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Au Luxembourg, toujours plus d'habitants et toujours plus de navetteurs

Le Luxembourg est un pays petit par la taille, mais plein de surprises. C'est à la fois le plus petit pays de l'Union Européenne avec Malte et le pays le plus riche par habitant. C'est également le pays dont la population croit le plus vite, et le pays le plus multilingue du continent avec pas moins de 3 langues officielles (Le Luxembourgeois, l'Allemand et le Français) et une quatrième, le Portugais, qui fais parfois office de langue véhiculaire.

Bien que la langue nationale, le Luxembourgeois, soit une langue germanique, c'est bien le français qui fait office de langue la plus parlée par les administrations et les entreprises du pays, de par la présence de nombreux immigrants et frontaliers.

Les statistiques du Luxembourg ont publié un rapport en décembre dernier qui décrit les phénomènes migratoires au sein du pays :

http://www.statistiques.public.lu/fr/actualites/population/population/2015/12/20151204/FRresumeOPEMI.pdf

 

 La migration a toujours joué un rôle important dans l’histoire du Luxembourg. En 2014 et 2015, dû à la crise des réfugiés, la migration a pris une place centrale dans le débat économique, social et politique, notamment durant la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne.

En tant qu’état membre fondateur de l’Union européenne et situé au centre de l’UE, le Luxembourg représente un lieu fortement attractif pour les citoyens de l’UE et ceci a une incidence directe sur la composition de la population et de la main-d’œuvre. La composition de la population du Luxembourg reflète sa diversité migratoire. Pour la période de référence 2005-2014, le Luxembourg a enregistré son nombre le plus élevé de naissances en 2013, avec une légère décroissance en 2014 (de 6.115 en 2013 à 6.070 en 2014). Le nombre croissant de naissances est dû aux naissances de non-luxembourgeois.

En effet, les étrangers ont contribué le plus à la croissance naturelle de la population en 2014. En 2014, le solde migratoire était positif, ayant augmenté de 6.8% par rapport à 2013. De ce fait, la croissance de la population du pays est majoritairement attribuée à l’immigration provenant des états membres de l’Union européenne et d’autres pays d’Europe. Ces chiffres incluent les citoyens de l’Union européenne (UE) et de l’Espace économique européen (EEE), ainsi que les ressortissants de pays tiers en provenance de pays européens non-UE. En 2014, le solde migratoire était d’environ +11 000 personnes, ce qui signifie un excédent des arrivées sur les départs.

La majeure partie de cette migration nette est due à l’immigration des Français au Luxembourg, suivis des Portugais, des Italiens, des Belges, des Espagnols et des Allemands. La majeure partie de cette migration provient donc de pays européens. L’excédent migratoire des Français a dépassé celui des Portugais pour la première fois depuis 2001. Les ressortissants de pays tiers ont également vu leur excédent augmenter, les nationalités principales étant monténégrine, capverdienne et chinoise, cependant la plus haute progression a été enregistrée pour les nationaux syriens (+244.2%). Les naturalisations ont aussi augmenté pendant la période étudiée durant laquelle les Belges sont restés la première nationalité à obtenirla citoyenneté luxembourgeoise. Ils sont suivis par les Portugais et les Français. Pour les ressortissants de pays tiers, les trois premières nationalités sont monténégrine, serbe et américaine (Etats-Unis).

 

La diversité du pays se retrouve également dans le marché de l’emploi luxembourgeois qui dépend fortement de la main-d’œuvre étrangère. Effectivement, les citoyens luxembourgeois représentaient 31% de la main-d’œuvre en 2014, alors que les citoyens de l’UE atteignaient 65% et les ressortissants de pays tiers seulement 4%. Les frontaliers formaient aussi une part importante de la main-d’œuvre avec 44.4%. Durant la période de référence 2013-2014, les principaux secteurs d’activité pour les citoyens de l’UE étaient la construction (majoritairement citoyens portugais), les activités financières et le commerce, la réparation d’automobiles et de motocycles. Au contraire, les salariés européens non-UE étaient majoritairement actifs dans les secteurs économiques suivants: hébergement et restauration, commerce, réparation d’automobiles et de motocycles, construction et activités de services administratifs et de soutien. Il y a eu un accroissement dans tous les secteurs économiques pour les salariés résidents non-UE.

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