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afrique - Page 4

  • La Coupe d'Afrique des Nations de football bat son plein en Guinée Equatoriale

    Petit pays de 500.000 habitants d'Afrique Equatoriale, la Guinée Equatoriale connait une poussée de fièvre pendant ce mois de janvier 2015. En effet, elle accueille la Coupe d'Afrique des Nations, un évènement majeur pour ce petit pays qui a rejoint il y a peu de temps l'organisation de la Francophonie et qui accorde une place de plus en plus au Français, la langue véhiculaire de la région.

    Qu'en est-il des pays Francophones participants à la compétion ? Ils sont très majoritaires pour cette édition 2015 : Outre la Guinée Equatoriale on retrouve le Gabon, le Burkina Faso, le Congo (Groupe A), La RDC et la Tunisie (Groupe B), l'Algérie et le Sénégal (Groupe C).

     

    Pour connaitre les résulats et les dates des matchs : le lien vers le site officiel de la CAN

  • La lutte pour la liberté d'expression en Afrique

    Eux aussi ils essaient de faire rire lorsque l'actualité ne le permet pas toujours. Face à l'adversité et aux menaces ils sont armés d'un solide sens de l'humour et de quelques crayons. Jeune Afrique leur rend hommage dans cet article : 

    article de Jeune Afrique

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    Les journalistes africains ont la réputation d’être davantage en danger que leurs confrères européens. Ce n’est peut-être plus le cas de ceux qui pratiquent le dessin de presse. L’Afrique est sous le choc, après l’attentat perpétré contre l’hebdomadaire français "Charlie Hebdo".

    Abasourdie. L’Afrique est abasourdie comme le reste du monde, elle qui a pourtant la réputation d’accorder un intérêt dilettante à l’actualité internationale. Ce jeudi, bien des journaux du continent accordaient une place significative à l’attentat qui a endeuillé, ce 7 janvier, la rédaction de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo. Au même moment, de nombreuses radios programmaient des émissions de témoignages et de débats.

    Seuls les Africains ayant "fait" l’Europe connaissent réellement le magazine "Bête et méchant", même si le titre fut évoqué à plusieurs reprises, lors des polémiques successives sur les caricatures de Mahomet. Et des caricatures du prophète de l’Islam, justement, il en est apparu très peu dans les colonnes africaines. Même par solidarité confraternelle, ces dessins "blasphématoires" furent jugés, la plupart du temps, impubliables sur un continent où l’on ne titille guère les croyances, notamment religieuses. Car c’est souvent sous l’angle de la transposition que l’on observe la presse impertinente d’Europe. "Ce qu’ils publient là-bas, on ne pourrait pas le publier ici", entend-on souvent. "Ce qui leur est arrivé, ce 7 janvier, on aurait imaginé ça qu’en Afrique", entend-on depuis mercredi…


  • Solidarité musicale pour l'Afrique, entre mobilisation et récupération

    Depuis plusieurs semaines les artistes Africains se mobilisent pour faire passer des messages de sensibilisation sur le virus Ebola et inciter les habitants des zones touchées à faire confiance aux médecins.

     


    Africa Stop Ebola - Tiken Jah Fakoly, Amadou & Mariam, Salif Keita, Oumou Sangare et autres.

     

    Le magazine Jeune Afrique revient aujourd'hui sur un phénomène très rependu dans le monde du Show bizz : la récupération par l'occident pour se donner bonne conscience et surfer sur la vague (tout en n'en profitant pour faire sa promo personnel). L'intention n'est par forcément mauvaise, mais comme le montre cette article de Jeune Afrique, les résultats sont édifiants et traduisent une profonde condescendance à l'encontre des Africains : 

     

    Après le désastreux "Do they know it’s Christmas ?" du collectif Band Aid (Bob Geldof, Bono), Carla Bruni, Joey Starr et d'autres artistes français s'apprêtent à leur emboîter le pas en reprenant, en français, cette chanson destinée à récolter des fonds pour aider les victimes africaines du virus Ebola.

    Quand il s'agit de récolter des fonds pour l'Afrique, les artistes occidentaux aiment chanter des chansons. Sympathique certes, mais le problème c'est qu'elles sont, la plupart du temps, misérabilistes et insupportables. Dernier avatar en date, la chanson de Bob Geldof, "Do they know it’s Christmas ?" (Savent-ils que c'est Noël ?")" pour venir en aide aux victimes d'Ebola en Afrique. Cette chanson, qui est une reprise d'un titre écrit en 1984 pour lutter contre la famine en Éthiopie, a été enregistrée par Band Aid ("pansement"), collectif qui réunit pour l'occasion, entre autres, Bono, Chris Martin, Robert Plant, One Direction et Sam Smith. Dès sa sortie, le titre a littéralement cartonné et aurait permis de récolter quelque 1,3 million d'euros en cinq minutes.

    Une intention louable, certes, mais totalement anéantie par l'image méprisante du continent africain qu'elle véhicule. Comme le soulignent nos confrères de Slate, cette chanson donnait déjà en 1984 dans la métaphore douteuse en évoquant l'Afrique comme une région du globe où "la seule eau qui coule est la piqûre amère des larmes", comme un espace "où rien ne grandit, pas de pluie ou de rivière qui coule". Trente ans après, les paroles ont été adaptées à la situation, mais ne sont guère plus convaincantes : "Un baiser d'amour peut vous tuer, et la mort est dans chaque larme", "Ni paix, ni joie pour ce Noël en Afrique de l’Ouest. Leur seul espoir est de rester en vie. Quand être réconforté signifie avoir peur. Quand être touché signifie être effrayé. Comment peuvent-ils seulement savoir que c’est Noël."

    De son côté, l'auditeur incrédule se demande si ces artistes savent qu'une grande partie des populations concernées sont de confessions musulmanes. Peut-être faudrait-il écrire une chanson pour le leur rappeler. Quant au refrain original, "Feed the world" ("Nourrissons le monde"), il n'a été changé que partiellement : "Nourrissons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël. Ressentons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël. Guérissons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël."

    Le clip qui accompagne le titre (voir ci-dessus), est à la hauteur du texte, passant sans transition d'une scène montrant le transport d'une jeune femme malade agonisante (décharnée et vivant dans un taudis bien évidemment) à une autre dans laquelle nos amis les stars se pressent de traverser un tapis rouge, sous les flashs des photographes, pour aller commettre leur attentat musical. 


    la suite de l'article est à lire sur Jeune Afrique :

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141121114140/musique-carla-bruni-salif-keita-tiken-jah-fakoly-musique-ebola-des-artistes-francais-s-emparent-du-miserabiliste-do-they-know-it-s-christmas.html