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Démographie - Page 2

  • De plus en plus de Belges partent vivre à l'étranger, et de plus en plus d'étranger en Belgique

    Divers études sont venus étayer ce phénomène, les Belges s'expatrient facilement et principalement vers les pays francophones (France, Luxembourg et Maroc) et dans une moindre mesure vers les pays néerlandophones (Pays-Bas, Afrique du Sud). Dans le même temps, les étrangers sont de plus en plus nombreux à vivre en Belgique, à commencer par les français.

     

    Le communiqué de Belga

    Ils sont quelque 35.880 Belges à avoir émigré hors de Belgique en 2013, ce qui constitue un record en la matière, selon les derniers chiffres de Myria, le Centre fédéral Migration. Ces dernières années, le phénomène ne cesse d’augmenter. Un Belge sur vingt habite ainsi actuellement à l’étranger pour y étudier, faire un stage, travailler, entreprendre ou encore pour prendre sa retraite, souligne lundi l’ASBL International Contacts, dans le cadre de la Semaine de la mobilité internationale 2015. Les mouvements migratoires des Belges quittant le pays sont loin d’être négligeables, constate l’association, citant les chiffres du dernier rapport annuel de Myria. Ils étaient ainsi 31.261 à faire ce choix en 2010, pour 33.773 un an plus tard, 35.409 en 2012 et 35.880 en 2013. D’après les Affaires étrangères, entre 2002 et 2012, le nombre de Belges enregistrés dans un pays étranger aurait augmenté de 25%, passant de 295.229 à 381.452.

    Et, selon le Groupe d’étude de démographie appliquée du Département des Sciences de la Population et du Développement de l’UCL, en croisant ces chiffres avec les statistiques de l’ONU, on obtiendrait un nombre encore plus élevé, estimé à environ 500.000 Belges à l’étranger, soit presqu’un habitant du royaume sur 20. Ils sont notamment 133.066 à avoir émigré en France, entre 30.000 et 40.000 au Luxembourg (si on y intègre les faux-résidents), 32.623 aux Pays-Bas et 24.634 en Allemagne. Le Royaume-Uni a, quant à lui, attiré 18.846 Belges.

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    Le communiqué de la direction générale des statistiques 

    Des décès en baisse et une immigration internationale en hausse continuent de tirer la population belge vers le haut Selon les chiffres officiels de la Direction générale Statistique – Statistics Belgium, la population légalement enregistrée en Belgique totalisait 11.209.044 habitants au 1er janvier 2015, dont 5.703.950 de femmes (51 %) et 5.505.094 d’hommes (49 %), hors registre d’attente (1). L’accroissement total de la population pour l’année 2014 s’élevait à 58.528 personnes, soit un taux de croissance annuel de 0,5 %. Ce taux s’avère légèrement supérieur à celui observé en 2013.

    Au niveau national, cet accroissement de la population est dû pour un tiers au solde naturel, qui est le surplus des naissances sur les décès (19.692 unités en 2014, pour 15.567 unités en 2013) et pour les deux tiers restants au solde migratoire, qui résulte de la différence positive entre les immigrations et les émigrations internationales (39.954 unités en 2014, pour 34.843 unités en 2013). L’ajustement statistique (2), le troisième élément du mouvement de la population constituant l’accroissement total de la population, est limité à -1.118 unités. En 2014, le nombre de naissances a légèrement diminué (124.415 naissances, pour 124.862 en 2013), tandis que le nombre de décès a chuté plus sensiblement (104.723 décès en 2014, pour 109.295 en 2013). Après une hausse continue de 2002 à 2010, le nombre de naissances a connu une baisse pour la quatrième année consécutive.

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  • L'INED prévoit un monde de plus en plus francophone dans les décennies à venir

    En France, l'institut nationale d'étude démographique publie tous les deux ans un recueil prospectif sur l'état de la population mondiale à long terme : tous les pays du monde.

    La dernière édition en date montre que si la croissance de la population mondiale diminue, elle reste néanmoins forte et ce principalement en Afrique. Les pays francophones devraient connaitre une croissance particulièrement forte, surtout en Afrique subsaharienne avec des pays comme le Niger, le Congo Kinshasa ou le Burundi.

