UA-72575656-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le monde en marche - Page 12

  • Un vent de fraicheur souffle sur le cinéma Belge

    Cette semaine deux films venus de Belgique font le Ramdam en Europe francophone. Deux films très différents qui permettent d'ouvrir les horizons et d'appréhender le monde différemment : Le Tout Dernier Testament et  

     

    Le premier est le nouveau film de Jaco Van Dormael est un fable stayrique sur notre monde. C'est l'un des films les plus attendus de l'année et un des rares films belges à réunir un large public en Europe et au-delà (il a été vendu à plus de 50 pays).




     

    La RTBF en parle :

    http://www.rtbf.be/info/medias/detail_le-tout-nouveau-testament-jaco-van-dormael-en-grande-forme-hugues-dayez?id=9069029

    Quatre longs-métrages en vingt-quatre ans. Premier réalisateur belge ovationné à Cannes – c’était avec la "Caméra d’Or" en 1991 pour "Toto le héros", Jaco Van Dormael est un cinéaste rare. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, son nouveau film " Le tout nouveau testament " sort ce mercredi et c’est un évènement.

    Le synopsis du film, tel que présenté dans le dossier de presse, est à la fois intrigant et percutant : "Dieu existe. Il habite Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille, c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…".

    Belgique, patrie du surréalisme ? Jaco et son co-scénariste, le romancier Thomas Gunzig, ont uni leurs efforts pour en faire une amusante démonstration… Enfin, amusante, ça dépend pour qui ! Il faut savoir que ce scénario délibérément fantaisiste a été – à l’exception de la RTBF – refusé par tous les responsables des chaînes de télévision françaises, qui n’y comprenaient rien. "Le tout nouveau testament" a dès lors connu un montage financier difficile, mais après l’énorme succès rencontré lors des projections cannoises, il s’est vendu dans une cinquantaine de pays. On appréciera la clairvoyance des télés françaises.

    Or donc, Dieu habite à Bruxelles. Il est incarné par Benoît Poelvoorde, qui se balade en peignoir informe dans un appartement situé au sommet d’une tour. Sa femme (Yolande Moreau) est visiblement aussi bête que son aspirateur. Jésus, surnommé "Jicé", s’est taillé depuis belle lurette. Sa fille Ea (Pili Groyne, la découverte du film) décide donc de faire de la résistance : elle "hacke" l’ordinateur de son père, révèle à tout un chacun les jours qui lui reste à vivre sur terre, et quitte le domicile familial pour aller chercher six nouveaux apôtres : une manchote, un obsédé sexuel, un tueur à gages, une femme délaissée, un employé de bureau et un petit garçon qui se rêve en fille…

    Je n’ai jamais caché avoir peu goûté aux questionnements métaphysiques de "Mr Nobody", le précédent film de Jaco. Film ambitieux, certes, mais qui s’enlisait dans un questionnement mécanique et répétitif ("Et si j’avais choisi ceci plutôt que cela ?"). On retrouve un même questionnement sur le sens de la vie dans "Le tout nouveau testament" ("Si je connais la date de ma mort, que fais-je de ma vie ?"), mais il parcourt le film comme un simple fil rouge, sans lourdeur aucune. Est-ce grâce à sa collaboration complice avec Thomas Gunzig ?

    Toujours est-il qu’on retrouve dans ce quatrième long-métrage de Van Dormael tout ce qu’on avait aimé dans "Toto le héros" : des trouvailles poétiques, un humour irrévérencieux, des images inventives… Certes, l’ami Jaco donne parfois dans l’hommage un peu trop appuyé – Catherine Deneuve, ici en couple avec un gorille, voilà une idée qui lorgne furieusement vers "Max mon amour" d’Oshima avec Charlotte Rampling. Il verse aussi dans l’autocitation – une séquence de mains qui dansent fait référence à son propre spectacle "Kiss and Cry" -.

    Mais au final ces petits clins d’œil sont sans gravité ; il se dégage de ce "Tout nouveau testament" un charme authentique et une véritable originalité qui tranchent avec la banalité moyenne et l’absence d’audace de la majorité de la production française. Enfin, détail non négligeable pour les spectateurs belges, Jaco filme Bruxelles comme personne, utilisant à merveille cette ville souvent si mal exploitée au cinéma.

     

    Le deuxième film qui marque l'actualité est un documentaire sur le Docteur Mukwege, un chirurgien congolais dont l'action pacifiste est unanimement reconnue et qui a reçu le prix Sakharov du parlement européen l'an dernier à Strasbourg.


    http://www.afrik.com/ouverture-de-la-5eme-edition-du-festival-des-films-de-la-diaspora-africaine-a-paris

    "a cinquième édition du Festival International des Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) se déroule à partir de ce vendredi soir, 4 septembre, au 6, à Paris. Près de 14 films, dont huit inédits en France et deux films primés au festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), vont être diffusés.

