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Démographie - Page 4

  • Portrait des communautés francophones des Etats-Unis

    http://www.france-amerique.com/articles/2015/03/05/les_francophones_aux_etats-unis.html

     

    Si les Etats-Unis arrivent loin derrière l’Afrique et le Canada en termes de francophonie, il n’est pas rare d’entendre parler français au détour d’une rue de New York ou à la radio dans un taxi de Miami, de tomber sur une librairie francophone dans le Maine, ou de lire des panneaux de signalisation en français dans le sud de la Louisiane. Issus de communautés historiques installées en Louisiane ou dans le Maine, ils sont cinq à six millions d’Américains à parler français, ou l’une de ses déclinaisons. Et plus de onze millions d’entre eux déclarent une origine ethnique"française""canadienne-française" ou "haïtienne". Ces populations entretiennent la diffusion du français et du créole, via les écoles, réseaux universitaires proposant des enseignements francophones, et les associations, paroisses et médias.

    La Louisiane, une ­mosaïque ­francophone

     

    Avec 150 000 à 200 000 personnes parlant le français ou l’un de ses dérivés, la Louisiane est le premier État francophone des États-Unis. Marquée par l’histoire de la colonisation française et des migrations des peuples d’Afrique, d’Acadie et des Caraïbes, la francophonie y est très composite : "Il existe au moins dix-huit groupes différents avec un héritage francophone ou créolophone dans la Louisiane d’aujourd’hui", explique le chanteur militant Rocky McKeon, défenseur de la Louisiane francophone, qu’il met à l’honneur avec son groupe de musique "Isle Dernière".

    Le français louisianais est l’idiome le plus parlé après l’anglais. Mélange de français du XVIIe siècle, d’influences autochtones et d’anglicismes, il a été importé il y a 250 ans par les habitants de l’Acadie (actuelle Nouvelle-Écosse), surnommés les -Cadiens (ou Cajuns en anglais), déportés pour leur opposition au gouvernement britannique. Il est surtout parlé dans les bayous (marécages) du sud de la Louisiane, où vit la plus importante communauté cadienne. La langue a pâti de la rupture de transmission dans les familles et la société. Aujourd’hui, les jeunes générations sont majoritairement anglophones et peu parlent le français louisianais : - "Nous faisons face à une assimilation assez sauvage, témoigne le chanteur compositeur Zachary Richard, figure de proue de la défense de la francophonie en Louisiane, mais ça n’empêche pas une volonté indomptable de résistance chez les Cadiens." Il souligne une nouvelle prise de conscience des jeunes générations, fières de leur identité, comme l’explique Rocky McKeon : "on tient l'histoire de la Louisiane traditionnellement francophone à cœur et on croit à l'avenir d'une Louisiane avec une population francophone engagée, inclusive et moderne". "Cet attachement est très positif, se réjouit Zachary Richard, parce qu’auparavant le fait français était considéré comme ringard".

    De nombreux programmes sont lancés pour soutenir l’apprentissage du français louisianais auprès des jeunes, grâce au soutien du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), du Centre pour la francophonie des Amériques ou encore de l’Organisation internationale de la francophonie au niveau institutionnel ou grâce à des initiatives individuelles. Les chanteurs Zachary Richard et Anna-Laura -Edmiston viennent par exemple d’enregistrer l’album "J’ai une chanson dans mon cœur" avec une chorale d’enfants louisianais de 10 à 14 ans en immersion francophone. Et le jeune homme politique louisianais Stephen Ortego, qui a fait de la défense de la Louisiane francophone un programme politique a proposé un projet de loi qui obligerait les écoles à offrir une éducation en français aux familles qui le désirent.

    La culture louisianaise francophone a progressé aux États-Unis avec l’émigration de Cadiens hors de Louisiane, notamment au Texas où ils ont été attirés par la découverte de champs de pétrole. Aujourd’hui, environ 375 000 Texans revendiquent une origine cadienne et la culture texane est fortement influencée par la cuisine ou la musique traditionnelle louisianaise. De nombreux festivals ont lieu à travers le Texas pour les célébrer, comme le Bayou City Cajun Festival, dont la 20e édition se tiendra les 11 et 12 avril 2015 à Houston.

