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Le monde en marche - Page 61

  • La francophonie économique, un facteur de richesse pour tous

    L'économiste de gauche, Atali, vient une nouvelle fois confirmer l'intérêt de la francophonie économique en matière de création de richesse et d'emploi pour tous les pays francophones :

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/144000511/index.shtml#.U_xa_fcxRqk.twitter?xtor=AL-1877

    Réparties sur les cinq continents, plus de 220 millions de personnes parlent la langue française. Ce chiffre pourrait atteindre 700 millions en 2050, notamment en Afrique. A la demande du président de la République, le groupe de travail présidé par Jacques Attali s'intéresse aux moyens d'exploiter le potentiel économique de la Francophonie à travers la promotion de la langue et de la culture françaises. Le groupe de travail présente 53 propositions regroupées autour de 7 axes : augmenter l'offre d'enseignement du et en français, en France et partout dans le monde ; renforcer et étendre l'aire culturelle francophone ; cibler 7 secteurs clés liés à la francophonie, pour maximiser la croissance de la France et des autres pays francophones (tourisme, technologies numériques, santé, recherche et développement, secteur financier, infrastructures, secteur minier) ; jouer sur la capacité d'attraction de l'identité française pour mieux exporter les produits français et conquérir de nouveaux francophiles ; favoriser la mobilité et structurer les réseaux des influenceurs francophones et francophiles ; créer une union juridique et normative francophone à travers la mise en place d'un guichet douanier pour les francophones dans les aéroports des pays francophones volontaires ; se donner comme projet de créer à terme une Union économique francophone aussi intégrée que l'Union européenne.

    Nous reviendrons dans les prochains articles sur d'autres articles parues dans les médias francophones autour de la thématique de la francophonie économique

  • Wallis et Futuna a perdu près du cinquième de sa population en dix ans

    Les petites îles des confins du Pacifique ne font pas toujours rêver comme le prouve cette annonce de l'INSEE. Les Wallisien et Futunais préfèrent de plus en plus l'exile vers Tahiti et La Nouvelle Calédonie plutôt que de rester sur leurs îles, devenues trop étroites à leur gout. 

     

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1511

    Les îles Wallis et Futuna comptent 12 197 habitants au 22 juillet 2013, date de référence du dernier recensement de la population. Le territoire a perdu 2 750 personnes depuis 2003, soit 18 % de sa population. La diminution de la natalité et l’importance de l’émigration expliquent cette forte baisse. L’absence sur le territoire de filières d’études supérieures et les possibilités d’emploi réduites engendrent de nombreux départs des jeunes de 20 à 34 ans. En conséquence, la population restant sur le territoire vieillit et la taille des ménages diminue. Ces ménages sont cependant beaucoup mieux équipés qu’au précédent recensement.

     

    Entre 1969 et 2003, sous l’effet d’une forte natalité et d’une émigration relativement faible, la population avait augmenté de 75 %. Depuis 2003, la tendance s’est inversée, avec à la fois une émigration de plus en plus forte et des naissances moins nombreuses. Ainsi, le territoire a perdu 10 % de sa population entre 2003 et 2008, puis 9,2 % entre 2008 et 2013. Au total, en dix ans, le nombre d’habitants a diminué de près d’un cinquième, revenant à son niveau de 1983 (figure 2).

    La baisse de la population est plus prononcée sur Futuna (- 26 % en dix ans), notamment dans la circonscription d’Alo (- 28 %). Sur Wallis, le nombre d’habitants a diminué de 15 % en dix ans, plus fortement sur Mua (- 18 %) et moins sur Hahake (- 11 %). Ce dernier district concentre en effet la majorité des emplois de l’île.

    ...

    Le niveau de formation de la population continue de s’élever : en 2013, 18 % des habitants ont au moins le baccalauréat contre 14 % en 2008. Cette progression est encore plus marquée pour les femmes : 19 % en 2013 contre 11 % en 2008. Néanmoins, en 2013, encore 50 % de la population, dont une majorité âgée de 40 ans ou plus, déclarent n’avoir aucun diplôme (en baisse de 10 points par rapport à 2008) ; en particulier, 6 % n’ont jamais été scolarisés (en baisse de 2 points).

    La diminution de la population et son vieillissement se répercutent sur la composition des ménages. Les générations cohabitent moins : en 2013, 32 % des ménages comportent au moins deux noyaux familiaux contre 56 % en 2008. En revanche, les ménages formés d’un couple avec enfants sont plus fréquents : 38 % en 2013 contre 21 % en 2008. De même, les familles monoparentales sont un peu plus nombreuses : 6 % des ménages en 2013 contre 5,7 % en 2008. La décohabitation se traduit également par la diminution de la taille moyenne des ménages, qui passe à 4,1 personnes en 2013 contre 4,8 en 2003. À Futuna, le nombre de personnes par ménage reste plus important : 4,4 personnes en moyenne en 2013 contre 5,1 en 2003.

  • La Louisiane renoue de plus en plus avec le Français

    La Louisiane, comme une bonne partie des actuelles Etats-Unis, a longtemps été une terre française puis francophone. Jusqu'aux années 1900 le français était la langue majoritaire dans l'état, jusqu'à ce qu'une politique d'assimilation forcée conduise la majorité de la population à abandonnée sa langue ancestrale pour l'anglais (un peu à la manière de ce qu'il se faisait en France à la même époque avec les basques, bretons et autres locuteurs de langues régionales)

    Aujourd'hui il existe toujours plusieurs centaines de milliers de francophones qui utilisent plus ou moins la langue de leurs ancêtres dans leur vie de tous les jours. De plus en plus d'écoles sont bilingues Français-Anglais et le fait francophone est à nouveau visible dans le sud de l'état, la région nommée Acadania où les descendants des colons français, des créoles et des déportés acadiens continuent à vivre en Français.

     

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2014/08/27/009-francophones-louisiane-langue-francaise-nouvelle-generation.shtml

    L'immersion française dans les écoles, un programme qui a commencé vers la fin des années 80, commence à porter ses premiers fruits. On ne parle pas d'une renaissance du français, mais plutôt d'un réveil.

    Le représentant démocrate Stephen Ortego a même réussi à faire adopter deux lois à l'Assemblée de la Louisiane pour préserver le français : signalisation

    1. L'affichage bilingue dans la signalisation routière des 22 comtés acadiens, des comtés où l'identité française est encore évidente dans les noms de villes, de rues, de commerces. Ces comtés pourront maintenant choisir d'afficher dans les deux langues.
    2. Les écoles d'immersion française, qui seront désormais plus accessibles. Une simple pétition avec les signatures de 25 familles suffit pour forcer une commission scolaire à mettre en place un programme d'immersion.