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Politique - Page 5

  • Les femmes francophones qui font bouger le monde (1/3)

    TV5 monde propose des portraits de femmes engagées qui se mobilisent pour changer la vie dans leur communautés et leurs pays respectifs. Grace à leurs actions et leur volonté elles viennent en aide à des milliers de personnes à travers le monde :

    http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Terriennes/Videos/p-26459-Portraits-Quand-la-francophonie-s-engage-au-feminin.htm

     

    Au Canada :

    #1 - Karine Awashish veut extirper les autochtones de la misère

    par Catherine FrançoisKarine Awashish est une jeune Atikamekw originaire d'Obedjiwan, une petite communauté autochtone située à 143 km au sud de Chibougamau. Conseillère en économie sociale auprès de la Commission de la santé, des services sociaux des Premières Nations du Québec, elle travaille plus particulièrement avec les femmes pour le développement culturel, social et économique de ces régions déshéritées. Comme cette petite coopérative d'artisanat dans la communauté de Pikogan (région de l'Abitibi) composée principalement de femmes et qu'elle soutient ardemment. 
     

     
     
    AU MALI : 

    #2 - Maimouna Dembelé, une nouvelle génération de militantes 

    par Camille Sarret, Yvan Hassenforder, Julien AlricEtudiante en diplomatie, engagée dans la cause des femmes auprès d’Amnesty international Mali depuis ses 17 ans, Maimouna Dembelé participe à la campagne internationale My body is mine.   
     


     
     
    En HAÏTI 

    #3 - Lise-Marie Déjean mobilisée pour l'avortement

    par Camille Sarret et Clément TailleferMédecin de formation, ancienne ministre à la condition féminine, Lise-Marie Déjean est membre de Solidarité des Femmes Haïtiennes (Solidarite Fanm Ayisyen SOFA ), une association féministe créée il y 26 ans qui se consacre aux problèmes de violences faites aux femmes,  à la contraception et à la dépénalisation de l'avortement. 




  • Le prix Sakharov 2014 décerné par le Parlement Européen au docteur congolais Denis Mukwege

    Chaque année le Parlement Européen décerne à Strasbourg son prix Sakharov pour récompenser une grande femme ou un grand homme ayant œuvré pour la paix et le bien commun. Cette année c'est le gynécologue de l'Est du Congo, Denis Mukwage, qui a été récompensé pour son engagement en faveur des femmes et de sa lutte implacable contre le viol et la violence qui ont ravagé et ravagent toujours la région des grands lacs. En 2012 il avait été victime d'un attentat dans son hôpital et n'en n'avait réchappé que de justesse. Les femmes de la région s'était alors mobilisé pour lui permettre d'être soigné en Belgique. Une fois guéri le docteur s'en était retourné vers sa ville de Bukavu pour reprendre son combat, non sans avoir mené une campagne de sensibilisation vers les pays du nord, campagne alors largement relayée dans la presse.

    http://www.lalibre.be/actu/international/le-medecin-congolais-denis-mukwege-laureat-du-prix-sakharov-2014-5446987e3570fe7cfbf75f96

    Le Parlement européen a décerné mardi son prix Sakharov 2014 de la liberté de pensée au gynécologue congolais et défenseur des droits de l'homme Denis Mukwege.

    Denis Mukwege est le fondateur de la clinique de Panzi à Bukavu où il traite les victimes de viols (collectifs) commis dans l'est du Congo, en proie à de graves troubles depuis des années. En 2012, il avait survécu à une tentative d'assassinat.

    Le lauréat a été préféré aux deux autres finalistes, le mouvement ukrainien EuroMaidan et l'activiste des droits humain azerbaïdjanaise Leyla Yunus.

    Le prix Sakharov est attribué depuis 1988 par le Parlement européen à une personnalité ou une organisation pour ses mérites dans la défense des droits humains, la liberté d'expression et de l'Etat de droit.

    L'an dernier, c'est la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai qui avait été décorée de cette distinction. Elle a reçu la semaine dernière le prix Nobel de la Paix.

