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francophonie - Page 6

  • Ottawa, bientôt capitale bilingue du Canada ?

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, Ottawa la capitale du Canada est toujours officiellement une ville unilingue anglaise, bien que que la population de première langue officielle française soit de plus de 150.000 personnes et représente environ 20% des habitants. 

    De nombreuses voies s'élèvent pour demander de réparer ce manque pour la grande fête qui sera célébrer en 2017 pour célébrer les 150 ans de la fédération canadienne.  

    A titre de comparaison, la population néerlandophone de la ville de Bruxelles ne représente que la moitié de la population francophone de la ville d'Ottawa et pourtant les garanties linguistiques offertes aux néerlandophones de Bruxelles sont beaucoup plus nombreuses et tout-à-fait admise par l'ensemble de la population.

    Quelques extraits d'articles parus dans lapresse.ca :

    http://www.lapresse.ca/le-droit/opinions/editoriaux/jean-gagnon/201408/08/01-4790300-lami-des-francophones.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4792249_article_POS1

    Ce n'est pas demain la veille qu'Ottawa sera désignée ville officiellement bilingue, du moins s'il n'en tient qu'à son maire Jim Watson qui a réitéré mercredi son opposition à l'obtention d'un tel statut pour la capitale nationale d'un pays aux deux langues officielles.

     

    N'en déplaise au nouveau mouvement qui milite en faveur d'une telle désignation d'ici 2017, le maire Watson - qui selon toute probabilité sera réélu jusqu'en 2018 lors de l'élection municipale du 27 octobre prochain - a de nouveau plaidé en faveur du maintien d'une politique de bilinguisme qui consiste essentiellement à offrir des services en français lorsqu'ils sont justifiés.

     

    http://www.lapresse.ca/le-droit/opinions/201408/14/01-4791663-huit-raisons-pour-designer-ottawa-ville-bilingue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4790300_article_POS4

    http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/ville-dottawa/201408/16/01-4792249-les-avantages-dune-capitale-bilingue-selon-linda-cardinal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_ville-dottawa_86607_section_POS5

    À l'approche du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, l'idée de rendre Ottawa, la capitale du pays, officiellement bilingue, est revenue dans l'actualité. Ce projet, qui n'est certes pas nouveau, récolte des appuis politiques et dans la population. Mais il connaît aussi des opposants, à commencer par le maire Jim Watson, qui n'en voit pas l'utilité. Les quelque 150 000 francophones de la ville, selon lui, sont déjà bien servis par la politique de bilinguisme actuelle. D'autres ne sont pas de cet avis, dont le Mouvement pour une capitale du Canada officiellement bilingue. LeDroit s'est entretenu avec l'un de ses membres influents, Linda Cardinal, professeure à l'École d'études politiques et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques de l'Université d'Ottawa. Nous vous présentons des extraits de cet entretien.

     

  • Le bilan démographique de Bruxelles

    La population de Bruxelles continue d'augmenter, mais moins vite. Les naissances sont nombreuses, les déces rares, le solde migratoire avec l'international très positif mais les bruxellois sont nombreux à quitter leur ville pour aller s'installer dans la grande banlieue.

    Plus d'information sur :

    http://www.ibsa.irisnet.be/fichiers/publications/focus-de-libsa/FOCUS-3-FR-final.pdf

     

    La Région a connu au cours de l’année 2012 une croissance importante de sa population 

    (+1,4 %), pour atteindre plus de 1,15 million d’habitants au 1er janvier 2013. Quels éléments 

    démographiques expliquent cette augmentation, entamée depuis une quinzaine d’années 

    déjà ? La Région se distingue par une population rajeunissante et une natalité en hausse. 

    Les modifications récentes des flux migratoires internationaux influencent la démographie 

    bruxelloise, notamment en diversifiant l’éventail des nationalités représentées. Par le jeu des 

    migrations avec le reste du pays, la Capitale continue à alimenter la Flandre et la Wallonie en 

    termes d’habitants.

    ...

    La Région compte au 1er janvier 2013 près d’un tiers 

    (33,1 %) de ressortissants étrangers, soit

    381 771 personnes. Cette proportion est plus du triple 

    de celle observée au niveau de la Belgique (10,8 %). 

    Puissant moteur de flux migratoires internationaux, 

    Bruxelles concentre depuis longtemps un large éventail 

    de personnes issues de l’immigration, dont l’évolution 

    suit, ou même parfois précède, les étapes qui jalonnent 

    l’histoire migratoire du Royaume. D’abord issue des 

    pays limitrophes, l’immigration s’est élargie dans 

    l’après-guerre aux pays d’Europe méditerranéenne 

    et était essentiellement économique : Italie dès la fin 

    des années 1940, Espagne, Portugal et Grèce dès les 

    années 1950, Maroc et Turquie dès les années 1960. 

