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francophonie - Page 8

  • Congo Kinshasa : le premier pays francophone au monde ?

    La République Démocratique du Congo est en pleine ébullition. Après des années de guerre civile ce pays gigantesque d'Afrique Centrale connait enfin une période de développement et de forte croissance économique, avec des taux de croissance qui fleurtent avec les 10% annuel depuis le début de la décennie 2010.

    Ce pays est également un pays phare de la Francophonie en Afrique. D'après le rapport de l'OIF 2014 sur l'état de langue française les habitants de la capitale Kinshasa ont un attachement réel au Français. 

    source : http://www.francophonie.org/Langue-Francaise-2014/ p.56

    Une bonne partie des 70 millions des habitants du Congo maîtrisent le français (50% d'après le rapport de l'OIF), et ce nombre croit fortement année après année du fait de la forte croissance démographique dans le pays et de part les progrès de la scolarisation (le Français est la langue de scolarisation unique ou en combinaison avec l'une des très nombreuses langues locales  du pays). D'ici à une vingtaine d'année il pourrait y avoir 100 millions de francophones dans l'ancien Zaïre. 

    En fait les congolais se sont appropriés le français et n'hésitent pas à manier la langue avec brio, à créer de nombreux néologisme et jouer avec les mots. RFI a diffusé cette semaine un grand reportage qui permet de s'en rendre compte et de partager l'univers des kinois :

    http://www.rfi.fr/emission/20150702-rdc-kinshasa-langue-francaise-vivace-turbulente-defi-enfants/

    Le français à Kinshasa: une langue vivante et turbulente - il est un pays en particulier, où le français est toujours très vivace, et ce malgré la présence de voisins anglophones ou lusophones. Il s’agit de la République Démocratique du Congo. Un pays très attaché à la langue française, même si maîtriser cette langue est un véritable défi pour les enfants.
    (Rediffusion du 16 mars 2015).

  • Encore une édition tonnitruante pour les Francopholies de Montréal

    Le Huffington revient sur l'un des plus grands événements festifs de l’Amérique du Nord qui chaque année anime les rues de Montréal pendant la fête nationale du Québec à la Saint Jean. Concerts gratuits, spectacles en tout genre et pyrotechniques, tout est là pour attirer des centaines de milliers de visiteurs.

     http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/06/21/francofolies-rayonnement-quebecois_n_7629316.html

     

     

    FRANCOFOLIES 2015

     

    Même si elles ne se terminent qu'en soirée samedi, les FrancoFolies de Montréal dressent déjà un bilan très positif de leur 27e édition et de son impact sur le tourisme québécois.

    Les ventes sur le site et l'évaluation des foules ont permis aux organisateurs d'affirmer en conférence de presse, samedi après-midi, que l'événement se termine cette année avec «une progression en terme d'achalandage» et «un budget équilibré».

    Selon les organisateurs, le tiers des touristes venant assister aux Francofolies sont des Européens. Il s'agit donc de «l'un des événements qui attire le plus ce type de clientèle» au Québec, a déclaré Jacques-André Dupont, vice-président et directeur général de l'Équipe Spectra. M. Dupont a précisé que la clientèle européenne demeure «une douzaine de nuitées au Québec», ayant ainsi «beaucoup d'impact pour toute l'industrie touristique» de la province.

    Il n'y a pas que les festivaliers étrangers qui se sont déplacés: les organisateurs ont noté la présence de plus d'adolescents, de jeunes adultes et d'anglophones sur le site cette année.

    Les FrancoFolies attirent également des représentants de l'industrie musicale outre-Atlantique, a fait remarquer Laurent Saulnier, vice-président à la programmation et à la production du festival. Plusieurs professionnels européens sont ainsi venus «faire leur marché» à la 5e édition des Rendez-vous Pros des Francos, où ils ont rencontré de nombreux agents et gérants d'artistes québécois.

    «Les FrancoFolies sont devenus un outil de rayonnement de notre culture populaire et un outil de développement international», s'est réjoui le président-fondateur du festival, Alain Simard.

    Laurent Saulnier a rappelé la volonté du festival «d'établir une passerelle entre l'Europe francophone et l'Amérique francophone». Celle-ci lui apparaît d'ailleurs «de plus en plus vivante et viable», par exemple quand une célébrité française comme Julien Doré tient «absolument» à participer aux FrancoFolies.

    Les vedettes québécoises n'ont pas été en reste au cours des neuf jours du festival. Le chanteur Alex Nevsky s'est entre autres produit devant l'une des foules les plus imposantes de son histoire, a souligné Jacques-André Dupont.

    Selon M. Saulnier, l'événement est devenu une «vraie belle histoire de famille». Une famille qui s'est agrandie cette année avec «des nouveaux noms, des nouvelles faces et des nouveaux sons», a-t-il soutenu - dont Samito, Bernhari, Le Couleur, Félix Dyotte et Feu! Chatterton.

    Plusieurs spectacles ont été créés spécialement pour les FrancoFolies, dont ceux de Koriass, des BB, de Pascale Picard, a-t-il ajouté.

    Quant à l'évènement «Piaf à 100 ans, Vive la Môme!», il a fait salle «archicomble» et il sera présenté en supplémentaire le 19 novembre prochain au Théâtre Maisonneuve, a signalé M. Saulnier.

    Pour sa dernière soirée, le festival présente un grand spectacle gratuit de Michel Rivard sur une scène extérieure et le spectacle «Légendes d'un peuple», livré par le chanteur Alexandre Belliard au Théâtre Maisonneuve.