    Le créole louisianais, dérivé du français et influencé par la langue Wolof des esclaves venus d’Afrique au XVIIIsiècle, est un autre témoignage de l’héritage francophone de Louisiane. - "Nous n’avons pas de chiffres officiels, mais on estime que près de  4  500 personnes parlent le créole de Louisiane, c’est moins que le français cadien" considère Elroy Johnson, un Créole américain vivant au Texas et fondateur du magazine -Jambalaya (anciennement I am Creole) qui promeut la culture créole et resserre les liens de la communauté à travers les États-Unis. Beaucoup de Créoles vivent encore en Louisiane, mais il y a aussi d’importantes communautés au Texas, notamment à Houston et sur la côte Ouest, en -Californie, à Los Angeles et San Francisco, ou encore à l’Est, à Chicago. "Les gens ont migré hors de Louisiane à la recherche de conditions de vie meilleures. Mais ils sont attachés à leur culture et continuent de la faire vivre. Il y a de nombreux festivals de culture créole un peu partout aux États-Unis" explique-t-il. Il souligne un regain d’intérêt pour la culture créole car les gens veulent renouer avec leurs origines : "Mon magazine est lu par 150 000 personnes et la moyenne d’âge est de 30 ans. C’est un lectorat jeune qui ne veut pas que cette culture soit oubliée" témoigne-t-il.  Il remarque un nouvel attrait pour l’apprentissage de la langue créole : "Il y a de nombreuses initiatives pour faire vivre le créole de Louisiane. La chaîne -Youtube  "Louisiana Language Center" propose des vidéos pour apprendre la langue et le Louisiana Creole -Dictionary lancé sur internet en octobre 2014, propose la traduction de mots anglais vers le créole. Ce sont des outils formidables pour encourager les gens à apprendre la langue de nos ancêtres" se réjouit-il.

    Le Maine et ­l’héritage ­cadien

    Moins connu que la Louisiane, l’État du Maine est un autre réservoir historique de francophones aux -États-Unis. Découvert par l’explorateur français Samuel de Champlain au début du XVIIe siècle, il faisait partie de -l’Acadie française jusque dans les années 1750, où il est passé sous gouvernement anglais. Cette première influence française a été renforcée par l’immigration au XIXesiècle d’un million de Canadiens français à la recherche de meilleures conditions de vie. Cette histoire a façonné le visage du Maine, dont près de 318 000 habitants se revendiquent franco-américains et 50 000 s’affirment francophones, d’après le recensement américain de 2010.

    Hier, contraints de gommer leur origine francophone et d’oublier leur langue pour mieux s’intégrer à la société américaine, ces -Franco-Américains défendent aujourd’hui fièrement leur identité. "Les jeunes générations n’ont pas connu la même discrimination que les générations précédentes, ils n’ont pas honte de leur origine et sont heureux d’apprendre davantage sur leur communauté" explique -Susan Pinette, directrice du département d'études franco-américaines à l’Université du Maine, aux États-Unis.

    Ce nouvel intérêt se traduit dans l’apprentissage du français : "Les jeunes générations sont rarement bilingues parce qu’il y a une rupture de la transmission dans les familles et que l’éducation aux États-Unis met peu l’accent dessus. Mais depuis une vingtaine d’années, il y a un nouvel intérêt des jeunes pour le français" remarque Tony Brinkley, professeur membre du Centre Franco-Américain à l’Université du Maine, dont la mission est d’étudier le fait franco-américain du Maine et aux États-Unis. Il explique ce phénomène par la volonté de retrouver les émotions de la langue maternelle : "Leurs grands-parents parlaient français à la maison mais ils n’ont pas enseigné cette langue à leurs enfants. Ce faisant, ils les ont privés de tout un registre linguistique d’émotions et de sentiments propres à la langue maternelle. Les enfants de ces enfants ont à cœur de retrouver ce langage en apprenant la langue de leurs aînés".