    Au cours des années 1980, 1990 et 2000, la mosaïque 

    des pays d’origine s’est largement élargie (Afrique 

    subsaharienne, Europe centrale et orientale) et les 

    motifs de la migration se sont diversifiés (politique, 

    humanitaire ou de regroupement familial).

    ...

    Avec plus de 57 000 ressortissants et 5 % de la 

    population totale en 2013, les Français constituent le 

    premier groupe d’étrangers. Ils se concentrent (figure 

    15 ) dans les quartiers du sud-est de la ville et dans 

    les quartiers en voie de gentrification (→ Glossaire) 

    (Saint-Gilles et surtout Ixelles, où près d’un habitant 

    sur 8 est français). La Capitale présente pour eux un 

    certain nombre d’atouts, qui explique leur présence

    Avec plus de 57 000 ressortissants et 5 % de la 

    population totale en 2013, les Français constituent le 

    premier groupe d’étrangers. Ils se concentrent (figure 

    15 ) dans les quartiers du sud-est de la ville et dans 

    les quartiers en voie de gentrification (→ Glossaire) 

    (Saint-Gilles et surtout Ixelles, où près d’un habitant 

    sur 8 est français). La Capitale présente pour eux un 

    certain nombre d’atouts, qui explique leur présence

  • Les Francofolies, en septembre à Kinshasa : un concept qui marche aux 4 coins du monde

    Comme on l'avait entendu dire lors des francofolies de Spa en 2013 et lors du sommet de la francophonie à Kinshasa, c'est maintenant officiel, la première édition du festival aura lieu en septembre cette année :

     

    "Kinshasa doit accueillir la première édition africaine des Francofolies, du 8 au 14 septembre 2014. Pilotées par l’asbl Afro’diziak, Impact Diffusion et avec le soutien actif de Wallonie-Bruxelles International et sa Délégation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa. les Francofolies de Kinshasa ont l’ambition de s’imposer comme l’un des rendez-vous majeur du calendrier international en s’appuyant sur le formidable vivier créatif du pays emblématique de la musique en Afrique."

     

    Les premières Francofolies sur le territoire africain se dérouleront à Kinshasa (République démocratique du Congo) du 8 au 14 septembre, a annoncé vendredi le promoteur du projet, Jean Steffens, dans le cadre des Francofolies de Spa.

    L'affiche compte 62 noms d'artistes, principalement africains, qui se produiront sur les scènes des 10 sites retenus pour le projet. Au total, quelque 40.000 personnes pourront assister quotidiennement au festival.

    Pour en savoir plus :

    Le site officiel : http://www.francofoliesdekinshasa.com/ 

    le site de la fédération internationale Walonnie -Bruxelles http://www.wbi.be/fr/news/news-item/francofolies-spa-kinshasa-2014#.U-94CPl_uSo

     articles de presse : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1773/Festivals/article/detail/1948974/2014/07/18/Les-Francofolies-desormais-aussi-a-Kinshasa.dhtml

     

    La philosophie du projet : (extraits du site internet)

    Les Francofolies de Kinshasa ne sont pas un projet « one shot » mais épousent une vision à long terme sur base d’un phasage de 3x3 ans.

     

    Le développement progressif du projet permets au festival d’investir massivement dans 3 vecteurs de développement à valeur sociale ajoutée :

     

    VECTEUR DE SANTE

     

    • Création de la campagne « United Against Paludism » visant à sensibiliser l’opinion internationale à ce fléau meurtrier, en connexion avec les grands laboratoires pharmaceutiques et avec le soutien des parrains du festival.

    • Diffusion de 5.000 à 10.000 vaccins contre le tetanos, la dyphtérie et la coqueluche

    • Transport et fourniture de 50 à 100 Chaises roulantes + matériel médical avec la collaboration de la Croix Rouge et de l’UNICEF

     

    VECTEUR D’EDUCATION

     

    • Développement de nouveaux espaces éducatifs et pédagogiques via la création d’un réseau de classes où les cours de musiquent sont au coeur du projet

    • Activer les relations privilégiées entre l’Académie Nationale des Arts de Kinshasa et les grandes écoles d’art internationale

    • Développement d’un important volet dans le domaine de la formation aux métiers techniques et aux arts du spectacle

    • Création, durant le festival, d’ateliers d’écriture en compagnie d’artistes internationaux programmés à l’affiche du festival.

     

    VECTEUR DE CITOYENNETE

     

    • Respect de la diversité culturelle de la RDC tout en travaillent à la promotion de la langue française comme outil de développement économique et social

    • Réflexion sur l’intégration des enfants précarisés des rues dans le processus organisationnel au travers d’actions de nettoyage, manutention, …)

     

     

    NB : Après la deuxième édition du festival, de 25 à 50% du bénéfice net de l’exercice seront intégralement investis dans ces différents projets