     En Europe la croissance de la population sera bien entendu beaucoup plus faible, mais comparativement beaucoup plus forte dans les pays francophones, à commencer par la Suisse et le Luxembourg mais également la Belgique et la France. Cette dernière pourrait compter plus de 75 millions d'habitants à l'horizon en 2050 (dont plus de 70 en métropole) et ainsi possiblement devenir le pays le plus peuplé de l'Union européenne.  L'Ined a également publié une étude sur ce sujet (disponible ici)

    en voici un petit extrait :

    "La France métropolitaine se situe au 3e rang des pays les plus peuplés de l’Union européenne derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France métropolitaine et le Royaume-Uni ont depuis 20 ans des populations de taille similaire (près de 65 millions d’habitants en 2015) et qui augmentent quasiment au même rythme. Il en résulte un chassé-croisé entre les deux populations. Mais comme l’explique Gilles Pison, la croissance démographique a des origines différentes dans les deux pays.

    Au 1er janvier 2015, la population de la France métropolitaine est estimée à 64,2 millions d’habitants auxquels s’ajoutent 2,1 millions d’habitants des départements d’outre-mer, soit un total de 66,3 millions. En métropole, la population a augmenté d’environ 280 000 habitants en 2014 (+ 0,4 %). La croissance a été du même ordre qu’en 2013, les naissances s’étant maintenues au même niveau et les décès ayant légèrement diminué.

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    Avec 63,9 millions d’habitants au 1er janvier 2014, la France métropolitaine se situe assez loin derrière le pays le plus peuplé de l’Union européenne, l’Allemagne (80,8 millions), mais juste derrière le 2e  pays, le RoyaumeUni (64,3  millions). La France métropolitaine et le Royaume-Uni ont depuis 20 ans des populations de taille similaire qui augmentent quasiment au même rythme (figure 1). Il en résulte un chassé-croisé entre les deux pays. Ils n’ont pourtant pas tout à fait le même profil démographique comme le montre l’examen détaillé des composantes de la croissance. Avant d’observer en détail la croissance démographique actuelle dans les deux pays, analysons les évolutions de long terme. La France était quatre fois plus peuplée que le Royaume-Uni au milieu du XVIIIe  siècle (autour de 25 millions d’habitants contre 6) (figure 1). La deuxième moitié du XVIIIe  siècle et le XIXe  siècle ont vu la population du Royaume-Uni rattraper progressivement celle de la France [2]. La mortalité a en effet baissé plus tôt au Royaume-Uni qu’en France, et la natalité plus tard. Il en est résulté une croissance démographique nettement plus forte pendant toute cette période au Royaume-Uni. Sa population a rejoint celle de la France en 1918, les deux pays comptant alors près de 40 millions d’habitants. La population du Royaume-Uni a ensuite continué de croître, creusant un écart de 10 millions d’habitants en 1944 avec celle de la France (49 millions contre 39).

    Les deux pays ont connu le baby-boom comme la plupart des pays développés, caractérisé par une hausse temporaire de l’indicateur de fécondité entre 1945 et 1964 (figure 3). Le début et la fin du baby-boom ont eu lieu quasiment en même temps dans les deux pays, et de façon tout aussi rapide. Mais le baby-boom britannique a été moins important que le français, surtout en début de période, avec un premier pic à 2,7 enfants par femme en 1947, contre 3,0 en France, et une diminution temporaire à 2,1 enfants en 1951, contre seulement 2,8 en France. Le rattrapage du Royaume-Uni par la France dans la deuxième moitié du XXe  siècle tient aussi à un excédent migratoire (ou solde migratoire) nettement plus important en France qu’au Royaume-Uni jusqu’à il y a quelques décennies. Pendant une petite vingtaine d’années, entre 1955 et 1973, la France a connu un solde migratoire positif de plus de 120 000 personnes par an en moyenne (figure 2), auxquels se sont ajoutés quelques 800 000 rapatriés d’Algérie en 1962. Le solde migratoire britannique a été quasiment nul au cours de cette période. La diffé- rence ne tenait pas tant à l’immigration, importante dans les deux pays, mais à l’émigration, très faible en France contrairement au Royaume-Uni. Dans ce pays, les entrées d’immigrés, nombreuses, n’ont fait que compenser les départs d’émigrés, également nombreux.