    Maintenant, l’objectif est de favoriser les structures d’enseignement du français dans les écoles et les universités dans un contexte de coupes budgétaires. L’Université du Maine a pourtant récemment supprimé l’enseignement du français en raison du nombre insuffisant d’étudiants dans les classes, mais Tony Brinkley est confiant. Plusieurs initiatives ont été lancées dans le Maine, comme l’École française du Maine à South Freeport qui propose une immersion en français aux enfants de familles franco-américaines, ou le Centre de l’héritage franco-américain à Lewiston, une vitrine pour l’art et la culture francophones. Il ajoute qu’il existe une volonté politique nouvelle : "Malgré les restrictions budgétaires, le Centre Franco-Américain a été maintenu à l’Université du Maine parce qu’il est soutenu par le gouverneur de l’État, Paul Lepage, qui est d’ailleurs le premier responsable politique à afficher fièrement son identité franco-américaine" se réjouit-il.

    La diaspora ­haïtienne en Floride, à ­Brooklyn et dans le Queens

    La francophonie aux États-Unis se renouvelle sous l’impulsion de nouvelles vagues d’immigrations originaires du Moyen-Orient, d’Afrique et des Antilles. Aux côtés des régions historiques de la Louisiane et du Maine, les États de New York et de la Floride accueillent également une communauté francophone importante.

    Avec environ 830 000 -Haïtiens installés aux États-Unis, la diaspora haïtienne représente une composante essentielle de la société américaine. "Les Haïtiens forment la communauté noire immigrée la plus importante aux États-Unis. C’est un peuple très courageux et entrepreneur. Beaucoup d’Haïtiens occupent aujourd’hui des postes importants dans la société américaine, alors qu’ils sont partis de rien" annonce fièrement Marleine Bastien, président de FANM - Haitian Women of Miami, qui promeut les droits des femmes et des familles haïtiennes installées en Floride.

    Arrivés dans les années 70 à la fin du régime Duvalier, les Haïtiens se sont progressivement intégrés à la société américaine. Ils se sont installés en Floride, qui accueille près de 200 000 Haïtiens et à New York, notamment à Brooklyn et dans le Queens, où vivent 160 000 d’entre eux. L’élection en septembre dernier de Rodneyse Bichotte, première femme haïtienne-américaine, représentante du quartier de Flatbush-to-Midwood à  Brooklyn au conseil de la ville de New York illustre la progression de la diaspora haïtienne aux États-Unis. "Elle a remporté une victoire étonnante, qui n’était pas gagnée d’avance, se félicite Ricot Dupuy, -directeur de Radio Soleil d’Haïti, station située à Brooklyn avec des relais dans le New Jersey et en Floride. C’est le principal média de la diaspora avec 500 000 auditeurs dans tous les États-Unis. Avec cette élection, la société de New York découvre qu’il existe beaucoup de talents haïtiens et que nous sommes une communauté avec laquelle il faut compter !" poursuit-il.

    De plus en plus intégrés, les Haïtiens ont néanmoins à cœur de préserver leur culture et leur langue. Le créole haïtien demeure largement parlé dans la diaspora, en revanche le français se perd au gré des générations. "Le français n’est parlé que par dix pour cent de la population haïtienne. Seuls ceux qui ont été à l’école le maîtrisent. C’est le créole qui est parlé dans les familles, du coup les jeunes n’ont pas appris le français" constate Marleine Bastien. Ricot Dupuy va plus loin en expliquant que les Haïtiens ont une relation ambiguë avec la langue française : "En Haïti, parler français est signe d’un certain statut social. Les Haïtiens voient le français comme un moyen de se démarquer des autres. Du coup, ceux qui ne s’expriment pas bien n’osent pas l’utiliser et préfèrent l’anglais parce qu’il n’y a pas la même pression à bien l’employer. Si les familles haïtiennes étaient à l’aise avec le français, elles le transmettraient" regrette-t-il. Il remarque cependant que les jeunes générations sont moins sujettes à cette pression et ont au contraire le désir d’apprendre le français, en plus du créole, parce qu’ils chérissent le patrimoine culturel haïtien et émettent le souhait d’appartenir à cette communauté. Plusieurs d’entre eux font d’ailleurs l’effort de suivre des cours de français à l’école.

