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La Côte d'Ivoire en route vers l'émergence

Depuis la fin de la guerre civile la côte d'Ivoire connait une stabilisation sans précédant de sa vie politique, culturelle et économique.  Depuis plusieurs années elle connait des taux de croissance sans comparaison en Afrique de l'ouest qui frisent voir dépasse souvent les 10% annuels, ce qui permet aux projets d'infrastructures de se développer et à une classe moyenne d'émerger.

Ouverture de centres commerciaux, développement de centre d'affaire, réouverture et rénovation des universités, développement des liaisons aériennes et ferroviaires avec les pays voisins... tout semble réussir à la Côte d'Ivoire comme l'atteste une petite revue de presse sur les atouts et les prochains défis à relever pour le pays.

Jeune Afrique consacre tout un dossier à l'avenir de la Côté D'ivoire : http://www.jeuneafrique.com/dossiers/cote-divoire-cest-deja-demain/

"En 2020, une nouvelle génération d'hommes et de femmes, aux profils forcément différents, va devoir prendre ces responsabilités. Tour d'horizon de ces forces montantes qui feront la Côte d'Ivoire de demain."

 

LE monde revient sur les défis à relever : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/18/la-reduction-de-la-pauvrete-doit-etre-une-priorite-de-la-cote-d-ivoire_4834825_3212.html

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Au lendemain de la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire, qui a reconduit le président Alassane Ouattara pour un second mandat, le gouvernement s’est remis au travail. Et il y en a, même si le contexte économique est favorable : depuis 2012, le pays connaît un rythme moyen de croissance de son produit intérieur brut supérieur à 8 % par an. Le pays demeure le principal producteur mondial de cacao et, au-delà des bonnes performances de la production cacaoyère, ce sont l’ensemble des secteurs productifs qui sont dynamiques. Cette situation permet à la Côte d’Ivoire d’entamer un processus de rattrapage économique, mais il n’en demeure pas moins que trois principaux défis seront à relever par les autorités afin d’assurer la pérennité de cette croissance.

Rattrapage économique

Le premier défi consiste à rendre la croissance économique suffisamment inclusive pour qu’elle bénéficie à l’ensemble de la population et permette la réduction de la pauvreté. En effet, les indicateurs sociaux ont faiblement progressé au cours de la décennie 2000 et se trouvent actuellement à un niveau inférieur à la moyenne observée en Afrique subsaharienne. Selon l’indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), calculé à partir d’indicateurs mesurant le niveau d’éducation, de santé et de revenus, la Côte d’Ivoire ne se situe qu’au 171e rang sur 187 pays. Des efforts accrus d’investissement public en matière d’éducation et de santé apparaissent ainsi nécessaires pour garantir le partage des fruits de la croissance et améliorer les conditions de vie de la population. De plus, dans ce pays de 23 millions d’habitants, l’importance de la population jeune (plus de 75 % de la population a moins de 35 ans) introduit le défi d’une création d’emplois suffisante et de la mise en place de formations de qualité adaptées aux besoins du marché du travail."

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Un autre article de Jeune Afrique sur les investissements records en Côte d'Ivoire et les liens croissants avec le Maghreb : http://www.jeuneafrique.com/292224/economie/cote-divoire-entreprises-marocaines-premiers-investisseurs-etrangers-guichet-cepici/

"Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) a présenté son bilan 2015 le 07 janvier à Abidjan. Cet établissement public, guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, a « agréé 669,7 milliards de F CFA (1,02 milliard d’euros) d’investissements au titre de l’exercice 2015 dépassant l’objectif fixé à 500 milliards de F CFA », se félicite le Cepici dans un communiqué.

Des 185 entreprises agrées en 2015 par le Cepici, environ 31 % sont d’origine ivoirienne, suivi des entreprises marocaines (22%) et françaises (16%).

Les chiffres publiés par le Cepici témoignent de l’ambition renouvelée des entreprises marocaines en Côte d’Ivoire, soutenues dans cet effort par le roi Mohammed VI qui a réalisé trois visites officielles en Côte d’Ivoire entre 2013 et 2015.

Deux forums économiques rassemblant les opérateurs marocains et ivoiriens ont d’ailleurs été organisés : en février 2014 à Abidjan et en janvier 2015 à Marrakech."

 

 

Ainsi qu'un article de prospective sur ce que devrait être la Côté d'Ivoire dans 10 ans ;

http://www.jeuneafrique.com/mag/289579/economie/a-quoi-ressemblera-cote-divoire-2025/

Raffinerie à San Pedro, parc zoologique à Yamoussoukro, complexe musical à Abidjan… Les chantiers d'aujourd'hui dessinent le pays de demain.

Rejoindre Bouaké par l’autoroute depuis Abidjan pour aller faire ses emplettes au grand marché à l’architecture futuriste. Prendre un train pour Bamako ou Ouagadougou après un séjour de détente sur les longues plages de sable fin qui ourlent le littoral… La Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest, en pleine émergence, goûteront-elles enfin aux fruits de la modernité, symbolisés par l’irruption d’une société des loisirs ? Les autorités ivoiriennes jurent de relever le défi à l’horizon 2025, avec l’objectif de promouvoir le rapprochement des populations et l’intégration régionale.

Les travaux du tronçon autoroutier entre Yamoussoukro et Bouaké viennent d’être lancés. La réalisation plus de 1 000 km de voies ferrées d’ici à 2025, entre San Pedro et Bamako, avec une interconnexion vers le Niger, est à l’étude. Parallèlement, la rénovation de la ligne Abidjan-Ouagadougou par le groupe Bolloré est en cours. « Mais attention, prévient Gaoussou Touré, le ministre des Transports, aucun train n’est rentable en Afrique s’il ne transporte pas d’abord des marchandises. »

 

J.A.

 

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