     

    Le Festival des Films de la Diaspora Africaine ( FIFDA) fait son retour à Paris à partir de ce vendredi soir, 4 septembre, au 6. Cette année encore, la cinquième édition de l’évènement propose des films de qualité, inédits pour la plupart d’entre eux, qui mettront en exergue la richesse et la diversité du vécu des personnes issus de la diaspora partout dans le monde.

    Pour la cinquième édition, la FIFDA innove. Cette année, toutes les séances de projections de films vont être suivies de débat avec les réalisateurs. Par ailleurs, quatre courts métrages vont être diffusés. Le Festival souhaite aussi mettre en avant les courts métrages de Français originaire du continent. Une manière de montrer « la France vue par un français d’origine africaine en interne », précise la co-fondatrice et organisatrice de l’événement Diarah N’Daw Speech.

    ...

    Cette année, le Festival ouvre le bal avec le film du réalisateur belge Thierry Michel, L’Homme qui répare les femmes. Ce film relate le quotidien du docteur Denis Mukwege surnommé justement "L’homme qui répare des femmes" car il soigne et vient en aide aux victimes de violences sexuelles dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à un conflit qui dure depuis une vingtaine d’année. Le docteur Mukwege a d’ailleurs reçu plusieurs distinctions pour son travail, dont le prix Sakharov en 2014. Ce film suscite en ce moment la polémique en République démocratique du Congo suite à l’interdiction de sa diffusion dans le pays par le gouvernement congolais. Thierry Michel qui sera présent au Festival pour le présenter évoquera sans doute ce mélo-mélo qui l’oppose à Kinshasa..."

  • La boucle ferroviaire de l'Afrique de l'Ouest relancé par l'industrielle français Bolloré

    Comme l'annonce le ministère des transports de la Côte d'Ivoire ici, l’événement est historique : Vincent Bolloré, le grand industriel Français a annoncé sa volonté de rénover les lignes ferroviaires existantes et Afrique de l'Ouest et construire les tronçons manquant pour une réaliser une boucle de près de 3000 klm en Afrique de l'ouest.

    Plusieurs média francophones reviennent sur se projet pharaonique :

    Le Monde Afrique notamment a publié de nombreux reportages sur le projet pendant l'été :

    "Cet été, c’est la 9fortune française qui fait la « une ». Vincent Bolloré, 63 ans n’est pourtant pas un nouveau venu dans le capitalisme français. Son groupe familial est actif depuis des générations dans l’industrie et le transport, plus récemment dans la publicité et les médias. On croise désormais ses Bluecars souvent siglées Autolib’ dans les métropoles françaises et bientôt, espère-t-il, ses trams électriques ou son nouveau cabriolet.

    ...

    Cet été, Le Monde a choisi de raconter l’un des projets les moins connus de l’industriel : la boucle ferroviaire qu’il a commencée de construire pour relier cinq pays d’Afrique de l’Ouest. Alors qu’il règne déjà sur les ports de la région, M. Bolloré se lance à la conquête des terres. Trois reporters ont parcouru les 3 000 km de cette ligne ponctuée de « bluezones », où le groupe fait la démonstration de ses batteries LMP, une technologie dans laquelle il a déjà investi plus de 2 milliards d’euros. « Le chemin de fer va prendre le relais des batteries », affirme M. Bolloré qui espère le voir rouler avant le 17 février 2022, jour du bicentenaire de l’entreprise… et du passage de flambeau à ses enfants.

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 1/6 : Les rubans coupés de Cotonou

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 2/6 : Au royaume des titans

    Lire aussi : La conquête de l’ouest (de l’Afrique) 3/6 : Demande à la poussière

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 4/6 : La bataille du rail

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 5/6 : Ouagadougou, deux jours d’arrêt

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 6/6 : Sur la route de l’océan

    Et jeune Afrique revient sur l'actualité récente :

    http://www.jeuneafrique.com/230949/economie/rien-narrete-la-locomotive-bollore/

    http://www.jeuneafrique.com/257425/economie/bollore-signe-les-conventions-dexploitation-et-de-construction-du-chemin-de-fer-cotonou-niamey/

    Deux ans après avoir raflé le deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan, le groupe français double la concurrence et décroche le futur chemin de fer reliant Lomé à Abidjan. Récit du casse du siècle.

    L’image est insolite. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, tout sourire au volant d’une Bluesummer, le cabriolet 100 % électrique fabriqué par le groupe Bolloré. À ses côtés, le PDG Vincent Bolloré – jamais là où on l’attend -, visiblement pas mécontent de son effet. Ce 7 avril, à Niamey, les deux « amis » dans leur drôle d’engin ont attiré les foules à l’occasion de l’inauguration de la Bluezone de la capitale nigérienne.

