La population de Bruxelles continue d'augmenter, mais moins vite. Les naissances sont nombreuses, les déces rares, le solde migratoire avec l'international très positif mais les bruxellois sont nombreux à quitter leur ville pour aller s'installer dans la grande banlieue.
Plus d'information sur :
http://www.ibsa.irisnet.be/fichiers/publications/focus-de-libsa/FOCUS-3-FR-final.pdf
La Région a connu au cours de l’année 2012 une croissance importante de sa population
(+1,4 %), pour atteindre plus de 1,15 million d’habitants au 1er janvier 2013. Quels éléments
démographiques expliquent cette augmentation, entamée depuis une quinzaine d’années
déjà ? La Région se distingue par une population rajeunissante et une natalité en hausse.
Les modifications récentes des flux migratoires internationaux influencent la démographie
bruxelloise, notamment en diversifiant l’éventail des nationalités représentées. Par le jeu des
migrations avec le reste du pays, la Capitale continue à alimenter la Flandre et la Wallonie en
termes d’habitants.
...
La Région compte au 1er janvier 2013 près d’un tiers
(33,1 %) de ressortissants étrangers, soit
381 771 personnes. Cette proportion est plus du triple
de celle observée au niveau de la Belgique (10,8 %).
Puissant moteur de flux migratoires internationaux,
Bruxelles concentre depuis longtemps un large éventail
de personnes issues de l’immigration, dont l’évolution
suit, ou même parfois précède, les étapes qui jalonnent
l’histoire migratoire du Royaume. D’abord issue des
pays limitrophes, l’immigration s’est élargie dans
l’après-guerre aux pays d’Europe méditerranéenne
et était essentiellement économique : Italie dès la fin
des années 1940, Espagne, Portugal et Grèce dès les
années 1950, Maroc et Turquie dès les années 1960.
Au cours des années 1980, 1990 et 2000, la mosaïque
des pays d’origine s’est largement élargie (Afrique
subsaharienne, Europe centrale et orientale) et les
motifs de la migration se sont diversifiés (politique,
humanitaire ou de regroupement familial).
...
Avec plus de 57 000 ressortissants et 5 % de la
population totale en 2013, les Français constituent le
premier groupe d’étrangers. Ils se concentrent (figure
15 ) dans les quartiers du sud-est de la ville et dans
les quartiers en voie de gentrification (→ Glossaire)
(Saint-Gilles et surtout Ixelles, où près d’un habitant
sur 8 est français). La Capitale présente pour eux un
certain nombre d’atouts, qui explique leur présence
Avec plus de 57 000 ressortissants et 5 % de la
population totale en 2013, les Français constituent le
premier groupe d’étrangers. Ils se concentrent (figure
15 ) dans les quartiers du sud-est de la ville et dans
les quartiers en voie de gentrification (→ Glossaire)
(Saint-Gilles et surtout Ixelles, où près d’un habitant
sur 8 est français). La Capitale présente pour eux un
certain nombre d’atouts, qui explique leur présence