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afrique - Page 5

  • Qui sera le prochain président de l'OIF ?

    Dossier à lire sur jeune Afrique, petits extraits :

    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2801p020.xml1/

    Difficile de trouver la perle rare

    Le ministre français des Affaires étrangères s'est longtemps échiné à trouver la perle rare, avant, semble-t-il, de jeter l'éponge. "Il répète sans cesse que notre préférence va à l'Afrique, relate un proche. Mais il dit aussi aux Africains : "Donnez-moi un nom, un seul !"" Fabius a bien tenté de convaincre le Gabonais Jean Ping... En vain. L'ancien président de la Commission de l'UA a d'autres ambitions. À Paris, on a aussi pensé à Blaise Compaoré, mais le président burkinabè, dont le mandat expire dans un an, a poliment refusé.

    Un proche de Girardin admet que "ce serait plus facile si les Africains s'accordaient sur un candidat crédible". En attendant, la France constate que le charme de Michaëlle Jean opère. "Le président veut un secrétaire général du Sud, rappelle un proche de Hollande. Mais il ne soutiendra un candidat que lorsque l'Afrique se sera entendue. Pour l'heure, il observe."

    C'est le serpent qui se mord la queue. Car de leur côté, les Africains attendent que la France prenne position. Ils n'ont pas oublié qu'en 2002 tout le monde pensait à Henri Lopes pour succéder à Boutros Boutros-Ghali, lorsque Jacques Chirac, alors président, a imposé Diouf. Un souvenir douloureux qui pousse Lopes à ne pas faire campagne. "Sauf que Hollande n'est ni Chirac ni Sarkozy, souffle un proche du président français. Jamais il n'imposera son candidat."

    Que des promesses orales

    Le continent est cependant loin du consensus. Pour l'heure, hormis les pays de l'océan Indien favorables à L'Estrac, personne ne s'est officiellement prononcé. Le Mali et le Sénégal soutiendraient Jean, le Gabon serait derrière L'Estrac... "Ce ne sont que des promesses orales", selon un diplomate français. "Les chefs d'État sont conscients qu'il faut trouver un candidat commun, mais ils n'y parviennent pas", précise un ancien haut responsable de l'OIF. Peut-être en discuteront-ils à la fin du mois, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Sinon, "tout se décidera au dernier moment, dans le huis clos de Dakar", pronostique un cadre de l'organisation. C'est aussi le pari de Lopes.

    L'avis de Diouf, qui préférerait voir un Africain lui succéder, pourrait aussi compter. Comme d'habitude, le Sénégalais "est d'une prudence de Sioux", selon l'un de ses collaborateurs. Il ne dévoilera pas le nom de son favori, mais il a déjà fait connaître "sa préférence" aux leaders africains, aux Canadiens, ainsi qu'à Hollande et à Girardin. Son entourage penche pour Buyoya, mais admet que L'Estrac fait "un bon candidat de compromis" et reconnaît des qualités à Jean.

    Tout le monde a bien compris qu'il était chimérique d'espérer un clone de Diouf. Et que tant qu'à "passer à autre chose", selon l'expression d'un cadre de l'organisation, autant y aller franchement.



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  • L'Afrique est le nouveau berceau de la Francophonie

    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2809p010.xml0/oif-organisation-internationale-de-la-francophonie-francophonie-francophonie-langues-africains-le-francais-vous-dit-merci.html

    Il y a 274 millions de francophones dans le monde. Ils pourraient être 767 millions en 2060.Il y a 274 millions de francophones dans le monde. Ils pourraient être 767 millions en 2060. © ISSOUF SANOGO / AFP

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    e nombre de ses locuteurs dans le monde ne cesse de croître. Il pourrait même exploser dans les prochaines décennies. Une évolution qui repose presque exclusivement sur le dynamisme de l'Afrique subsaharienne.

    "Un milliard de francophones en 2060", "Le français, première langue mondiale en 2050"... Depuis quelques mois, de multiples études plus ou moins sérieuses prédisent un avenir radieux à la langue française. Au point que le futur gigantesque "marché francophone" qui se profile à l'horizon retient désormais l'attention des entrepreneurs - en particulier celle des groupes de médias des pays du Nord - et qu'il est devenu un thème central dans la campagne pour le poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie.

     

    Sans verser dans cet excès d'enthousiasme, le dernier rapport de l'OIF ("La Langue française dans le monde 2014", ouvrage coordonné par Alexandre Wolff, éd. Nathan, 578 pages), publié le 5 novembre, confirme ce dynamisme : il recense 274 millions de francophones dans le monde - c'est-à-dire des personnes capables de s'exprimer en français, sans nécessairement savoir le lire ou l'écrire -, soit une augmentation de 7 % par rapport au précédent rapport, daté de 2010. Le français est donc la cinquième langue la plus utilisée sur la planète.

    Surtout, l'OIF estime que ses locuteurs pourraient être 767 millions d'ici à 2060, ce qui en ferait la deuxième ou troisième langue la plus parlée, devant l'arabe ou l'espagnol. La clé de ce dynamisme tient à la vigoureuse démographie de l'Afrique subsaharienne, où le français est particulièrement bien implanté.

    Ainsi, entre 2015 et 2065, la population de "l'espace linguistique francophone" devrait croître de 143 %, contre "seulement" 77 % pour l'arabe et 62 % pour l'anglais. D'ores et déjà, le français doit à l'Afrique subsaharienne la majeure partie de sa croissance : le nombre de locuteurs y a progressé de 15 % en quatre ans, alors qu'il augmente de manière beaucoup moins marquée en Europe et baisse légèrement au Maghreb.

