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démographie - Page 2

  • Wallis et Futuna a perdu près du cinquième de sa population en dix ans

    Les petites îles des confins du Pacifique ne font pas toujours rêver comme le prouve cette annonce de l'INSEE. Les Wallisien et Futunais préfèrent de plus en plus l'exile vers Tahiti et La Nouvelle Calédonie plutôt que de rester sur leurs îles, devenues trop étroites à leur gout. 

     

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1511

    Les îles Wallis et Futuna comptent 12 197 habitants au 22 juillet 2013, date de référence du dernier recensement de la population. Le territoire a perdu 2 750 personnes depuis 2003, soit 18 % de sa population. La diminution de la natalité et l’importance de l’émigration expliquent cette forte baisse. L’absence sur le territoire de filières d’études supérieures et les possibilités d’emploi réduites engendrent de nombreux départs des jeunes de 20 à 34 ans. En conséquence, la population restant sur le territoire vieillit et la taille des ménages diminue. Ces ménages sont cependant beaucoup mieux équipés qu’au précédent recensement.

     

    Entre 1969 et 2003, sous l’effet d’une forte natalité et d’une émigration relativement faible, la population avait augmenté de 75 %. Depuis 2003, la tendance s’est inversée, avec à la fois une émigration de plus en plus forte et des naissances moins nombreuses. Ainsi, le territoire a perdu 10 % de sa population entre 2003 et 2008, puis 9,2 % entre 2008 et 2013. Au total, en dix ans, le nombre d’habitants a diminué de près d’un cinquième, revenant à son niveau de 1983 (figure 2).

    La baisse de la population est plus prononcée sur Futuna (- 26 % en dix ans), notamment dans la circonscription d’Alo (- 28 %). Sur Wallis, le nombre d’habitants a diminué de 15 % en dix ans, plus fortement sur Mua (- 18 %) et moins sur Hahake (- 11 %). Ce dernier district concentre en effet la majorité des emplois de l’île.

    ...

    Le niveau de formation de la population continue de s’élever : en 2013, 18 % des habitants ont au moins le baccalauréat contre 14 % en 2008. Cette progression est encore plus marquée pour les femmes : 19 % en 2013 contre 11 % en 2008. Néanmoins, en 2013, encore 50 % de la population, dont une majorité âgée de 40 ans ou plus, déclarent n’avoir aucun diplôme (en baisse de 10 points par rapport à 2008) ; en particulier, 6 % n’ont jamais été scolarisés (en baisse de 2 points).

    La diminution de la population et son vieillissement se répercutent sur la composition des ménages. Les générations cohabitent moins : en 2013, 32 % des ménages comportent au moins deux noyaux familiaux contre 56 % en 2008. En revanche, les ménages formés d’un couple avec enfants sont plus fréquents : 38 % en 2013 contre 21 % en 2008. De même, les familles monoparentales sont un peu plus nombreuses : 6 % des ménages en 2013 contre 5,7 % en 2008. La décohabitation se traduit également par la diminution de la taille moyenne des ménages, qui passe à 4,1 personnes en 2013 contre 4,8 en 2003. À Futuna, le nombre de personnes par ménage reste plus important : 4,4 personnes en moyenne en 2013 contre 5,1 en 2003.

  • Reprise de la natalité en France sur les 6 premiers mois de 2014

    D'après les statistiques mensuelles publiées par l'Insee : 

    Sur les 6 premiers mois de l'année il y a eu environ 382.500 naissances en France métropolitaine, soit une augmentation de 1,4% par rapport à 2013. 2013 ayant été marquée par une diminution des naissances assez sensible par rapport à la moyenne des 10 dernières années (entre 382 et 390 000 naissances à la fin juin).

    Si la tendance se confirme l'indice conjoncturel de fécondité en France métropolitaine devrait une nouvelle fois être supérieur à 2 cette année, confirmant une fois de plus la bonne santé démographique du pays qui contraste très fort avec les autres pays européens et de l'OCDE où la démographie est plutôt en berne ces dernières années et orientée à la baisse.