     

     

     

    "Ce prix est un signal pour dire à ces femmes qu'elle ne sont pas abandonnées" (Mukwege)

     

     

     

    "Je suis très reconnaissant aux représentants des pays européens pour avoir mis les projecteurs sur la tragédie humaine de l'Est du Congo", a réagi mardi le Dr. Denis Mukwege, prix Sakharov pour la liberté de l'esprit décerné par le Parlement européen, dans un communiqué. "Ce prix n'aura de signification que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix", a-t-il lancé aux autorités européennes. "C'est avec une grande humilité que j'ai appris aujourd'hui notre sélection pour le prix Sakharov par les élus des Nations de l'Union Européenne", a réagi le médecin congolais, célèbre pour son aide aux femmes violées dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC).

    "A ce moment, nos pensées vont directement aux victimes et aux survivantes de la violence sexuelle partout dans le monde, et spécialement celles de la République Démocratique du Congo (RDC). Le prix Sakharov est un signal fort pour dire à ces femmes qu'elles ne sont pas abandonnées à leur propre sort et que le monde les écoute. Ce prix est enfin un message d'encouragement et d'espoir pour tous ceux qui luttent pour la promotion des droits de l'homme, pour la paix et la démocratie en RDC et à travers le monde."

    Le gynécologue a enfin appelé l'Europe à oeuvrer en faveur de la paix en RDC. "Si ce prix peut catalyser l'avènement d'une paix durable à l'est de la RDC et contribuer à mettre fin à la tragédie des femmes Congolaises et des femmes en situation de conflit armé en général, nous serons ravis. Mais la situation sécuritaire ne fait que se dégrader dans les Provinces de l'est. Il y a urgence à agir! Ce prix n'aura de signification que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix, la justice et la démocratie."

     

    reportage vidéo :


     


    Le docteur Mukwege donnant une conférence à Stockholm en 2012

  • Un premier ministre francophone au Nouveau Brunswick

    C'est assez peu connu, mais la petite province de l'est du Canada, le Nouveau-Brunswik est dirigée depuis le mois d'août par un nouveau premier ministre Acadien, Brian Gallant :

     

    http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-nb-2014/2014/08/19/003-chefs-brian-gallant.shtml

     

    Brian Gallant est élu chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick le 27 octobre 2012 et député de Kent le 15 avril 2013, à la suite de la démission de Shawn Graham. Brian Gallant est chef de l'opposition officiel depuis le 30 avril 2013. Après avoir fait deux baccalauréats, en Administration des affaires et en Droit, à l'Université de Moncton, il a fait une maîtrise en Droit à l'Université McGill. Brian Gallant a été avocat chez Veritas Law à Dieppe et chez Stewart McKelvey à Moncton.

    À l'élection provinciale de 2006, Brian Gallant s'est fait remarquer alors qu'il était candidat libéral dans Moncton-Est, la circonscription détenue par le premier ministre de l'époque, Bernard Lord. Il avait eu droit à une couverture médiatique considérable, sur les plans tant provincial que national, parce qu'il avait réussi, à 24 ans, à convaincre 41 % des électeurs.

    En tant que chef du Parti libéral, Brian Gallant a fait de l'éducation son cheval de bataille électoral. Les libéraux ne cessent de gagner en popularité dans les sondages depuis l'arrivée de Brian Gallant à la tête de la formation. Lorsqu'il a été élu chef, son défi principal a été de ramener les libéraux à l'avant-plan de la scène politique néo-brunswickoise, après la défaite importante des libéraux à l'élection de septembre 2010.

    Brian Gallant est souvent critiqué pour son manque de prises de positions claires sur différents enjeux. Le dossier de l'industrie du gaz de schiste en est un exemple. Il projette l'image d'un chef hésitant, qui a de la difficulté à prendre des décisions. Il a souvent été la cible de critiques qui lui reprochaient d'être absent de la scène politique. Sa crédibilité et son expérience ont été remises en question par les progressistes-conservateurs. Ces derniers lui ont notamment demandé son curriculum vitae à l'Assemblée législative, ce qui pourrait être une de leurs munitions contre le jeune chef.

    Il se présente comme un travailleur acharné prônant des valeurs familiales, issu d'un milieu défavorisé. Selon sa biographie officielle, il a créé et exploité deux petites entreprises pour payer ses études universitaires.