     

    Un espace multifonctionnel alimenté en électricité grâce aux solutions de stockage d’énergie solaire développées par le groupe français et où les citoyens peuvent accéder gratuitement à internet, à l’eau potable, faire du sport ou encore assister à des spectacles. La veille, l’homme d’affaires français, dont la fortune est estimée par le magazine Challenges à 10 milliards d’euros, inaugurait une autre Bluezone au Bénin avec le président Boni Yayi.

    ...

    « Jeune Afrique » l’avait annoncé, c’est désormais chose faite. Le jeudi 13 août dernier, Thierry Ballard, directeur général de l’activité chemin de fer du groupe français Bolloré, et les Premiers ministres nigérien et béninois, Brigi Rafini et Lionel Zinsou, ont signé les conventions de concession d’exploitation et de construction des infrastructures du chemin de fer reliant Niamey à Cotonou.

    La signature de ces conventions intervient près de quinze mois après les premiers coups de pioche, portés en avril 2014. Le chemin de fer Niamey-Cotonou est une portion de la boucle ferroviaire ouest-africaine, un projet porté par le groupe Bolloré qui prévoit de relier par les rails, Cotonou, Niamey, Ouagadougou, Abidjan et Lomé.

     

  • La Réunion en pleine croissance

    La Réunion est une ile grandiose, perdue aux confins de l'Afrique et de l'océan indien. Elle abrite des plages grandioses, des montagnes vertigineuses et l'un des volcans les plus actifs de la planète, le Piton de la Fournaise.

    C'est également la région Française et Européenne la plus méridionale, tout en étant le territoire le plus riche du continent Africain.

    L'INSEE a publié récemment des notes conjoncturelles qui souligne le retour à la croissance économique sur l’ile et le maintient d'une croissance démographique solide. L'ile pourrait compter plus d'un million d'habitant à l'horizon 2030 et dépasser la population de l'ile Maurice voisine.

     

    Sur le site de l'INSEE:

    La Démographie de la Réunion

    La population de La Réunion est estimée à 845 000 habitants au 1er janvier 2014. La dernière population légale définitive est de 833 944 habitants au 1er janvier 2012. Entre 2007 et 2012, la croissance démographique ralentit. La population n’augmente que de 1,0 % par an en moyenne, soit nettement moins vite qu’au cours des périodes précédentes : + 1,8 % par an dans les années 90 et + 1,5 % par an entre 2000 et 2007. Les flux migratoires sont en effet marqués par des départs plus nombreux que les arrivées. Le solde migratoire devient ainsi négatif : - 2 300 personnes par an, soit - 0,3 %.

    Par contre, le solde naturel  reste le moteur de la démographie avec des naissances plus nombreuses que les décès. Il explique à lui seul la croissance de la population, apportant chaque année 10 000 habitants supplémentaires.

    Le nombre de naissances reste élevé en 2013 (14 002 naissances) même s’il diminue légèrement par rapport aux années précédentes. Le taux de natalité  recule à 16,6 ‰ contre 18,9 ‰ en moyenne dans la décennie 2000 . Avec 2,40 enfants par femme (1,98 en France métropolitaine), l’indicateur conjoncturel de fécondité , stable depuis les années 90, reste plus élevé que dans les autres régions françaises, à l’exception de Mayotte (4,01 en 2012) et de la Guyane (3,49).

     

    Bilan économique 2014 :

    En 2014, la croissance réunionnaise rebondit (+ 3,1 %) après deux années atones (+ 0,7 % en 2012 et 2013). La situation sur le marché du travail se redresse légèrement : la masse salariale distribuée progresse de 4,4 % et la hausse de la demande d'emploi ralentit.
    Soutenu par une faible inflation et des revenus en hausse, le pouvoir d'achat se renforce et la consommation des ménages progresse (+ 2,7 % en volume). L'investissement repart à la hausse, porté par le démarrage des travaux de la Nouvelle Route du Littoral. Signe d'une reprise de l'activité, les importations augmentent. Conjuguée à un nouveau recul des exportations, cette hausse des importations contribue à dégrader le solde extérieur réunionnais.
    Le chiffre d'affaires du BTP progresse de 6,6 % sur un an même si le logement reste en berne. Bénéficiant d'un recul du coût des matières premières, les revenus agricoles progressent de 10 %. Dans le même temps, la situation semble se maintenir dans l'artisanat avec un tissu productif en augmentation. Enfin, l'activité bancaire s'améliore : les crédits et les dépôts sont tous deux en hausse.
    Seul le tourisme reste en berne. La fréquentation touristique recule pour la troisième année consécutive.
    L'activité mondiale accélère légèrement en 2014 mais la croissance française reste faible (+ 0,2 %). Après trois années de recul historique, le pouvoir d'achat des ménages français se redresse.
    À Maurice, l'activité accélère (+ 3,6 % après + 3,2 % en 2013).