Bientôt le prochain sommet de la Francophonie
Quelques liens vidéos à l'approche du 15e sommet de la Francophonie qui aura lieu le 29 et 30 novembre à Dakar.
Le clip officiel
Un reportage de RTS (la radio-télévion du Sénégal) :
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Quelques liens vidéos à l'approche du 15e sommet de la Francophonie qui aura lieu le 29 et 30 novembre à Dakar.
Le clip officiel
Un reportage de RTS (la radio-télévion du Sénégal) :
Dossier à lire sur jeune Afrique, petits extraits :
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2801p020.xml1/
Difficile de trouver la perle rare
Le ministre français des Affaires étrangères s'est longtemps échiné à trouver la perle rare, avant, semble-t-il, de jeter l'éponge. "Il répète sans cesse que notre préférence va à l'Afrique, relate un proche. Mais il dit aussi aux Africains : "Donnez-moi un nom, un seul !"" Fabius a bien tenté de convaincre le Gabonais Jean Ping... En vain. L'ancien président de la Commission de l'UA a d'autres ambitions. À Paris, on a aussi pensé à Blaise Compaoré, mais le président burkinabè, dont le mandat expire dans un an, a poliment refusé.
Un proche de Girardin admet que "ce serait plus facile si les Africains s'accordaient sur un candidat crédible". En attendant, la France constate que le charme de Michaëlle Jean opère. "Le président veut un secrétaire général du Sud, rappelle un proche de Hollande. Mais il ne soutiendra un candidat que lorsque l'Afrique se sera entendue. Pour l'heure, il observe."
C'est le serpent qui se mord la queue. Car de leur côté, les Africains attendent que la France prenne position. Ils n'ont pas oublié qu'en 2002 tout le monde pensait à Henri Lopes pour succéder à Boutros Boutros-Ghali, lorsque Jacques Chirac, alors président, a imposé Diouf. Un souvenir douloureux qui pousse Lopes à ne pas faire campagne. "Sauf que Hollande n'est ni Chirac ni Sarkozy, souffle un proche du président français. Jamais il n'imposera son candidat."
Que des promesses orales
Le continent est cependant loin du consensus. Pour l'heure, hormis les pays de l'océan Indien favorables à L'Estrac, personne ne s'est officiellement prononcé. Le Mali et le Sénégal soutiendraient Jean, le Gabon serait derrière L'Estrac... "Ce ne sont que des promesses orales", selon un diplomate français. "Les chefs d'État sont conscients qu'il faut trouver un candidat commun, mais ils n'y parviennent pas", précise un ancien haut responsable de l'OIF. Peut-être en discuteront-ils à la fin du mois, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Sinon, "tout se décidera au dernier moment, dans le huis clos de Dakar", pronostique un cadre de l'organisation. C'est aussi le pari de Lopes.
L'avis de Diouf, qui préférerait voir un Africain lui succéder, pourrait aussi compter. Comme d'habitude, le Sénégalais "est d'une prudence de Sioux", selon l'un de ses collaborateurs. Il ne dévoilera pas le nom de son favori, mais il a déjà fait connaître "sa préférence" aux leaders africains, aux Canadiens, ainsi qu'à Hollande et à Girardin. Son entourage penche pour Buyoya, mais admet que L'Estrac fait "un bon candidat de compromis" et reconnaît des qualités à Jean.
Tout le monde a bien compris qu'il était chimérique d'espérer un clone de Diouf. Et que tant qu'à "passer à autre chose", selon l'expression d'un cadre de l'organisation, autant y aller franchement.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : OIF | Francophonie : qui pour succéder à Abdou Diouf ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2809p010.xml0/oif-organisation-internationale-de-la-francophonie-francophonie-francophonie-langues-africains-le-francais-vous-dit-merci.html
Il y a 274 millions de francophones dans le monde. Ils pourraient être 767 millions en 2060. © ISSOUF SANOGO / AFP
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e nombre de ses locuteurs dans le monde ne cesse de croître. Il pourrait même exploser dans les prochaines décennies. Une évolution qui repose presque exclusivement sur le dynamisme de l'Afrique subsaharienne.
"Un milliard de francophones en 2060", "Le français, première langue mondiale en 2050"... Depuis quelques mois, de multiples études plus ou moins sérieuses prédisent un avenir radieux à la langue française. Au point que le futur gigantesque "marché francophone" qui se profile à l'horizon retient désormais l'attention des entrepreneurs - en particulier celle des groupes de médias des pays du Nord - et qu'il est devenu un thème central dans la campagne pour le poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie.
Sans verser dans cet excès d'enthousiasme, le dernier rapport de l'OIF ("La Langue française dans le monde 2014", ouvrage coordonné par Alexandre Wolff, éd. Nathan, 578 pages), publié le 5 novembre, confirme ce dynamisme : il recense 274 millions de francophones dans le monde - c'est-à-dire des personnes capables de s'exprimer en français, sans nécessairement savoir le lire ou l'écrire -, soit une augmentation de 7 % par rapport au précédent rapport, daté de 2010. Le français est donc la cinquième langue la plus utilisée sur la planète.
Surtout, l'OIF estime que ses locuteurs pourraient être 767 millions d'ici à 2060, ce qui en ferait la deuxième ou troisième langue la plus parlée, devant l'arabe ou l'espagnol. La clé de ce dynamisme tient à la vigoureuse démographie de l'Afrique subsaharienne, où le français est particulièrement bien implanté.
Ainsi, entre 2015 et 2065, la population de "l'espace linguistique francophone" devrait croître de 143 %, contre "seulement" 77 % pour l'arabe et 62 % pour l'anglais. D'ores et déjà, le français doit à l'Afrique subsaharienne la majeure partie de sa croissance : le nombre de locuteurs y a progressé de 15 % en quatre ans, alors qu'il augmente de manière beaucoup moins marquée en Europe et baisse légèrement au Maghreb.
Mais ces projections optimistes reposent sur l'hypothèse que le français continuera de progresser au même rythme dans cette région. Car les 29 pays d'Afrique subsaharienne membres de plein droit de l'OIF ne sont que partiellement et inégalement francophones. Ainsi, si 61 % des Gabonais sont capables de s'exprimer en français, ce n'est le cas que de 6 % des Rwandais.
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