    Mais ces projections optimistes reposent sur l'hypothèse que le français continuera de progresser au même rythme dans cette région. Car les 29 pays d'Afrique subsaharienne membres de plein droit de l'OIF ne sont que partiellement et inégalement francophones. Ainsi, si 61 % des Gabonais sont capables de s'exprimer en français, ce n'est le cas que de 6 % des Rwandais.



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  • Diversité du cinéma en Francophonie

    L'organisation internationale de la Francophonie a mis en place un appel à projet pour aider à développer le cinéma dans les pays du sud. 16 projets ont ainsi été retenus :

    http://www.francophonie.org/Cinema-16-projets-de-films.html

    http://www.francophonie.org/Production-audiovisuelle.html

    Un dispositif d’accompagnement multiforme qui va des bourses d’aide à l’écriture pour les auteurs et scénaristes jusqu’à la promotion et la mise en marché des films, favorise la création et la diffusion d’œuvres de qualité. Il vient compléter les interventions du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui constitue, depuis près de trente ans, l’une des principales sources de financement des créations cinématographiques et télévisuelles, notamment africaines.

    Principale source de financement des créations cinématographiques et télévisuelles des pays francophones du Sud, le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, créé en 1988, a contribué à la production de 1 400 œuvres de cinéma et de télévision représentant plus de 1 600 heures de programmation originale. Les subventions couvrent l’aide à la production, au développement (réécriture, repérages, faisabilité), à la finition (postproduction, doublage, sous-titrage) et à la diffusion de films de fiction et de documentaires. Les dossiers, présentés par des sociétés de production, privées ou publiques, sont sélectionnés par une commission composée de professionnels de la télévision et du cinéma. Pour 2010-2013, le Fonds a évolué vers une logique d’accompagnement visant la recherche de la qualité et de la viabilité économique des productions soutenues. Le soutien aux créations en langues locales et l’exigence du sous-titrage en langue française permettent de toucher les publics les plus larges possibles, à commencer par les publics nationaux.

     

    Lors de sa session de juin 2014, consacrée à des aides à la finition, la commission cinéma du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud a sélectionné 16 projets de films. Le montant total attribué s’élève à 180 000 euros.

    FICTIONS

    • Battements d’aile dans les airs, long-métrage fiction, 105’ de Hoang Diep Nguyen (Vietnam). Un premier film d’auteur qui traite avec beaucoup de sensualité, de la condition de la jeune femme enceinte, seule face à son destin.
    • Braquage à l’africaine, long-métrage fiction (90’), d’Owell Brown (Côte d’Ivoire). Pour rembourser une dette de jeux, un homme se retrouve dans un imbroglio entre la police et une autre équipe de braqueurs.
    • Meurtre à Pacot, long-métrage fiction (90’), de Raoul Peck (Haïti). A travers cette œuvre le réalisateur se propose de sonder l’abîme des âmes à l’intérieur d’un territoire émotionnellement meurtri.
    • Pères, fils et autres histoires, long-métrage fiction (90’), de Phan Dang Di (Vietnam). Un récit tendre et mélancolique dans le Saigon des années 90.
    • Rapt à Bamako, long-métrage fiction (90’), de Cheick Oumar Sissoko (Mali). Un film d’action qui nous introduit aux difficiles tentatives d’exercice de la démocratie en Afrique.
    • The sea is behind, long-métrage fiction (86’) de Hicham Lasri (Maroc). Tarik danse lors de cérémonies de fiançailles et de mariage déguisé en femme et la société mcomment le reçoit-elle ?
    • Un soir de pleine lune, long-métrage fiction ( 90’), de Farès Naanaa (Tunisie). Un couple de Tunisiens face au deuil de leur enfant.
    • La lune est tombée, long-métrage fiction ( 90’), de Gahité Fofana (Guinée). Trois amis d’enfance relancent ensemble une usine d’eau minérale en Guinée.

    DOCUMENTAIRES

    • Le dernier voyage de Mme Phung, long-métrage documentaire (85’),de Nguyen Thi Tham (Vietnam). Phung a été élève dans un monastère boudhiste jusqu’au jour où il découvre son attirance pour les jeunes hommes. Il décide alors de devenir une femme pour éveiller leurs désirs.
    • Césaire l’Africain, documentaire (52’), d’Evrard Niyomwungere (Burundi). Ce film propose une découverte de l’Africanité d’Aimé Césaire, dans son œuvre et dans ses combats.
    • Les fiancés d’Imilchil, documentaire (52’), de Léandre-Alain Baker (République du Congo). La découverte de la légende d’Imilchil qui a donné naissance à un festival et à la pratique des mariages collectifs qui en découle.
    • Ahmed Attia, documentaire (52’), de Khaled W. Barsaoui (Tunisie). Le portrait d’Ahmed Attia, une personnalité marquante du cinéma tunisien.
    • La voie normale, long-métrage documentaire (70’), d’Erige Sehiri (Tunisie). Dans ce road-movie mêlant rock et son jazzy, Ahmed, 31 ans et conducteur de train, nous raconte son voyage entre les saisons et son désir de devenir quelqu’un d’autre.
    • Sembene, long-métrage documentaire (87’), de Samba Gadjigo (Sénégal). Histoire d’un cinéaste, écrivain qui a profondément influencé et inspiré des générations d’Africains.
    • Tee shirt man, long-métrage documentaire (70’), de Tovoniaina Rasoanaivo (Madagascar). Un jeune home cherche à obtenir le T-shirt offert par chacun des 33 candidats à la magistrature suprême.
    • Le tremplin, documentaire (52’), de Joseph Ndayisenga (Burundi). Le portrait d’une équipe d’enfants de la rue sélectionnés en vue de participer à la coupe du monde de football d’enfants démunis au Brésil.