamberland, Claudette Gravel et Simone Fadel. Cette dernière, qui a oeuvré pendant 34 ans à CJBC, était présente à l’AFT, comme quelques membres du personnel actuel de la station.