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Le monde en marche - Page 23

  • Toujours plus d'étudiants dans les universités françaises

    Qu'ils soient de nationalité française ou étrangère ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter les bancs de l'université, avec près de 1,5 millions de personnes (comme le montre l'article du monde ci-dessous). Et cela sans compter les centaines de milliers d'autres étudiants qui fréquentent les grandes écoles et instituts de formations supérieurs non-rattachés à des université. Le nombre d'étudiants étrangers est également en croissance, ce qui a permis à la France de retrouver son rang de 3e pays d'accueil des étudiants étrangers en 2013, devant l'Australie, l'Allemagne et le Canada, mais après les USA et le Royaume Uni. 

     

    http://campus.lemonde.fr/campus/article/2015/04/10/pres-d-1-5-millions-d-etudiants-sur-les-bancs-de-l-universite-en-france_4613852_4401467.html#xtor=AL-32280270%20

    haque décennie plus nombreux, ils sont disséminés un peu partout dans l'Hexagone et les départements d'outre-mer. Le gouvernement en a dénombré 1 505 600 entre 2013 et 2014, selon une note d'information publiée en mars, soit 37 300 de plus (2,5 %) qu'en 2012-2013. Depuis quelques années, la majorité d'entre eux sont facilement identifiables au smartphone qu'ils ont greffé dans une main, et on en trouve de fortes concentrations sur les campus. Ce sont les étudiants.

    Ces élèves sont nombreux donc, mais tous n'aspirent pas à le demeurer trop longtemps. En effet, si 907 300 jeunes gens sont inscrits dans un cursus de licence (bac + 3), leur nombre dégringole à 536 600 si l'on compte ceux qui sont en master (bac + 5). Quant à ceux qui enchaînent sur un doctorat, leur nombre est en baisse de 1,2 % (61 800).

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    Enfin, à la rentrée 2013, ils étaient 217 900 étudiants étrangers à être inscrits dans les universités françaises, dont près de la moitié – 46 % – originaires d'un pays d'Afrique ou du Maghreb. Les Marocains sont les plus nombreux (22 500), suivis par les Algériens (19 700) et les Chinois (18 800). Un quart (24,5 %) des étrangers sont européens, les plus représentés étant les Italiens (6 800), talonnés par les Allemands (6 700). Les étudiants espagnols sont 4 600 dans les universités françaises. Globalement, les étrangers ne représentent que 10,8 % des étudiants inscrits en licence, mais 41,4 % des inscrits en cursus de doctorat.

  • Concours Aperau : Le challenge inter-universitaire des facultés d'urbanisme 2015 vient d'avoir lieu à Bruxelles

    http://www.aperau.org/challenge-etudiant.html

    Chaque année les étudiants des institutitions membres de l'APERAU sont invités à participer à un concours d'émulation, le Challenge interuniversitaire. Ce concours est présentement organisé dans deux des trois sections régionales de l'APERAU. Le Challenge interuniversitaire pour la section France-Europe se tient depuis 1990 tandis que celui de l'Afrique-Maghreb-Orient a été lancé plus recémment, en 2010. Le Challenge APERAU Amériques est à venir.

    Dans le cadre du Challenge, des équipes de 4 étudiants -- chacune représentant un membre de l'APERAU -- sont amenées à se pencher sur une problématique d'urbanisme concrète qui est divulguée aux participants le premier jour de la semaine du Challenge. Les rencontres avec les élus, les administrateurs locaux et d'autres acteurs impliqués sur le territoire accompagnent le travail d'analyse mené par les équipes. Les projets étudiants sont ensuite présentés devant un jury composé généralement d’universitaires, professionnels de l’urbanisme et d’élus. L’institut dont l'équipe remporte le premier prix organise l’édition suivante du Challenge en partenariat avec les acteurs publics locaux et la section régionale de l'APERAU.

