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Le monde en marche - Page 11

  • Année record pour l'exportation de programmes audiovisuels français

    Le CNC (centre national du cinéma) vient de l'annoncer, l'année 2014 a été une année record pour la vente et la diffusion de production française de documentaires, séries et autres téléfilms. Les pays germanophones deviennent désormais les premiers clients des productions francophones, ce qui va également de paire avec le très grand succès des comédies familiales françaises dans les cinémas allemands (Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu et Intouchable ont été des immenses succès en Allemagne, en Autriche et en Suisse Allémanique). 

     

    Le communiqué de presse du CNC :

    Nouveau record historique des exportations de programmes audiovisuels français

    statistiques d'exportation des programmes audiovisuels français

    Paris, le 08 septembre 2015

     

    2014 restera l’année de tous les records de ventes de programmes audiovisuels français à l’étranger avec une augmentation de 12,1 % (153,8 M€). Les exportations (ventes et préventes) progressent de  17,1 % pour s’établir à 210,3 M€, qui est le plus haut niveau jamais atteint. Cette progression est portée par les chaînes d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord, qui, au-delà de l’offre française d’animation, ont marqué un intérêt plus soutenu pour les séries de fiction et le documentaire. Ainsi, la série d’animation Sonic Boom, vendue dans plus de 70 territoires, des Lapins Crétins ou de Sally Bollywood, la vente des Témoins au Royaume-Uni, de Taxi Brooklyn aux Etats-Unis, ou le succès des documentaires Duels et Jusqu’au dernier témoignent de la reconnaissance du savoir-faire français à l’international.
     
    Les préventes à l’étranger et les apports étrangers en coproduction sur les programmes audiovisuels français sont portés par des évolutions positives mais contrastées, avec d’un côté, une hausse des préventes à l’étranger qui atteignent 56,5 M€ en 2014 (+33,3 % par rapport à 2013), et de l’autre, une diminution des apports en coproduction (-18,9 % à 56,3 M€).
     
    Les exportations de programmes audiovisuels français (M€)
     
    2005
    2006
    2007
    2008
    2009
    2010
    2011
    2012
    2013
    2014
    évol. 14/13 (%)
    ventes1
    112,5
    115,0
    118,8
    110,0
    100,4
    105,6
    110,6
    127,0
    137,1
    153,8
    +12,1
    préventes2
    38,1
    42,0
    34,0
    40,4
    35,1
    30,5
    43,0
    38,9
    42,4
    56,5
    +33,3
    total ventes et préventes
    150,6
    157,0
    152,8
    150,4
    135,5
    136,1
    153,6
    165,9
    179,5
    210,3
    +17,1
    apports en coproduction
    67,7
    61,3
    63,7
    53,6
    58,6
    62,8
    77,4
    76,5
    69,5
    56,3
    -18,9
    Les chiffres de ventes intègrent celles réalisées auprès de TV5 et CFI, respectivement de 3,2 M€ et 0,2 M€ en 2014 (3,3 M€ et 0,4 M€ en 2013).
    Source : CNC-TV France International.
     
    Quels sont les pays consommateurs de programmes audiovisuels français ?
    Première zone d’accueil des productions françaises, l’Europe de l’Ouest confirme le regain d’activité constaté en 2013 et augmente son volume financier de 7,8 %. La zone germanophone demeure le premier acheteur de programmes audiovisuels français en 2014 avec 23,0 M€ (+39,0 %), soit le plus haut niveau historique. Elle devient le premier acheteur de fiction et de documentaire en Europe de l’Ouest. Après une année de reprise, les marchés historiques du Sud de l’Europe (Espagne, Italie) évoluent de façon différente : alors que l’Italie reprend son activité (+21,2 %), l’Espagne contracte encore ses achats (-13,7 %). Les marchés francophones (Belgique, Suisse) prolongent leurs acquisitions en favorisant la fiction et le documentaire.
    L’Amérique du Nord atteint son plus haut niveau historique grâce à une hausse de 34,2 %, portée notamment par quelques séries de fiction.
    L’Asie/Océanie renoue avec la croissance (+32,9 %), de même que l’Europe centrale et orientale (+2,8 %). A l’inverse, l’Amérique latine est en diminution pour la deuxième année consécutive (-17,1 %).
    Le Moyen-Orient perd du terrain (-17,7 %) alors que l’Afrique progresse fortement (+65,5 %) pour atteindre son plus haut niveau historique.
    Le marché est en croissance. Il est soutenu à la fois par la politique active d’acquisition des chaînes historiques et par les tarifs en hausse des chaînes de la TNT de plus en plus nombreuses et en concurrence. Les chaînes payantes demeurent un débouché important pour les programmes français. A cela, s’ajoute les plateformes VàD, qui s’imposent progressivement comme un relais de croissance intéressant pour les exportateurs français.
     
    Quels genres soutiennent la croissance ?
    La croissance des ventes de programmes français à l’étranger est soutenue en 2014 par la fiction, qui progresse pour la quatrième année consécutive atteignant 38,9 M€ (+49,3 % par rapport à 2013) supplantant ainsi le documentaire (+13,2 % à 34,9 M€) comme deuxième genre le plus vendu.
    L’animation reste le genre le genre le plus exporté (45,0 M€, soit 29,2 % du total des ventes), même si son chiffre d’affaires à l’international fléchit légèrement (-3,9 %). Les ventes de formats (fiction, jeux, variétés) sont également en hausse (+3,5 % à 22,8 M€).
     
