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Développement - Page 3

  • Les Francofolies de Kinshasa, c'est parti

    Un an après la première édition avortée pour cause d'alerte au virus Ebola en Afrique de l'ouest, les francofolies sont désormais une réalité au Congo. Kinshasa, la capitale inofficielle de la musique africaine, dont les rythmes de rumba ont fait vibrer le continent pendant des décennies, a maintenant son grand festival.

     

    Le site officiel : http://francofolies.cd/

    Les Francofolies de Kinshasa ne sont pas un projet « one shot » mais épousent une vision à long terme sur base d’un phasage de 3x3 ans.

     Le développement progressif du projet permets au festival d’investir massivement dans 3 vecteurs de développement à valeur sociale ajoutée :

     VECTEUR DE SANTE

     

    • Création de la campagne « United Against Paludism » visant à sensibiliser l’opinion internationale à ce fléau meurtrier, en connexion avec les grands laboratoires pharmaceutiques et avec le soutien des parrains du festival.

    • Diffusion de 5.000 à 10.000 vaccins contre le tetanos, la dyphtérie et la coqueluche

    • Transport et fourniture de 50 à 100 Chaises roulantes + matériel médical avec la collaboration de la Croix Rouge et de l’UNICEF

     VECTEUR D’EDUCATION

     

    • Développement de nouveaux espaces éducatifs et pédagogiques via la création d’un réseau de classes où les cours de musiquent sont au coeur du projet

    • Activer les relations privilégiées entre l’Académie Nationale des Arts de Kinshasa et les grandes écoles d’art internationale

    • Développement d’un important volet dans le domaine de la formation aux métiers techniques et aux arts du spectacle

    • Création, durant le festival, d’ateliers d’écriture en compagnie d’artistes internationaux programmés à l’affiche du festival.

     VECTEUR DE CITOYENNETE

     

    • Respect de la diversité culturelle de la RDC tout en travaillent à la promotion de la langue française comme outil de développement économique et social

    • Réflexion sur l’intégration des enfants précarisés des rues dans le processus organisationnel au travers d’actions de nettoyage, manutention, …)

    Pour en savoir plus, une petite sélection d'articles :

    http://fr.allafrica.com/stories/201508061444.html

    http://www.journaldekin.com/article.php?aid=3993

    http://www.telebruxelles.be/depeches/rdc-premire-dition-des-francofolies-de-kinshasa-en-septembre/

  • La boucle ferroviaire de l'Afrique de l'Ouest relancé par l'industrielle français Bolloré

    Comme l'annonce le ministère des transports de la Côte d'Ivoire ici, l’événement est historique : Vincent Bolloré, le grand industriel Français a annoncé sa volonté de rénover les lignes ferroviaires existantes et Afrique de l'Ouest et construire les tronçons manquant pour une réaliser une boucle de près de 3000 klm en Afrique de l'ouest.

    Plusieurs média francophones reviennent sur se projet pharaonique :

    Le Monde Afrique notamment a publié de nombreux reportages sur le projet pendant l'été :

    "Cet été, c’est la 9fortune française qui fait la « une ». Vincent Bolloré, 63 ans n’est pourtant pas un nouveau venu dans le capitalisme français. Son groupe familial est actif depuis des générations dans l’industrie et le transport, plus récemment dans la publicité et les médias. On croise désormais ses Bluecars souvent siglées Autolib’ dans les métropoles françaises et bientôt, espère-t-il, ses trams électriques ou son nouveau cabriolet.

    ...

    Cet été, Le Monde a choisi de raconter l’un des projets les moins connus de l’industriel : la boucle ferroviaire qu’il a commencée de construire pour relier cinq pays d’Afrique de l’Ouest. Alors qu’il règne déjà sur les ports de la région, M. Bolloré se lance à la conquête des terres. Trois reporters ont parcouru les 3 000 km de cette ligne ponctuée de « bluezones », où le groupe fait la démonstration de ses batteries LMP, une technologie dans laquelle il a déjà investi plus de 2 milliards d’euros. « Le chemin de fer va prendre le relais des batteries », affirme M. Bolloré qui espère le voir rouler avant le 17 février 2022, jour du bicentenaire de l’entreprise… et du passage de flambeau à ses enfants.

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 1/6 : Les rubans coupés de Cotonou

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 2/6 : Au royaume des titans

    Lire aussi : La conquête de l’ouest (de l’Afrique) 3/6 : Demande à la poussière

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 4/6 : La bataille du rail

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 5/6 : Ouagadougou, deux jours d’arrêt

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 6/6 : Sur la route de l’océan

    Et jeune Afrique revient sur l'actualité récente :

    http://www.jeuneafrique.com/230949/economie/rien-narrete-la-locomotive-bollore/

    http://www.jeuneafrique.com/257425/economie/bollore-signe-les-conventions-dexploitation-et-de-construction-du-chemin-de-fer-cotonou-niamey/

    Deux ans après avoir raflé le deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan, le groupe français double la concurrence et décroche le futur chemin de fer reliant Lomé à Abidjan. Récit du casse du siècle.

