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egypte

  • L'Egypte toujours aussi francophile

    Depuis l'invasion du pays des pyramides par Napoléon l'Egypte a toujours était une nation très francophile. Même le protectorat britannique n'a pas réussi à mettre fin à cette longue histoire entre les égyptiens et la francophonie.

    Jeune Afrique a fait le point sur cette francophonie du Mashrek dans un récent article : l'article en entier ici

     

    "En Égypte, la francophonie s'inscrit dans un contexte plurilingue où l'anglais est la langue de communication des entreprises internationales et du monde politique, mais où le français n'est pas pour autant délaissé.

    Mieux, aujourd’hui son attrait redouble grâce à son enseignement, dont la qualité conduit en effet de nombreux parents à inscrire leurs enfants dans nos lycées internationaux. Quand tout le monde maîtrise l’anglais, parler le français constitue indéniablement un atout supplémentaire.

    Et puis, bien sûr, la francophonie est profondément enracinée en Égypte : n’oublions pas que Boutros Boutros-Ghali a été le premier secrétaire de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), de 1997 à 2002. La fondation [en 1990] de l’université Senghor d’Alexandrie témoigne de la forte volonté des autorités de participer activement à la vie institutionnelle de l’OIF, et l’Agence universitaire de la francophonie a signé des conventions avec de nombreux autres établissements égyptiens.

    ...

    Le quotidien Le Progrès égyptien et l’hebdomadaire Al-Ahram paraissent toujours en français.

    Certes, il ne s’agit pas de la première langue vivante enseignée. Mais parmi les 1,8 million d’élèves des lycées publics d’enseignement général, les trois quarts l’étudient, et 12 000 professeurs se chargent de la transmettre. Surtout, c’est la première langue vivante enseignée dans les établissements scolaires bilingues, dont certains existent depuis plus d’un siècle. L’enseignement du français et en français connaît un essor particulier grâce, également, au réseau des établissements partenaires de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Plus de 50 000 jeunes sont concernés. Certains iront étudier dans l’Hexagone, guidés par Campus France ; d’autres suivront des études littéraires en langue française dans l’un des départements spécialisés des universités égyptiennes, ou bien profiteront de l’une des neuf filières francophones des universités du Caire et d’Alexandrie ou de l’université française d’Égypte – qui vient d’accéder au statut d’établissement d’enseignement supérieur à but non lucratif.

    ..."

  • Les femmes francophones qui font bouger le monde (3/3)

    En France et aux Comores :

    #7 - Sakina M'sa introduit la haute couture en prison

    par Camille Sarret et Clément Taillefer

    Sakina M'sa, aînée de six enfants est née en 1972 à Nioumadzaha Bambao aux Comores, d’un père ouvrier boucher et d’une mère au foyer. Aujourd'hui, ses créations de mode s'arrachent. Des vêtements inspirés de ses racines qu'elle réalise avec des femmes en difficulté et qu'elle présente dans des prisons pour échanger avec les détenues.  


     

    Au Sénégal et en Allemagne

    #8 - Sister Fa brise les tabous des mutilations sexuelles en rappant

    par Camille Sarret et Clément TailleferSister Fa est l'une des voix qui porte sur la scène du rap francophone et du hip hop. Munie de cette arme musicale, la jeune Sénégalaise, elle même excisée, veut amener les femmes de son pays et d'ailleurs à abandonner les mutilations sexuelles. Pour y parvenir, depuis Berlin où elle réside, elle compte plus sur la sensibilisation que sur la confrontation. 
     

     
     
    En Tunisie :

    #9 - Faouzia Charfi pulvérise le plafond de verre des sciences et au delà

    par Camille Sarret et Clément TailleferLes sciences "dures", mathématiques, physique, chimie, etc, restent encore peu accueillantes aux femmes. La physicienne Faouzia Charfi n'a pas seulement eu à affronter les obstacles sexistes. Elle a aussi bataillé, comme scientifique, ministre en Tunisie après la révolution de 2011, et citoyenne, contre les fondamentalismes hostiles à la raison scientifique. Elle en a fait un livre "La science voilée"
     
    En Egypte :

    #10 - Shahinaz Abdel Salam, blogueuse égyptienne à double révolution

    par Camille Sarret et Clément TailleferFille de militaire, de la génération des "Moubarak dégage !", la voix de Shahinaz Abdel Salam porte loin en Egypte, grâce à son blog et à ses livres. Ingénieure de formation, elle fait partie des pionniers du mouvement de contestation égyptien sur la Toile, qui ont contribué à la chute d’Hosni Moubarak en février 2011. Elle dénonce à travers son blog les dérives du pouvoir, quel qu'il soit, celui des militaires aujourd'hui, comme des Frères musulmans hier, et agit au sein du mouvement "Kefaya” (« ça suffit ! »).