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francophonie - Page 17

  • Les enfants syriens réfugiés au Liban trouvent un certain réconfort dans l'apprentissage du Français

    Un article intéressant dans la version Française du site Slate sur les efforts mis en place par les bailleurs de fond internationaux pour permettre aux enfants Syriens d'oublier la guerre dans leur pays d'origine et de retrouver le chemin de l'école. Pour les bailleurs de fond il s'agit également de permettre aux enfants de devenir les reconstructeurs de la Syrie de demain et d'ouvrir leur horizon vers la communauté internationale :

    http://www.slate.fr/story/95287/liban-francais-enfants-syriens 

    Au Liban, le français est un passage obligé pour les enfants syriens

    Des enfants réfugiés syriens dans une école de l'Unicef dans la plaine de la Bekaa, en octobre 2014. REUTERS/Mohamed Azakir

    Des enfants réfugiés syriens dans une école de l'Unicef dans la plaine de la Bekaa, en octobre 2014. REUTERS/Mohamed Azakir

    ans un pays où plus de 70% des écoles publiques assurent un enseignement en français, les réfugiés syriens n’ont qu’un seul choix pour poursuivre leur scolarité: apprendre la langue de Molière. Un défi que les ONG locales et occidentales tentent de relever.

    «Est-ce que ces mots en lettres latines correspondent à ces termes en arabe?», demande à demi-voix Abou Hamza[1] à l’un de ses clients, en lui taillant la barbe.

    Dans un salon de coiffure de la banlieue nord de Beyrouth, ce barbier syrien, réfugié depuis trois ans au Liban, conserve un bout de papier dans sa poche qu’il sort de temps en temps. Entre deux coupes, il vérifie le sens des mots traduits de l’arabe à l’aide du traducteur en ligne Google. Depuis que son fils de 8 ans est scolarisé au Liban,  cet habitant de Homs accompagne comme il le peut son enfant dans l’apprentissage du français.

    «On ne peut pas toujours se fier aux traductions sur Internet. Je ne veux pas que mon fils échoue à cause de la langue. Cela fait deux ans qu’il est à l’école et tout se passe plutôt bien», confie-t-il.

    Au Liban, quand ils arrivent à trouver une place dans les écoles submergées, les réfugiés syriens se heurtent à un obstacle d’un type différent.

    Maths, bio, physique enseignées en français

    Langue officielle dans l’enseignement national, à côté de l’arabe et de l’anglais, le français –pratiqué par 45% à 55% de la population– est encore largement répandu dans les écoles du pays, même s’il a globalement perdu du terrain dans la seule société francophone du Machrek arabe. Les principales matières scolaires (maths, biologie, physique, etc.) sont encore dispensées dans la langue de l’ancienne puissance mandataire, ou, dans une moindre fréquence, en anglais.

    Selon les estimations, entre 70% et 80% des écoles publiques assurent aujourd’hui un enseignement francophone.

    ...

     

  • Le 1er forum de la Francophonie économique a eu lieu à Dakar le 1 et 2 décembre

    Après le XVe sommet de la Francophonie la semaine dernière à Dakar c'était donc au tour du forum économique de se dérouler dans la capitale Sénégalaise. Il s'agit de promouvoir les échanges économiques entre les différents partenaires et membre de la Francophonie pour le bénéfice de tous, francophones du Nord comme francophones du sud. Pour le moment la francophonie économique n'est pas encore très étayée mais ce forum doit aider à la faire entrer dans une phase concrète. 

    En effet de plus en plus d'acteurs du monde francophone se rendent compte que le monde des affaires est un puissant levier pour rapprocher les peuples, à la manière du projet européen qui s'est basé sur le développement économique. Jacques Attali ne disait pas autre chose dans son rapport présenté en août dernier.

    (interview de Jacques Attali sur RFI à réécouter ici : http://www.rfi.fr/emission/20141127-jacques-attali-francophonie-peut-generer-million-emplois/)

    Pour en savoir plus sur la francophonie économique :

    http://www.forum-economique-francophonie.com/fr/accueil

    FRANCOPHONIE 2024 - UNE AMBITION COMMUNE

    Depuis un certain nombre d’années l’idée d’un Institut Économique de la Francophonie, chargé de faire un travail de collecte et d’homogénéisation de l’information économique francophone ainsi que de coordination des actions de soutien et d’influence, est en suspens. Cet Institut ne peut naître que s’il a le soutien d’un groupe de pays dont l’un se déclare prêt à l’accueillir, c’est-à-dire de prendre à sa charge la fourniture et l’entretien du siège et du personnel de service. Il conviendrait également de se mettre d’accord sur la définition de ses pouvoirs formels.

