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  • Solidarité musicale pour l'Afrique, entre mobilisation et récupération

    Depuis plusieurs semaines les artistes Africains se mobilisent pour faire passer des messages de sensibilisation sur le virus Ebola et inciter les habitants des zones touchées à faire confiance aux médecins.

     


    Africa Stop Ebola - Tiken Jah Fakoly, Amadou & Mariam, Salif Keita, Oumou Sangare et autres.

     

    Le magazine Jeune Afrique revient aujourd'hui sur un phénomène très rependu dans le monde du Show bizz : la récupération par l'occident pour se donner bonne conscience et surfer sur la vague (tout en n'en profitant pour faire sa promo personnel). L'intention n'est par forcément mauvaise, mais comme le montre cette article de Jeune Afrique, les résultats sont édifiants et traduisent une profonde condescendance à l'encontre des Africains : 

     

    Après le désastreux "Do they know it’s Christmas ?" du collectif Band Aid (Bob Geldof, Bono), Carla Bruni, Joey Starr et d'autres artistes français s'apprêtent à leur emboîter le pas en reprenant, en français, cette chanson destinée à récolter des fonds pour aider les victimes africaines du virus Ebola.

    Quand il s'agit de récolter des fonds pour l'Afrique, les artistes occidentaux aiment chanter des chansons. Sympathique certes, mais le problème c'est qu'elles sont, la plupart du temps, misérabilistes et insupportables. Dernier avatar en date, la chanson de Bob Geldof, "Do they know it’s Christmas ?" (Savent-ils que c'est Noël ?")" pour venir en aide aux victimes d'Ebola en Afrique. Cette chanson, qui est une reprise d'un titre écrit en 1984 pour lutter contre la famine en Éthiopie, a été enregistrée par Band Aid ("pansement"), collectif qui réunit pour l'occasion, entre autres, Bono, Chris Martin, Robert Plant, One Direction et Sam Smith. Dès sa sortie, le titre a littéralement cartonné et aurait permis de récolter quelque 1,3 million d'euros en cinq minutes.

    Une intention louable, certes, mais totalement anéantie par l'image méprisante du continent africain qu'elle véhicule. Comme le soulignent nos confrères de Slate, cette chanson donnait déjà en 1984 dans la métaphore douteuse en évoquant l'Afrique comme une région du globe où "la seule eau qui coule est la piqûre amère des larmes", comme un espace "où rien ne grandit, pas de pluie ou de rivière qui coule". Trente ans après, les paroles ont été adaptées à la situation, mais ne sont guère plus convaincantes : "Un baiser d'amour peut vous tuer, et la mort est dans chaque larme", "Ni paix, ni joie pour ce Noël en Afrique de l’Ouest. Leur seul espoir est de rester en vie. Quand être réconforté signifie avoir peur. Quand être touché signifie être effrayé. Comment peuvent-ils seulement savoir que c’est Noël."

    De son côté, l'auditeur incrédule se demande si ces artistes savent qu'une grande partie des populations concernées sont de confessions musulmanes. Peut-être faudrait-il écrire une chanson pour le leur rappeler. Quant au refrain original, "Feed the world" ("Nourrissons le monde"), il n'a été changé que partiellement : "Nourrissons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël. Ressentons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël. Guérissons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël."

    Le clip qui accompagne le titre (voir ci-dessus), est à la hauteur du texte, passant sans transition d'une scène montrant le transport d'une jeune femme malade agonisante (décharnée et vivant dans un taudis bien évidemment) à une autre dans laquelle nos amis les stars se pressent de traverser un tapis rouge, sous les flashs des photographes, pour aller commettre leur attentat musical. 


    la suite de l'article est à lire sur Jeune Afrique :

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141121114140/musique-carla-bruni-salif-keita-tiken-jah-fakoly-musique-ebola-des-artistes-francais-s-emparent-du-miserabiliste-do-they-know-it-s-christmas.html

  • Bientôt le prochain sommet de la Francophonie

    Quelques liens vidéos à l'approche du 15e sommet de la Francophonie qui aura lieu le 29 et 30 novembre à Dakar.

    Le clip officiel 


     

    Un reportage de RTS (la radio-télévion du Sénégal) :


  • Le Canada hors Québec à la recherche d'immigrants francophones

    Depuis le début du millénaire les communauté franco-canadiennes et acadiennes de tout le Canada ont obtenu des différents provinces des objectifs en matière d'immigration pour qu'un nombre significatif des nouveaux arrivants au pays soit francophone ou bilingue. En effet les communautés francophones dans tout le pays sont parfois vieillissantes et ont besoin de nouveaux arrivant pour pouvoir continuer à s'épanouir. L'objectif national est pour le moment de 5% (hors Québec), mais pour l'instant cet objectif n'a pas encore été atteint.

    Un article de radio canada sur le sujet :

    http://www.rcinet.ca/fr/2014/11/19/favoriser-limmigration-au-sein-des-communautes-francophones-minoritaires/

    « C’est immédiatement qu’il faut mettre en place des outils pour appuyer l’immigration francophone ». Cette déclaration de la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada, Marie-France Kenny, survient au milieu d’une réforme majeure du système canadien d’immigration et au lendemain du dépôt d’un rapport publié par le commissariat aux langues officielles du Canada et le commissariat aux services en français de l’Ontario.

    Ceux-ci insistent sur le fait que le gouvernement fédéral doit tenir compte de la réalité des communautés francophones dans l’élaboration de ses politiques en matière d’immigration.

    Ottawa ne doit pas seulement prioriser les candidats en fonction de considérations économiques, mais aussi en tenant compte de la force vive que représente l’immigration francophone en situation minoritaire.

    Le document évoque un déséquilibre migratoire au chapitre de la langue parlée par les nouveaux arrivants et invite le gouvernement à élaborer des outils pour corriger le tir.

    Le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser. Le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser. © Radio-Canada

    D’après le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, le système actuel d’immigration ne reflète pas la réalité canadienne, car les rangs des communautés francophones minoritaires n’ont pas grossi au même rythme que les autres au cours des dernières années.

    Le rapport Agir maintenant pour l’avenir des communautés francophones : pallier le déséquilibre en immigration formule huit recommandations, dont sept sont adressées au fédéral, afin de faire de l’immigration en milieu francophone minoritaire une priorité.

    On y enjoint le gouvernement fédéral à rendre compte, d’ici le 31 décembre 2015, du travail réalisé pour donner suite à l’ensemble de ces recommandations.

    Lien vers l'étude : http://fr.scribd.com/doc/247030175/Rapport-Immigration