Encore une édition tonnitruante pour les Francopholies de Montréal
Le Huffington revient sur l'un des plus grands événements festifs de l’Amérique du Nord qui chaque année anime les rues de Montréal pendant la fête nationale du Québec à la Saint Jean. Concerts gratuits, spectacles en tout genre et pyrotechniques, tout est là pour attirer des centaines de milliers de visiteurs.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/06/21/francofolies-rayonnement-quebecois_n_7629316.html
Même si elles ne se terminent qu'en soirée samedi, les FrancoFolies de Montréal dressent déjà un bilan très positif de leur 27e édition et de son impact sur le tourisme québécois.
Les ventes sur le site et l'évaluation des foules ont permis aux organisateurs d'affirmer en conférence de presse, samedi après-midi, que l'événement se termine cette année avec «une progression en terme d'achalandage» et «un budget équilibré».
Selon les organisateurs, le tiers des touristes venant assister aux Francofolies sont des Européens. Il s'agit donc de «l'un des événements qui attire le plus ce type de clientèle» au Québec, a déclaré Jacques-André Dupont, vice-président et directeur général de l'Équipe Spectra. M. Dupont a précisé que la clientèle européenne demeure «une douzaine de nuitées au Québec», ayant ainsi «beaucoup d'impact pour toute l'industrie touristique» de la province.
Il n'y a pas que les festivaliers étrangers qui se sont déplacés: les organisateurs ont noté la présence de plus d'adolescents, de jeunes adultes et d'anglophones sur le site cette année.
Les FrancoFolies attirent également des représentants de l'industrie musicale outre-Atlantique, a fait remarquer Laurent Saulnier, vice-président à la programmation et à la production du festival. Plusieurs professionnels européens sont ainsi venus «faire leur marché» à la 5e édition des Rendez-vous Pros des Francos, où ils ont rencontré de nombreux agents et gérants d'artistes québécois.
«Les FrancoFolies sont devenus un outil de rayonnement de notre culture populaire et un outil de développement international», s'est réjoui le président-fondateur du festival, Alain Simard.
Laurent Saulnier a rappelé la volonté du festival «d'établir une passerelle entre l'Europe francophone et l'Amérique francophone». Celle-ci lui apparaît d'ailleurs «de plus en plus vivante et viable», par exemple quand une célébrité française comme Julien Doré tient «absolument» à participer aux FrancoFolies.
Les vedettes québécoises n'ont pas été en reste au cours des neuf jours du festival. Le chanteur Alex Nevsky s'est entre autres produit devant l'une des foules les plus imposantes de son histoire, a souligné Jacques-André Dupont.
Selon M. Saulnier, l'événement est devenu une «vraie belle histoire de famille». Une famille qui s'est agrandie cette année avec «des nouveaux noms, des nouvelles faces et des nouveaux sons», a-t-il soutenu - dont Samito, Bernhari, Le Couleur, Félix Dyotte et Feu! Chatterton.
Plusieurs spectacles ont été créés spécialement pour les FrancoFolies, dont ceux de Koriass, des BB, de Pascale Picard, a-t-il ajouté.
Quant à l'évènement «Piaf à 100 ans, Vive la Môme!», il a fait salle «archicomble» et il sera présenté en supplémentaire le 19 novembre prochain au Théâtre Maisonneuve, a signalé M. Saulnier.
Pour sa dernière soirée, le festival présente un grand spectacle gratuit de Michel Rivard sur une scène extérieure et le spectacle «Légendes d'un peuple», livré par le chanteur Alexandre Belliard au Théâtre Maisonneuve.