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Le monde en marche - Page 17

  • La croissance démographique en Belgique reste modérée

    La semaine précédente la direction générale des statistiques belges a publié les chiffres officiels de la population, en hausse de 0.5%. Comme les années précédentes c'est la ville de Bruxelles qui tire la croissance vers le haut et les provinces de l'ouest vers le bas (Flandre occidentale et Hainaut). De manière générale la natalité est plutôt faible en Belgique, mis à part dans la région bruxelloise où la population est beaucoup plus jeune et cosmopolite que dans le reste du pays :

    Communiqué de presse des Statistiques Belges :

    Au niveau régional, les situations sont à nouveau assez contrastées. En Région flamande, la population a augmenté de 33.422 personnes, soit une croissance relative de 0,5 %. Il s’agit d’un taux comparable à la moyenne nationale. Le mouvement migratoire international représente la plus grande part de cette croissance totale (54 %), tandis que l’accroissement naturel (25 %) et le mouvement migratoire interne (21 %) se partagent l’autre moitié. En Région wallonne, la population a augmenté de 13.419 personnes, soit une croissance relative de 0,4 %. Ce taux se révèle identique à celui de l’année précédente, mais inférieur à la moyenne nationale. Comme le mouvement migratoire international joue un rôle moins important (43 %), c’est le mouvement migratoire interne qui détient dès lors un poids plus important (44 %), tandis que le mouvement naturel ne représente que 13 % de la croissance totale. En 2014, la Région de Bruxelles-Capitale enregistrait à nouveau la croissance relative la plus élevée (+1,0 %), avec cette fois un retour à la hausse par rapport à l’année précédente : 11.687 personnes en plus en 2014, contre 8.851 personnes en 2013 ! Le profil de cette croissance reste typique : un accroissement naturel très important (81 % de la croissance totale ; 9.482 unités), un mouvement migratoire international supérieur (137 % ; +16.106 unités) à l’accroissement total, mais un mouvement migratoire interne négatif (-115 % et -13.420 unités) avec d’importants départs vers les deux autres régions. 

     

    En 2014, la commune belge se caractérisant par la croissance relative la plus forte était Bertogne (+4,3 %), en province de Luxembourg. Toutefois, la commune de Bruxelles détenait la palme en termes absolus (+5.127 unités, +3,0 %). Sur l’axe Bruxelles-Namur-Luxembourg, plusieurs communes affichaient une croissance nettement supérieure à la moyenne nationale : Walhain (+2,7 %), Incourt (+2,5 %), Perwez (+2,1 %), Mont-Saint-Guibert (+2,0 %) et Wellin (+2,0 %). En Région flamande, les communes en nette croissance étaient relativement dispersées : Drogenbos (+2,5 %), Baarle-Hertog (+2,4 %), Wijnegem (+2,0 %), Bredene (+2,0 %), Vosselaar (+2,0 %) et Boom (+2,0 %). Enfin, en Région de Bruxelles-Capitale, outre Bruxelles-Ville, quelques entités se distinguaient par une croissance supérieure à la moyenne nationale : Ixelles (+1,7 %), Woluwe-Saint-Lambert (+1,3 %), Evere (+1,3 %), Anderlecht (+1,0 %), Berchem-Sainte-Agathe (+1,0 %) et Koekelberg (+0,9 %).

     

     

  • Congo Kinshasa : le premier pays francophone au monde ?

    La République Démocratique du Congo est en pleine ébullition. Après des années de guerre civile ce pays gigantesque d'Afrique Centrale connait enfin une période de développement et de forte croissance économique, avec des taux de croissance qui fleurtent avec les 10% annuel depuis le début de la décennie 2010.

    Ce pays est également un pays phare de la Francophonie en Afrique. D'après le rapport de l'OIF 2014 sur l'état de langue française les habitants de la capitale Kinshasa ont un attachement réel au Français. 

    source : http://www.francophonie.org/Langue-Francaise-2014/ p.56

    Une bonne partie des 70 millions des habitants du Congo maîtrisent le français (50% d'après le rapport de l'OIF), et ce nombre croit fortement année après année du fait de la forte croissance démographique dans le pays et de part les progrès de la scolarisation (le Français est la langue de scolarisation unique ou en combinaison avec l'une des très nombreuses langues locales  du pays). D'ici à une vingtaine d'année il pourrait y avoir 100 millions de francophones dans l'ancien Zaïre. 