    Le français reste utilisé dans les événements officiels ou cultuels, comme cela est pratiqué en Haïti. "Dans mon église, les prédications sont faites en créole et en français. Quand le prêtre haïtien n’est pas là pour dire la messe en créole, je la dis en français. Les -Haïtiens préfèrent ça plutôt que l’anglais !" remarque le Père Perry, prêtre américain francophone et curé de l’église Our Lady of Refuge, qui accueille la communauté catholique haïtienne de Brooklyn, ainsi que les églises Holy Innocence et -Saint-Jérôme. "C’est parce que les Haïtiens ont l’habitude de pratiquer leur foi en français et non pas en anglais" poursuit Ricot Dupuy. La pratique religieuse demeure un élément fédérateur de la communauté haïtienne aux États-Unis. Le quartier de Flatbush à Brooklyn, où vit une grande partie des Haïtiens de New York, abrite d’ailleurs une multitude d’églises catholiques et évangéliques, qui sont pleines chaque dimanche.

    Les communautés d’Afrique francophone

    La francophonie aux États-Unis s’enrichit également de l’immigration des Africains francophones, Sénégalais, Maliens, Guinéens, Burkinabés ou encore Ivoiriens qui ajoutent leurs coutumes et traditions à la diversité du continent américain. Le quartier de Harlem à New York accueille une importante communauté africaine francophone et il n’est pas rare d’entendre parler français quand on se promène autour de la 116e rue. Le quartier, où sont installés quantité de commerces et restaurants africains, a d’ailleurs pris le surnom de "Little Senegal". "Les Sénégalais ont déblayé ce coin de Harlem dans les années 80, ils sont parmi les premiers à s’être installés ici. Aujourd’hui, les Maliens, les Ivoiriens, les Guinéens sont aussi implantés dans le quartier. On vit ensemble" relate Papa Ibrahima Sow, nouveau président de l’Association des Sénégalais d’Amérique (ASA), dont les locaux sont situés à l’angle de la 116rue et de St Nicholas Avenue.

    Créée en 1989 afin d’être "un relais de solidarité entre les nouveaux arrivants sénégalais", l’ASA doit aujourd’hui se réinventer pour "répondre aux aspirations des enfants nés aux États-Unis de familles sénégalaises", "parce qu’on veut les garder comme Sénégalais" explique-t-il. "Il faut reconnaître que le français et le wolof, les deux langues principales au -Sénégal, se perdent chez cette deuxième génération au profit de l’anglais" regrette-t-il. Du coup, l’association soutient les écoles publiques proposant des programmes bilingues anglo-français dans Harlem et ses alentours, afin que les enfants continuent d’apprendre le français. Elle propose également des sessions de networking et de mentoring pour aider les jeunes à s’insérer dans l’entreprise. "Notre communauté a du potentiel pour réussir dans la société américaine, estime Papa Ibrahima Sow, parce que nous accordons beaucoup d’importance à l’éducation des enfants et que le taux de réussite scolaire est très élevé."