    L’image est insolite. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, tout sourire au volant d’une Bluesummer, le cabriolet 100 % électrique fabriqué par le groupe Bolloré. À ses côtés, le PDG Vincent Bolloré – jamais là où on l’attend -, visiblement pas mécontent de son effet. Ce 7 avril, à Niamey, les deux « amis » dans leur drôle d’engin ont attiré les foules à l’occasion de l’inauguration de la Bluezone de la capitale nigérienne.

     

    Un espace multifonctionnel alimenté en électricité grâce aux solutions de stockage d’énergie solaire développées par le groupe français et où les citoyens peuvent accéder gratuitement à internet, à l’eau potable, faire du sport ou encore assister à des spectacles. La veille, l’homme d’affaires français, dont la fortune est estimée par le magazine Challenges à 10 milliards d’euros, inaugurait une autre Bluezone au Bénin avec le président Boni Yayi.

    ...

    « Jeune Afrique » l’avait annoncé, c’est désormais chose faite. Le jeudi 13 août dernier, Thierry Ballard, directeur général de l’activité chemin de fer du groupe français Bolloré, et les Premiers ministres nigérien et béninois, Brigi Rafini et Lionel Zinsou, ont signé les conventions de concession d’exploitation et de construction des infrastructures du chemin de fer reliant Niamey à Cotonou.

    La signature de ces conventions intervient près de quinze mois après les premiers coups de pioche, portés en avril 2014. Le chemin de fer Niamey-Cotonou est une portion de la boucle ferroviaire ouest-africaine, un projet porté par le groupe Bolloré qui prévoit de relier par les rails, Cotonou, Niamey, Ouagadougou, Abidjan et Lomé.

     

  • Vérone Makou lance la première usine de téléphone mobile en Afrique

    Vérone Makou est un entrepreneur de génie. Il est né et vit toujours au Congo Brazzaville où il s'investit sans relâche pour développer de nouvelles technologies "Produits d'Afrique", pour les africains et par les Africains. Son slogan : "soyez différent" montre sa détermination, et son entreprise s'appelle Vou Mou Ka, ce qui signifie "Réveillez-vous" en langue Kikongo. Il représente une nouvelle génération d'entrepreneur qui n'hésite plus à investir et à générer de la croissance en Afrique. Nous avions déjà consacré un billet sur son entreprise il y a quelques mois : 

    http://lemondeenmarche.hautetfort.com/archive/2014/12/17/l-afrique-francophone-terre-d-innovation-en-matiere-de-telep-5515241.html

     

    Son entreprise de fabrication de téléphone est désormais entrer dans la phase concrête de production, comme le montre les deux articles ci-dessous :

    http://www.xibar.net/SYMBOLE-D-UN-CONTINENT-EN-MARCHE-Verone-Mankou-le-pere-des-premiers-smartphone-et-tablette-made-in-Africa_a57397.html

    SYMBOLE D’UN CONTINENT EN MARCHE : Vérone Mankou, le père des premiers smartphone et tablette « made in Africa »

    Le continent africain peut se targuer d’avoir maintenant son Steve Jobs en la personne du Congolais Vérone Mankou. Le patron de la marque Vmk refait parler de lui avec son nouveau smartphone « made in Congo » sorti de l’usine le 13 juillet dernier. Parcours intéressant d’un génie à encourager.

     


    SYMBOLE D’UN CONTINENT EN MARCHE : Vérone Mankou, le père des premiers smartphone et tablette « made in Africa »
    Les premiers smartphones « made in Congo » sont sortis de l’usine Vmk depuis le 13 juillet dernier. Ces téléphones mobiles sont conçus par le jeune entrepreneur congolais Vérone Mankou, qui annonce lui-même « ce moment historique. » « Je suis heureux de vous annoncer le début de la production dans l’usine de Vmk en ce jour. Les premiers téléphones viennent tout juste de sortir de notre chaîne de montage », a annoncé M. Mankou dans un communiqué daté de ce 13 juillet 2015 et repris par le site de Afrique It news. « Il s’agira, dans un premier temps, de la production de feature phones ou encore téléphone basique. Je sais qu’il y a encore beaucoup à faire, mais je suis optimiste pour la suite !», a-t-il ajouté. 
    Verone Mankou est présenté comme le « Steve Jobs » africain (cf. Les Echos du 20/01/2014), ce concepteur ayant réussi à fabriquer des smartphones et des tablettes. Agé de 28 ans, l’ingénieux congolais a donné à son entreprise un nom évocateur, qui renvoie à l’éveil du continent africain...
     
     

    ...

    « À partir de ce mois, maintenant que l’usine est prête à fonctionner en plein régime, tous les features phone tel qu’Elikia XS seront rassemblés sur place. Ce qui fera de ce téléphone, le premier téléphone made in Congo », a déclaré Vérone Mankou, le patron de VMK.

    Il ne compte pas s’arrêter là. Le jeune entrepreneur congolais envisage dessiner et assembler au Congo les premières Smartphones et tablettes africaines.

    «   Installer toute la production de VMK sur place, devra nous coûter très cher pour faire venir toutes les composantes. Même en termes de personnel à former, ce serait très lourd comme défi, mais nous y croyons », explique-t-il.

    Pour rappel, Vérone Mankou  fait partie du Top 30 des « meilleurs entrepreneurs africains de moins de 30 ans » selon le magazine américain Forbes.