  • Une initiative pour venir en aide aux réfugiés au Burundi : créer une université

    C'est une histoire qui mets du baume au cœur en ces temps difficiles pour les réfugiés : Yveline Wood, une artiste suisse a réussi à mobiliser des énergies d'un grand nombre de pays pour parvenir à créer une nouvelle université au Burundi, dans un camps de réfugié. Entre bonnes volontés du Nord et du Sud, il a fallu coordonner l'aide de plusieurs pays pour parvenir à monter cet incroyable projet (Suisse, France, Belgique, Congo, Burundi) :

    http://www.france24.com/fr/20150319-burundi-premiere-universite-camp-refugies-musasa-rd-congo-hcr-nations-unies/

    http://etudiant.lefigaro.fr/international/actu/detail/article/bientot-une-universite-dans-un-camp-de-refugies-12895/

    http://ici.radio-canada.ca/emissions/desautels_le_dimanche/2014-2015/chronique.asp?idChronique=369895


    http://ici.radio-canada.ca/emissions/lib_radio/v3.2/incpages/pop_indexeur.asp?idMedia=7275343&appCode=medianet&time=2632&json={%22idEmission%22:%223472323%20%22,%22Date%22:%222015/04/19%22,%22numeroEmission%22:%224485%22,%22urllabase%22:%22/emissions/desautels_le_dimanche/2014-2015%22}

    Une université va ouvrir ses portes dans le camp de Musasa au Burundi

           
     

    © HCR | Grâce au HCR, 200 jeunes réfugiés du camp de Musasa, comme ceux présents sur cette photo, vont pouvoir suivre un enseignement universitaire.

    Texte par Stéphanie TROUILLARD 

    Dernière modification : 20/03/2015

    Pour la première fois, une université va ouvrir ses portes dans un camp de réfugiés. Ce projet pilote soutenu par le HCR va naître au Burundi, dans le camp de Musasa où vivent près de 7 000 personnes ayant fui la RD Congo pour la plupart.

    À partir de septembre 2015, 200 jeunes réfugiés du camp de Musasa vont pouvoir suivre un enseignement universitaire. Sous l’égide du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), une université va ouvrir ses portes dans ce camp situé dans le nord du Burundi et qui accueille 6 700 réfugiés, majoritairement originaires de la République démocratique du Congo.

    "Il faut assurer bien sûr la nourriture, l’approvisionnement en eau pour les réfugiés, mais ce qui manque souvent c’est l’éducation et l’accès à la culture", insiste Philippe Leclerc, représentant pour la France du HCR lors de la présentation de ce projet à Paris, jeudi 19 mars.

    La création d’une telle université est en effet une première dans l’histoire des camps de réfugiés. "Le modèle, jusqu’à présent, consistait à donner des bourses [pour des établissements en Europe], mais seuls quelques individus en profitaient et souvent ils ne rentraient pas en Afrique car ils avaient trouvé un travail après avoir été dans des universités ici, explique Jean-Noël Wetterwald, ancien représentant du HCR. C’est une initiative innovante qui donne une chance à ces jeunes de continuer leurs études. C’est une classe d’âge qui est particulièrement vulnérable car dans les camps, on a beaucoup de temps à perdre et souvent on se lance dans des activités qui ne sont pas les plus constructives."

    Une formation adaptée au contexte des Grands lacs

    Ce projet d’université appelée "UniRef" a été imaginé par l’artiste plasticienne suisse Yvelyne Wood, connue pour son engagement contre les violences faites aux femmes en temps de guerre. Pour elle, il s’agit avant tout de permettre à ces étudiants de s’intégrer au mieux dans le tissu économique local : "Ce que nous souhaitons, c’est leur donner une formation adaptée au contexte des Grands lacs et leur permettre de quitter le camp avec leur famille et de reprendre le cours de la vie au quotidien, de ne plus être sous aide internationale mais de redevenir des personnes indépendantes."

    Pour cela, 200 étudiants bacheliers (dont 25 % seront également issus des villages burundais situés aux alentours du camp) vont suivre pendant un an une formation généraliste basée sur des programmes élaborés par un organisme français, le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Ils pourront ensuite s’orienter vers des études courtes comme un BTS ou s’engager vers des formations plus longues de type Bachelor ou Master. L’accent sera mis sur les disciplines suivantes : comptabilité, commerce, marketing, informatique ou encore agrobusiness. Même si cette initiative est soutenue par plusieurs établissements européens comme l’École polytechnique fédérale de Lausanne, le corps enseignant sera essentiellement composé de professeurs burundais.

     

    YVELYNE WOOD DANS LE CAMP DE MUSASA EN 2014
    © http://www.swissho.ch

     

    Un espoir pour les jeunes réfugiés

    Si les résultats sont concluants, le HCR espère que ce projet, pour l’instant un cas unique, pourra être mis en place dans d’autres camps de réfugiés. "Nous pensons notamment aux réfugiés syriens, à cette génération gâchée", a ainsi souligné Yvelyne Wood. L’organisme des Nations Unies s’occupe actuellement de plus de 17 millions de personnes à travers le monde. Pour l’ambassadeur du Burundi en France, Dieudonné Ndabarushimana, lui-même ancien réfugié pendant 10 ans au Cameroun, ce type d’initiative ne peut être qu’encouragé : "Derrière le désespoir, il y a de l’espoir qui peut renaître grâce à ces initiatives et à cette façon de penser aux réfugiés des camps et quand vous leur donnez les outils pour s’intégrer dans le milieu qui les accueille." Au total, près de 53 000 congolais sont actuellement réfugiés au Burundi.