     

    Le Forum sera l’occasion de faire se rencontrer les acteurs économiques de l’espace francophone et d’évoquer les enjeux dont cette solidarité linguistique est porteuse pour les différents secteurs et pour l’économie toute entière, ainsi que ses perspectives de développement. Il permettra notamment d’évoquer les conditions économiques, financières et juridiques nécessaires à la construction d’une véritable Union économique francophone, et de mieux structurer les réseaux francophones économiques.

    UN ESPACE À 7,200 MILLIARDS DE DOLLARS – LE POIDS DES PAYS FRANCOPHONES

    Les espaces francophone et francophile disposent d’un potentiel économique majeur. Le français est aujourd’hui la sixième langue la plus parlée dans le monde, avec un nombre de locuteurs estimé à 230 millions de personnes (soit 4% de la population mondiale) en 2014 ; en 2050, ils pourraient être 770 millions. Le partage du français entre différents pays accroît les opportunités d’échanges commerciaux entre les entreprises de ces pays, et constitue donc un gisement potentiel de croissance. Si l’on ajoute aux pays francophones les pays francophiles, cet ensemble représente 16% du PIB mondial, avec un taux de croissance annuel moyen de 7%, et 14% des réserves mondiales de ressources minières et énergétiques.

  • Les écoles en Immersion Française ont la côte aux Etats-Unis

    Si des écoles bilingues et d'immersion Française existent aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans, on assiste ces dernières années à une véritable montée en puissance : il y a aujourd'hui plus de 40.000 élèves inscrits dans plus de 200 écoles dans 30 états américains. 

    DLF Europe avait déjà publié un article (traduit de l'anglais) il y a 3 ans alors qu'une polémique faisait rage à New York sur l'intervention financière de la France pour soutenir des projets d'écoles bilingues. Aujourd'hui le nombre d'élève explose et même si les écoles francophones sont moins nombreuses que les hispanophones elles se multiplient à grande vitesse :

     

    http://www.langue-francaise.org/Bruxelles/Bruxelles_entree.php

    Au mois de septembre 2011, deux écoles primaires publiques ont ouvert un nouveau

    programme bilingue en français à New York. En même temps, les quatre écoles proposant déjà

    ce programme, ainsi que l’école à charte qui offre des classes d’immersion en français, ont toutes

    ajouté une classe de niveau supérieur. Plusieurs groupes de parents d’élèves et directeurs d’école

    ont la ferme intention de continuer ces programmes au niveau du collège. Il s’agit d’un

    accomplissement remarquable, compte tenu du déclin indiscutable de l’instruction d’une langue

    étrangère dans les écoles primaires et les collèges dans tous les États-Unis. Ce phénomène est

    particulièrement remarqué dans les écoles fréquentées par des familles de catégories sociales

    défavorisées. De plus, les opportunités d’éducation bilingue dans les écoles publiques sont

    souvent l’objet d’attaques politiques au niveau local. Comme Rhodes et Pufahl (2010) l’ont

    confirmé lors d’un sondage récent, l’image générale de l’instruction des langues étrangères aux

    États-Unis s’est dégradée par rapport à celle des années 90. De plus, le fossé s’est creusé

    davantage entre les riches et les pauvres au niveau de l’apprentissage des langues, puisqu’un

    grand nombre d’élèves scolarisés dans des zones rurales ou défavorisées n’ont pas reçu

    d’instruction dans une autre langue que l’anglais...

     

    Et le reportage de radio-canada :

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/12/04/004-ecoles-immersion-francaise-portland-etats-unis-francophiles.shtml

    La cour de l'école prématernelle Atlas, à PortlandLa cour de l'école prématernelle Atlas, à Portland  Photo :  Dominique Arnoldi

    Les programmes d'immersion en langue seconde se multiplient aux États-Unis, et le français arrive en deuxième, juste après l'espagnol.

     

    Un texte de Dominique ArnoldiTwitterCourriel

     

    Plus de 40 000 enfants apprennent le français aux États-Unis, dans 200 écoles bilingues ou d'immersion. On trouve ces établissements dans 30 États américains, mais n'y entre pas qui veut.

    Les listes d'attente et les programmes de loterie sont la norme dans plusieurs villes. Les parents demandent même parfois à changer de district pour que leur enfant ait accès au programme français.

    L'engouement pour les langues secondes est en croissance aux États-Unis depuis la mise en œuvre, en 2006, de l'Initiative des langues pour la sécurité nationale instaurée par le président George W. Bush. Ce plan visait d'abord à donner aux Américains et à la Défense nationale de meilleurs outils pour lutter contre les menaces étrangères, ainsi qu'à améliorer les relations commerciales entre les États-Unis et le reste du monde.

     

    Les parents américains, au fait des nombreuses études sur les bienfaits du bilinguisme, y voient également l'occasion d'aider leurs enfants dans leur développement.

    ...