    Le Malian Cultural Center répond au même besoin de préserver la langue et la culture des Maliens ayant émigré à New York. "La vie ici est très différente de l’Afrique. Les parents travaillent et n’ont pas le temps de transmettre à leurs enfants le français. La plupart des enfants nés ici ne parlent qu’anglais, ce qui pose des problèmes de communication avec la famille restée en Afrique" explique Mamadou Sy, qui a créé il y a cinq ans ce centre culturel avec son épouse. Très active, l’association organise tous les samedis des cours de français pour enfants dans les locaux de la gothique -Metropolitan Baptist Church à -Harlem, qui ont été décorés pour l’occasion avec des objets et tissus africains afin de faciliter l’immersion. La ville de New York a offert une voiture à l’association grâce à laquelle -Monsieur Sy va chercher les enfants dans le Bronx, le Queens et à -Manhattan pour leur permettre de suivre les cours. Madame Sy propose aussi une classe sur la culture africaine afin de "transmettre les valeurs traditionnelles, telles que le respect, le partage, la charité, qui sont très importantes dans notre société" poursuit-il.

    Autant de communautés qui sont autant de façons de vivre et de faire grandir un héritage commun.

     

    http://www.france-amerique.com/articles/2015/03/05/les_francophones_aux_etats-unis.html

  • Des retraités français qui parcours le monde

    Si les étudiants sont de plus en plus nombreux à parcourir le monde pour les études ou en PVT (programme vacances travail), les retraités également n'hésitent plus à partir à l'aventure et à quitter leur résidence. Une étude de l'Insee montre que plus d'un million de retraité français et résident en France ont quitté l'héxagone. Nul doute qu'ils ont été remplacé par d'autres pensionnés venus passer leurs vieux jours en France, notamment des Anglais, Belge et Hollandais. 

     

    http://www.dna.fr//societe/2015/03/31/ces-seniors-expatries

    PLUS D’UN MILLION de retraités percevant une pension française passent leurs vieux jours à l’étranger, pour la moitié en Europe, et pour 44 % en Afrique.

    Au 31 décembre 2013, 1,27 million de retraités du régime général percevant une retraite personnelle, une pension de réversion ou les deux à la fois, résidaient à l’étranger dans 180 pays. Cela représente 9,4 % des 13,5 millions de retraités à cette date, toutes nationalités confondues, selon des chiffres de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).

    D’autres données des Affaires étrangères font état de 225 000 retraités français expatriés en 2013, tous régimes de sécurité sociale confondus. Leur nombre a augmenté encore pour dépasser les 251 223 en 2014, soit 14 % des expatriés français.

    Binationaux d’abord

    L’Algérie reste le premier pays d’accueil avec près de 440 000 retraités, essentiellement binationaux ou Français d’origine algérienne. Suivent l’Espagne (191 159) ou binationaux et Français sont aussi nombreux, le Portugal (près de 178 000) et l’Italie (91 306) qui constituent le trio de tête des pays de l’Union européenne les plus plébiscités par les retraités du régime général.

    Dans les 15 principaux pays de résidence figurent aussi le Maroc et la Tunisie, la Suisse, la Turquie, mais aussi les États-Unis (près de 15 000), la Serbie (11 600, 88 % de binationaux) ou encore Israël (6 700).

    Des destinations éloignées comme l’Asie (Thaïlande, Vietnam, Cambodge) attirent également de plus en plus de retraités tentés par un coût de la vie inférieur à la France et des conditions climatiques favorables.

    La région Ile-de-France arrive en tête des régions françaises qui exportent des pensions de vieillesse.

    221 euros par mois

    Plusieurs profils se dégagent : les retraités qui regagnent leur pays d’origine, ceux qui recherchent un cadre de vie agréable ou encore ceux qui compensent la perte de leur pouvoir d’achat. Il peut aussi s’agir de jeunes seniors toujours actifs, qui souhaitent donner un nouveau souffle à leur carrière professionnelle, expliquent les organisateurs (dont la Cnav) du salon de l’expatriation qui vient de se tenir à Paris.

    Globalement, ces retraités résidant à l’étranger sont légèrement plus âgés que ceux restant en France, 75 ans en moyenne contre 73 dans l’Hexagone. La Cnav explique cette différence notamment par un âge de départ en retraite plus élevé (63 ans) que ceux domiciliés en France (62 ans).