    Évolution 2014/2013 des exportations par genre de programmes (%)
     
    ventes
    préventes
    total
    fiction
    +49,3
    +449,3
    +116,0
    documentaire
    +13,2
    -44,1
    -0,2
    animation
    -3,9
    -19,7
    -9,6
    musique, spectacle vivant
    -3,2
    +11,5
    -0,3
    format (fiction, jeux, variétés)
    +3,5
    -
    +3,5
    divers (information, extraits...)
    +14,4
    -
    +14,4
    total
    +12,1
    +33,3
    +17,1
    Source : CNC-TV France International.
     

     

    Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et TV France International publient à Biarritz, à l’occasion du vingt-et-unième Rendez-Vous, les statistiques d’exportation des programmes audiovisuels français.

    Découvrez l'étude et la présentation en cliquant ici :
     
     
  • LA Cité universitaire francophone a ouvert ses portes à Régiona en Saskatchewan

    La province de Saskatchewan est une province petite par la population (moins de 1 millions) mais grande en superficie. C'est une terre de prairie de l'ouest canadienne, terre des indiens métis et des anciens coureurs des bois. Longtemps majoritaire, les francophones ne compte plus que pour une toute petite part de la population, aux alentours de 2% des habitants de la province. 

    Le faible nombre des fransaskois ne les empêche pas de se montrer très dynamique pour défendre leur langue et leur culture. L'ouverture d'une faculté francophone dans la capitale provinciale (Regina) est un grand succès pour la communauté et devrait lui permettre de continuer à se développer dans le futur.

     

    Radio Canada fait le récit de l'inauguration ici :

     

     

    La Cité universitaire francophone, née de la fusion de l'Institut français et du Département de français de l'Université de Regina, a été inaugurée mardi.

    La Cité a un statut équivalent aux autres facultés et pourra plus tard offrir des cours en vue de l'obtention d'un diplôme universitaire.

    Plus d'une centaine de personnes étaient présentes pour l'inauguration. Sophie Bouffard, directrice de la Cité universitaire, a ouvert la cérémonie en accueillant les francophones et les Fransaskois dans leur nouvel établissement d'enseignement.

     

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    Le nouveau logo de la Cité universitaire francophone dévoilé lundi à Regina  Photo :  ICI Radio-Canada/Nahila Bendali

    Création de l'Institut de formation linguistique de l'Université de Regina

    Après la fin du rôle universitaire du Collège Mathieu de Gravelbourg en 1968, le Centre d'études bilingue de l'Université de la Saskatchewan à Regina prend la responsabilité de l'éducation universitaire en français dans les années 1970.

    Puis en 1988, l'Institut de formation linguistique est créé. Il offre la possibilité de suivre des études postsecondaires et une formation linguistique en français. André Lalonde, qui en a été le directeur, décrivait ainsi sa mission à l'époque : « Nous faisons la promotion de la langue et de la culture française, car l'une ne va pas sans l'autre ». L'institut donne une formation en langue et des cours de perfectionnement aux professeurs de français, et offre des ateliers de travaux dirigés et de pédagogie.

    ...

  • Les Francofolies de Kinshasa, c'est parti

    Un an après la première édition avortée pour cause d'alerte au virus Ebola en Afrique de l'ouest, les francofolies sont désormais une réalité au Congo. Kinshasa, la capitale inofficielle de la musique africaine, dont les rythmes de rumba ont fait vibrer le continent pendant des décennies, a maintenant son grand festival.

     

    Le site officiel : http://francofolies.cd/

    Les Francofolies de Kinshasa ne sont pas un projet « one shot » mais épousent une vision à long terme sur base d’un phasage de 3x3 ans.

     Le développement progressif du projet permets au festival d’investir massivement dans 3 vecteurs de développement à valeur sociale ajoutée :

     VECTEUR DE SANTE

     

    • Création de la campagne « United Against Paludism » visant à sensibiliser l’opinion internationale à ce fléau meurtrier, en connexion avec les grands laboratoires pharmaceutiques et avec le soutien des parrains du festival.

    • Diffusion de 5.000 à 10.000 vaccins contre le tetanos, la dyphtérie et la coqueluche

    • Transport et fourniture de 50 à 100 Chaises roulantes + matériel médical avec la collaboration de la Croix Rouge et de l’UNICEF

     VECTEUR D’EDUCATION

     

    • Développement de nouveaux espaces éducatifs et pédagogiques via la création d’un réseau de classes où les cours de musiquent sont au coeur du projet

    • Activer les relations privilégiées entre l’Académie Nationale des Arts de Kinshasa et les grandes écoles d’art internationale

    • Développement d’un important volet dans le domaine de la formation aux métiers techniques et aux arts du spectacle

    • Création, durant le festival, d’ateliers d’écriture en compagnie d’artistes internationaux programmés à l’affiche du festival.

     VECTEUR DE CITOYENNETE

     

    • Respect de la diversité culturelle de la RDC tout en travaillent à la promotion de la langue française comme outil de développement économique et social

    • Réflexion sur l’intégration des enfants précarisés des rues dans le processus organisationnel au travers d’actions de nettoyage, manutention, …)

    Pour en savoir plus, une petite sélection d'articles :

    http://fr.allafrica.com/stories/201508061444.html

    http://www.journaldekin.com/article.php?aid=3993

    http://www.telebruxelles.be/depeches/rdc-premire-dition-des-francofolies-de-kinshasa-en-septembre/