    Cette année l'organisateur était l'Institut Supérieur d'Urbanisme et de Rénovation Urbaine (ISURU) de Bruxelles

    http://www.isuru.be/actu/challenge-aperau/

    Notre institut a remporté en 2014 le challenge inter-universitaire de l’APERAU (Association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme) organisé à Créteil par l’Institut d’Urbanisme de Paris et il nous revient d’organiser le challenge à Bruxelles cette année.

    Nous nous réjouissons d’accueillir les 8 équipes qui ont relevé le challenge et de pouvoir nous mesurer à elles dans l’esprit d’émulation qui caractérise cette épreuve.

    Bienvenue aux étudiants de IATEUR – Reims ; IAUL – Lille ; IGARUN – Nantes ; IUAPS – Paris IV Sorbonne ; IUG – Grenoble ; IUP – Marne-la-Vallée ; Polytech – Tours et UNIL – Lausann

  • La ministre Belge de l'éducation s'engage pleinement pour la Francophonie

    Alors que les tensions en Belgique sont de plus en plus forte entre l'extrême-droite Flamande (la NVA) et les partis centristes, la ministre de l'éducation défend clairement la Francophonie comme vecteur de croissance et de prospérité économique et culturel. Cela alors que des ministres du parti nationaliste néerlandophone cherchent à quitter l'organisation.

    l'interview de la ministre est disponible dans le journal Le Soir : http://www.lesoir.be/842362/article/actualite/belgique/2015-04-03/joelle-milquet-inspiree-par-quebec-tous-enseignants-doivent-etre-formes-l-univer

     

    « Plus que jamais, défendre la francophonie »

    Le voyage de Joëlle Milquet a fait la part belle au secteur culturel, autre compétence de l’élue CDH. La ministre en a profité pour signer une déclaration de collaboration commune avec Hélène David, ministre québécoise de la Culture.

    Quelle collaboration ? Quelques pistes concrètes se dessinent. Joëlle Milquet rêve de la mise en place d’un festival du numérique, auquel le Québec, très à la pointe dans ce domaine, pourrait être invité. La Belgique francophone sera en tout cas l’invité d’honneur de la prochaine foire du livre québécoise. Un plan d’action commun sera prochainement élaboré sur la production de contenu culturel numérique et l’usage des nouvelles technologies dans les différentes disciplines artistiques. « Nous devons collaborer davantage dans le cinéma (miser sur les coproductions), dans l’édition et la coédition ainsi que dans les arts de la scène, estime la ministre de la Communauté française. Il faut une stratégie francophone collective. »

    L’identité culturelle forte du Québec a beaucoup marqué Joëlle Milquet : « Leur identité est beaucoup plus dynamique et cohérente que chez nous. On observe une réelle volonté d’exportation. En tant que Belges francophones, nous devons réhabiliter cette identité-là, qui s’est un peu perdue au fur et à mesure de l’évolution institutionnelle et de l’émancipation des villes et des régions. Nous devons valoriser un label culturel de culture francophone. Le Québec mise là-dessus pour doper sa culture et son économie. Or nous avons autant de talents et de potentiel que lui ! »

    Par ce discours, la ministre de la Culture s’inscrit à contre-courant des propos tenus cette semaine par le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA). Ce dernier a estimé que la Belgique devrait quitter l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Il s’est aussi offusqué que la Communauté française y soit inscrite sous l’appellation Fédération Wallonie-Bruxelles, une appellation non reconnue par la Constitution… La réponse de Joëlle Milquet est cinglante : « Sortir de l’OIF ? Cela n’arrivera jamais ! » Et d’ajouter : « Plus que jamais, on doit investir, réinvestir, surinvestir dans la francophonie. C’est ce que j’ai dit aux Québécois et je le dirai bientôt à la ministre de la Culture Fleur Pellerin en France. »

    Aux yeux de la ministre, le label francophone est une réponse à la suprématie du monde anglo-saxon et la tendance à la marchandisation de la culture. « Cela permet aussi de créer une communauté de valeurs, avec la France, le Québec, la Belgique mais aussi l’Afrique. Plus que jamais, on doit défendre la francophonie. »