    Ces retraités à l’étranger touchent en moyenne une retraite de base de 221 euros par mois, contre 621 euros pour ceux restés en France. Ce faible montant s’explique par la seule prise en compte de la carrière réalisée en France et au régime général, souligne la Cnav. Ces assurés peuvent éventuellement bénéficier d’une pension d’un autre régime notamment pour une carrière relevant d’un régime étranger.

     

    Il faut ajouter la part des retraites complémentaires (en moyenne un tiers de la retraite globale d’un salarié, près de deux tiers pour les cadres).

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  • De plus en plus d'habitants en Belgique Francophone

    Le bureau fédéral du plan Belge vient de publier son estimation de la croissance de la population en Belgique pour les 50 prochaines années :

    "Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique ont mis à jour leurs perspectives démographiques. Par rapport à l’exercice précédent, la croissance attendue de la population a été revue à la baisse à court terme et à la hausse à long terme. Cette révision s’explique en particulier par un enrichissement des hypothèses relatives à l’évolution future des flux migratoires internationaux. Les hypothèses relatives à la fécondité, la mortalité et la migration interne ont  uniquement  été mises à jour sur la base des observations les plus récentes. Sur la base de ces hypothèses, la population du Royaume passe de 11,2 millions en 2014 à 11,4 millions en 2020 (soit +2,5%) et 13,1 millions en 2060 (soit +17%). Suite à une progression relativement plus importante du nombre de ménages de plus petite taille (en particulier les ménages d’une personne et, dans une moindre mesure, les familles monoparentales), le nombre de ménages en Belgique connaît une croissance à long terme plus rapide que celle de la population."

    Lien vers l'étude

    Force est de constater que la croissance ne sera pas égalitaire sur l'ensemble du Royaume, les régions francophones connaissant une plus grande dynamique démographique avec une natalité un peu plus importante et un peu plus d'immigrants que les régions néerlandophones

     

    Le journal la libre Belgique revient sur le sujet :

    La population belge en hausse

     

    Alors que nous étions 11.2 millions d'habitants en 2014, la population belge devrait passer à 11.4 millions en 2020 pour atteindre 13.1 millions d'habitants en 2060. Soit une hausse de 17% en 46 ans. La densité de la population serait alors d'environ 374 habitants/km².

    Evolution de la population belge

     

    Parmi les raisons de cet accroissement:

    - A court terme, l'immigration en provenance de l'Europe du Sud (Espagne, Italie, Portugal, Grèce)

    - A long terme, la mobilité augmente en raison de la mondialisation.

    - Les progrès de l'espérance de vie. Celle des hommes passerait ainsi de 77.9 ans en 2013 à 86.3 ans en 2060. Celle des femmes, de 82.9 ans à 88.4 ans.

    Dans la Région Bruxelles-Capitale, l'âge moyen de la population serait de 38.5 ans en 2060 (contre 37 ans aujourd'hui), il passerait de 41 à 44 ans en Wallonie et de 42 à 45 ans en Flandre. A noter que le solde naturel (la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès) baisserait avec le décès des générations du baby-boom (personnes nées après la Seconde Guerre mondiale).

    Enfin, on peut également évoquer le fait que le nombre de ménages isolés va augmenter de 50% entre 2014 et 2060. Principales causes: le vieillissement de la population et les séparations.

     

     

    Une hausse plus nette à Bruxelles et en Wallonie

     

    Cette croissance de la population sera plus rapide dans la Région de Bruxelles-Capitale qu'ailleurs.

     

    Croissance de la population (entre 2014 et 2060) en fonction des Régions.

     

    Bruxelles devrait gagner 315.000 habitants (soit une hausse de 27%).

     

    La population wallonne devrait, quant à elle, gagner 722.000 habitants (hausse de 20%).

     

    Enfin, la Flandre, gagnera 907.000 habitants (14% d'habitants en plus).