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francophonie - Page 15

  • Les journaux français cherchent à s'implanter en Afrique

    Nous en parlions i y a quelques mois, l'Afrique représente l'avenir des médias francophones. Les groupes de presse sont nombreux à chercher à s’implanter sur le continent. Certains se sont constitués depuis plusieurs décennies et connaissent désormais un rayonnement panafricain comme le magazine Jeune Afrique. D'autres se sont développés dans les années 2000, à l'image d'une pléthore de chaînes de télévisions et magasines : Africanews,  notreafrik, France24, TV5 monde...

    Aujourd'hui c'est le journal Le Monde qui lance son édition Africaine, afin de satisfaire ses nombreux lecteurs africains et de s'ancrer dans la mondialisation. Il suit ainsi les traces d'autres journaux français, tel que le point.

    L'analyse de Jeune Afrique

    fin d'élargir son audience, le groupe de presse français lance un site consacré à l'actualité du continent, aussi bien politique, qu'économique, culturelle ou sportive.

    Coups d'État, guerres, pandémies, terrorisme... L'Afrique vue par Le Monde, c'est encore souvent un peu répétitif et réducteur. Difficile d'y lire l'émergence du continent. "Notre couverture de l'actualité est bonne, mais elle n'est pas suffisante. C'est tout le sens de la création du Monde Afrique", reconnaît Serge Michel, responsable de cette nouvelle plateforme éditoriale qui est lancée officiellement ce mardi 20 janvier. Ce site internet, qui mettra aussi l'accent sur l'économie, la culture et le sport, en mêlant formats courts, reportages, portfolios et vidéos, devrait prendre le contre pied de l'afropessimisme dont les médias français ont été les premiers promoteurs.

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    Le Monde Afrique :

    Le Monde lance mardi 20 janvier un nouveau média, 100 % numérique : Le Monde Afrique, consacré à l’actualité et aux débats du continent. Les internautes ont désormais le choix, sur le site du Monde, entre l’édition globale (édition actuelle) et l’édition Afrique, qui comprend des contenus africains mais aussi une sélection d’articles du Monde et du Monde.fr, d’où sa devise : « Toute l’Afrique et le meilleur du Monde. »

     

    Deux raisons ont présidé à cet investissement important. D’abord, Le Monde, comme son nom l’indique, a vocation à être un média francophone mondial

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    Ensuite, le site Lemonde.fr accueille déjà chaque mois plus d’un million de visiteurs uniques en provenance d’Afrique (15 millions de pages vues). Ces lecteurs exigeants méritent une couverture indépendante et rigoureuse des 54 pays du continent, parfois considérés comme la dernière frontière de la mondialisation, de la création, de la démocratie ou de l’entrepreneuriat.
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    Le point Afrique :

    Loin d'une exhaustivité souvent macabre et inutile parce que juste descriptive et sans valeur ajoutée,Le Point Afrique donne des informations d'actualité signifiantes, c'est à dire capables de donner une idée précise du risque politique attaché à un pays, à une sous-région. 

    Dans le prisme de ce site qui revendique haut et fort son africanité, un pays est regardé comme un terrain d'échanges, d'investissements et de partenariat. La zone couverte va du Maroc à l'Egypte, de la Tunisie à l'Afrique du Sud avec, à chaque fois que c'est nécessaire, l'analyse d'un spécialiste.

     

     

     

     

     

  • Francophonie économique : appel au développement des relations Québec - Belgique

    Lors de sa visite en Belgique le premier ministre du Québec à appeler à développer les échanges économiques entre les deux pays. Des projets économiques tant que politique, il ne faut pas oublier que les deux premiers ministres (M. Couillard au Québec et M. Michel en Belgique) sont tous les deux libéraux et ont une ligne assez proche l'un de l'autre, malgré des contextes très différents.

    Article du journal Le Soir :

    En visite à Bruxelles, dans le cadre d’une mission économique de 10 jours en Europe, le Premier ministre libéral du Québec, Philippe Couillard, a appelé les entreprises européennes et belges à venir investir au Québec alors que la Belle Province nourrit d’ambitieux projets de développement autour de ses régions nordiques et de ses voies navigables. « Il n’y a aucun doute que le Plan Nord et la Stratégie maritime du Québec représentent des occasions d’affaires exceptionnelles pour les sociétés européennes, et notamment les sociétés belges », a déclaré M Couillard, devant un important parterre de représentants du monde économique belge.

    Le « Plan Nord » vise à mettre en valeur le potentiel économique d’un vaste territoire d’1,2 million de km2 -soit environ 35 fois la Belgique- situé au nord du 49e parallèle. Peuplé d’à peine 133.000 âmes, ce territoire recèle d’importantes ressources naturelles allant du nickel au platine, en passant par les terres rares, l’or et même le diamant.

    Le Premier ministre québécois n’a pas manqué de se rendre dimanche à Anvers, où il a pu rencontrer les responsables du port. Le port d’Anvers a noué une étroite collaboration avec le port de Montréal et les deux infrastructures se profilent comme des portes d’entrée privilégiées pour leur continent respectif. Plus d’un conteneur sur cinq manutentionné au port de Montréal a pour origine ou destination le port d’Anvers.

    Après avoir rencontré lundi matin le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, M. Couillard s’est par ailleurs entretenu avec le ministre-président flamand, Geert Bourgeois, ainsi qu’avec les ministres wallons Jean-Claude Marcourt et Maxime Prévot. Il était attendu lundi après-midi au Parlement européen et s’envolera dans les prochains jours pour la Suisse où il participera au Forum économique mondial de Davos.

     

  • La lutte pour la liberté d'expression en Afrique

    Eux aussi ils essaient de faire rire lorsque l'actualité ne le permet pas toujours. Face à l'adversité et aux menaces ils sont armés d'un solide sens de l'humour et de quelques crayons. Jeune Afrique leur rend hommage dans cet article : 

    article de Jeune Afrique

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    Les journalistes africains ont la réputation d’être davantage en danger que leurs confrères européens. Ce n’est peut-être plus le cas de ceux qui pratiquent le dessin de presse. L’Afrique est sous le choc, après l’attentat perpétré contre l’hebdomadaire français "Charlie Hebdo".

    Abasourdie. L’Afrique est abasourdie comme le reste du monde, elle qui a pourtant la réputation d’accorder un intérêt dilettante à l’actualité internationale. Ce jeudi, bien des journaux du continent accordaient une place significative à l’attentat qui a endeuillé, ce 7 janvier, la rédaction de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo. Au même moment, de nombreuses radios programmaient des émissions de témoignages et de débats.

    Seuls les Africains ayant "fait" l’Europe connaissent réellement le magazine "Bête et méchant", même si le titre fut évoqué à plusieurs reprises, lors des polémiques successives sur les caricatures de Mahomet. Et des caricatures du prophète de l’Islam, justement, il en est apparu très peu dans les colonnes africaines. Même par solidarité confraternelle, ces dessins "blasphématoires" furent jugés, la plupart du temps, impubliables sur un continent où l’on ne titille guère les croyances, notamment religieuses. Car c’est souvent sous l’angle de la transposition que l’on observe la presse impertinente d’Europe. "Ce qu’ils publient là-bas, on ne pourrait pas le publier ici", entend-on souvent. "Ce qui leur est arrivé, ce 7 janvier, on aurait imaginé ça qu’en Afrique", entend-on depuis mercredi…