    En fait les congolais se sont appropriés le français et n'hésitent pas à manier la langue avec brio, à créer de nombreux néologisme et jouer avec les mots. RFI a diffusé cette semaine un grand reportage qui permet de s'en rendre compte et de partager l'univers des kinois :

    http://www.rfi.fr/emission/20150702-rdc-kinshasa-langue-francaise-vivace-turbulente-defi-enfants/

    Le français à Kinshasa: une langue vivante et turbulente - il est un pays en particulier, où le français est toujours très vivace, et ce malgré la présence de voisins anglophones ou lusophones. Il s’agit de la République Démocratique du Congo. Un pays très attaché à la langue française, même si maîtriser cette langue est un véritable défi pour les enfants.
    (Rediffusion du 16 mars 2015).

  • Encore une édition tonnitruante pour les Francopholies de Montréal

    Le Huffington revient sur l'un des plus grands événements festifs de l’Amérique du Nord qui chaque année anime les rues de Montréal pendant la fête nationale du Québec à la Saint Jean. Concerts gratuits, spectacles en tout genre et pyrotechniques, tout est là pour attirer des centaines de milliers de visiteurs.

     http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/06/21/francofolies-rayonnement-quebecois_n_7629316.html

     

     

    FRANCOFOLIES 2015

     

    Même si elles ne se terminent qu'en soirée samedi, les FrancoFolies de Montréal dressent déjà un bilan très positif de leur 27e édition et de son impact sur le tourisme québécois.

    Les ventes sur le site et l'évaluation des foules ont permis aux organisateurs d'affirmer en conférence de presse, samedi après-midi, que l'événement se termine cette année avec «une progression en terme d'achalandage» et «un budget équilibré».

    Selon les organisateurs, le tiers des touristes venant assister aux Francofolies sont des Européens. Il s'agit donc de «l'un des événements qui attire le plus ce type de clientèle» au Québec, a déclaré Jacques-André Dupont, vice-président et directeur général de l'Équipe Spectra. M. Dupont a précisé que la clientèle européenne demeure «une douzaine de nuitées au Québec», ayant ainsi «beaucoup d'impact pour toute l'industrie touristique» de la province.

    Il n'y a pas que les festivaliers étrangers qui se sont déplacés: les organisateurs ont noté la présence de plus d'adolescents, de jeunes adultes et d'anglophones sur le site cette année.

    Les FrancoFolies attirent également des représentants de l'industrie musicale outre-Atlantique, a fait remarquer Laurent Saulnier, vice-président à la programmation et à la production du festival. Plusieurs professionnels européens sont ainsi venus «faire leur marché» à la 5e édition des Rendez-vous Pros des Francos, où ils ont rencontré de nombreux agents et gérants d'artistes québécois.

    «Les FrancoFolies sont devenus un outil de rayonnement de notre culture populaire et un outil de développement international», s'est réjoui le président-fondateur du festival, Alain Simard.

    Laurent Saulnier a rappelé la volonté du festival «d'établir une passerelle entre l'Europe francophone et l'Amérique francophone». Celle-ci lui apparaît d'ailleurs «de plus en plus vivante et viable», par exemple quand une célébrité française comme Julien Doré tient «absolument» à participer aux FrancoFolies.

    Les vedettes québécoises n'ont pas été en reste au cours des neuf jours du festival. Le chanteur Alex Nevsky s'est entre autres produit devant l'une des foules les plus imposantes de son histoire, a souligné Jacques-André Dupont.

    Selon M. Saulnier, l'événement est devenu une «vraie belle histoire de famille». Une famille qui s'est agrandie cette année avec «des nouveaux noms, des nouvelles faces et des nouveaux sons», a-t-il soutenu - dont Samito, Bernhari, Le Couleur, Félix Dyotte et Feu! Chatterton.

    Plusieurs spectacles ont été créés spécialement pour les FrancoFolies, dont ceux de Koriass, des BB, de Pascale Picard, a-t-il ajouté.

    Quant à l'évènement «Piaf à 100 ans, Vive la Môme!», il a fait salle «archicomble» et il sera présenté en supplémentaire le 19 novembre prochain au Théâtre Maisonneuve, a signalé M. Saulnier.

    Pour sa dernière soirée, le festival présente un grand spectacle gratuit de Michel Rivard sur une scène extérieure et le spectacle «Légendes d'un peuple», livré par le chanteur Alexandre Belliard au Théâtre Maisonneuve.