     

    Mois 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
        65700 65869 66124 68258 68307 66250 66724 66387 65648 65925 64323 64189 62934 65053
        63900 65122 64559 66874 65117 63865 64811 65741 63574 64929 61905 61411 63160 63262
        68000 69892 67464 70298 67903 67489 68727 70117 67111 66932 65109 66644 66765 65720
        66900 66919 67003 67959 67988 67820 66488 69029 66424 65273 63601 64203 63452 64297
        68500 68642 69486 68783 68311 67926 68249 68913 67070 65846 64025 65735 66010 66778
        70100 68774 70231 69761 70900 70282 68411 69705 66574 68793 67625 67968 68550 67916
    6 64900 63700 63920 66950 65535 65184 65352 64156 66224 63627 63303 62144 62181 63176 63940
    5 64500 65200 66341 67624 66774 66099 68582 66638 68860 65178 61453 65699 64383 67673 67324
    4 60700 61100 63184 62244 64024 63560 65943 60994 61797 62437 61116 62670 61725 62957 62469
    3 65000 62700 65079 64702 66066 64725 64405 64561 65394 63902 60985 62351 62091 63962 64315
    2 60400 58500 61634 60316 61107 58890 61219 59939 59915 58823 59222 58057 57216 57456 60149
    1 67000 65700 64914 66293 66785 66436 66911 66287 64814 63987 64039 63955 63884 64850 63559
    Total 6 mois 382.500 376.900 385.072 388.129 390.291 384.894 392.412 382.575 387.004 377.954 370.118 374.876 371.480 380.074 381.756
  • Le bilan démographique de Bruxelles

    La population de Bruxelles continue d'augmenter, mais moins vite. Les naissances sont nombreuses, les déces rares, le solde migratoire avec l'international très positif mais les bruxellois sont nombreux à quitter leur ville pour aller s'installer dans la grande banlieue.

    Plus d'information sur :

    http://www.ibsa.irisnet.be/fichiers/publications/focus-de-libsa/FOCUS-3-FR-final.pdf

     

    La Région a connu au cours de l’année 2012 une croissance importante de sa population 

    (+1,4 %), pour atteindre plus de 1,15 million d’habitants au 1er janvier 2013. Quels éléments 

    démographiques expliquent cette augmentation, entamée depuis une quinzaine d’années 

    déjà ? La Région se distingue par une population rajeunissante et une natalité en hausse. 

    Les modifications récentes des flux migratoires internationaux influencent la démographie 

    bruxelloise, notamment en diversifiant l’éventail des nationalités représentées. Par le jeu des 

    migrations avec le reste du pays, la Capitale continue à alimenter la Flandre et la Wallonie en 

    termes d’habitants.

    ...

    La Région compte au 1er janvier 2013 près d’un tiers 

    (33,1 %) de ressortissants étrangers, soit

    381 771 personnes. Cette proportion est plus du triple 

    de celle observée au niveau de la Belgique (10,8 %). 

    Puissant moteur de flux migratoires internationaux, 

    Bruxelles concentre depuis longtemps un large éventail 

    de personnes issues de l’immigration, dont l’évolution 

    suit, ou même parfois précède, les étapes qui jalonnent 

    l’histoire migratoire du Royaume. D’abord issue des 

    pays limitrophes, l’immigration s’est élargie dans 

    l’après-guerre aux pays d’Europe méditerranéenne 

    et était essentiellement économique : Italie dès la fin 

    des années 1940, Espagne, Portugal et Grèce dès les 

    années 1950, Maroc et Turquie dès les années 1960. 

    Au cours des années 1980, 1990 et 2000, la mosaïque 

    des pays d’origine s’est largement élargie (Afrique 

    subsaharienne, Europe centrale et orientale) et les 

    motifs de la migration se sont diversifiés (politique, 

    humanitaire ou de regroupement familial).

    ...

    Avec plus de 57 000 ressortissants et 5 % de la 

    population totale en 2013, les Français constituent le 

    premier groupe d’étrangers. Ils se concentrent (figure 

    15 ) dans les quartiers du sud-est de la ville et dans 

    les quartiers en voie de gentrification (→ Glossaire) 

    (Saint-Gilles et surtout Ixelles, où près d’un habitant 

    sur 8 est français). La Capitale présente pour eux un 

    certain nombre d’atouts, qui explique leur présence

    Avec plus de 57 000 ressortissants et 5 % de la 

    population totale en 2013, les Français constituent le 

    premier groupe d’étrangers. Ils se concentrent (figure 

    15 ) dans les quartiers du sud-est de la ville et dans 

    les quartiers en voie de gentrification (→ Glossaire) 

    (Saint-Gilles et surtout Ixelles, où près d’un habitant 

    sur 8 est français). La Capitale présente pour eux un 

    certain nombre d’atouts, qui explique leur présence