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    La diminution des naissances au Royaume-Uni depuis 2013, alors qu’elles se maintiennent en France, laisse penser que le chassé-croisé entre les populations des deux pays pourrait se poursuivre encore quelques années. La démographie britannique est faite d’accélérations et de ralentissements, alors que la démographie française est remarquablement stable. La croissance de la population y est alimentée par les deux composantes, naturelles et migratoires, très constantes également depuis deux décennies en comparaison de leurs pendants d’outre-manche

     

  • La Réunion en pleine croissance

    La Réunion est une ile grandiose, perdue aux confins de l'Afrique et de l'océan indien. Elle abrite des plages grandioses, des montagnes vertigineuses et l'un des volcans les plus actifs de la planète, le Piton de la Fournaise.

    C'est également la région Française et Européenne la plus méridionale, tout en étant le territoire le plus riche du continent Africain.

    L'INSEE a publié récemment des notes conjoncturelles qui souligne le retour à la croissance économique sur l’ile et le maintient d'une croissance démographique solide. L'ile pourrait compter plus d'un million d'habitant à l'horizon 2030 et dépasser la population de l'ile Maurice voisine.

     

    Sur le site de l'INSEE:

    La Démographie de la Réunion

    La population de La Réunion est estimée à 845 000 habitants au 1er janvier 2014. La dernière population légale définitive est de 833 944 habitants au 1er janvier 2012. Entre 2007 et 2012, la croissance démographique ralentit. La population n’augmente que de 1,0 % par an en moyenne, soit nettement moins vite qu’au cours des périodes précédentes : + 1,8 % par an dans les années 90 et + 1,5 % par an entre 2000 et 2007. Les flux migratoires sont en effet marqués par des départs plus nombreux que les arrivées. Le solde migratoire devient ainsi négatif : - 2 300 personnes par an, soit - 0,3 %.

    Par contre, le solde naturel  reste le moteur de la démographie avec des naissances plus nombreuses que les décès. Il explique à lui seul la croissance de la population, apportant chaque année 10 000 habitants supplémentaires.

    Le nombre de naissances reste élevé en 2013 (14 002 naissances) même s’il diminue légèrement par rapport aux années précédentes. Le taux de natalité  recule à 16,6 ‰ contre 18,9 ‰ en moyenne dans la décennie 2000 . Avec 2,40 enfants par femme (1,98 en France métropolitaine), l’indicateur conjoncturel de fécondité , stable depuis les années 90, reste plus élevé que dans les autres régions françaises, à l’exception de Mayotte (4,01 en 2012) et de la Guyane (3,49).

     

    Bilan économique 2014 :

    En 2014, la croissance réunionnaise rebondit (+ 3,1 %) après deux années atones (+ 0,7 % en 2012 et 2013). La situation sur le marché du travail se redresse légèrement : la masse salariale distribuée progresse de 4,4 % et la hausse de la demande d'emploi ralentit.
    Soutenu par une faible inflation et des revenus en hausse, le pouvoir d'achat se renforce et la consommation des ménages progresse (+ 2,7 % en volume). L'investissement repart à la hausse, porté par le démarrage des travaux de la Nouvelle Route du Littoral. Signe d'une reprise de l'activité, les importations augmentent. Conjuguée à un nouveau recul des exportations, cette hausse des importations contribue à dégrader le solde extérieur réunionnais.
    Le chiffre d'affaires du BTP progresse de 6,6 % sur un an même si le logement reste en berne. Bénéficiant d'un recul du coût des matières premières, les revenus agricoles progressent de 10 %. Dans le même temps, la situation semble se maintenir dans l'artisanat avec un tissu productif en augmentation. Enfin, l'activité bancaire s'améliore : les crédits et les dépôts sont tous deux en hausse.
    Seul le tourisme reste en berne. La fréquentation touristique recule pour la troisième année consécutive.
    L'activité mondiale accélère légèrement en 2014 mais la croissance française reste faible (+ 0,2 %). Après trois années de recul historique, le pouvoir d'achat des ménages français se redresse.
    À Maurice, l'activité accélère (+ 3,6 % après + 3,2 % en 2013).