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culture - Page 15

  • La littérature francophone renaît de ses cendres en Amérique

    Au 18e siècle le Français était parlé dans une grande partie de l'Amérique, des montagnes Rocheuses aux Appalaches et des plaines du Canada jusqu'aux bayous de Louisiane. L'histoire allait décidait que l'avenir de l'Amérique ne serait pas Francophone, mais au cours des siècles des communautés survécurent et aujourd'hui encore des communautés continuent d'utiliser la langue de leurs ancêtres, comme le montre cet article du Huffington Post Québec :

     

    Poète cajun en Louisiane, romancière acadienne du Nouveau-Brunswick, écrivain du Manitoba et beaucoup d'autres plumes participent au succès d'une littérature méconnue, celle qui s'écrit dans les enclaves francophones minoritaires d'Amérique du Nord, en plein océan anglophone.

    Souvent associée à tort à sa grande cousine québécoise, qui lui porte parfois ombrage, cette littérature riche et variée, ancrée dans la modernité depuis plus de 50 ans, possède pourtant sa propre personnalité.

    Elle est le fruit de dizaines d'auteurs qui persistent, envers et contre tout, à vivre et à écrire en français, la langue qui est le fondement identitaire historique de leur «américanité».

    Résolument contemporaine, cette littérature se conjugue aussi bien en français standard qu'en puisant dans les parlers et accents des confins de cette Amérique francophone, toujours riche de plus d'un million de personnes à l'extérieur du Québec.

    Des plaines du Manitoba aux forêts du nord de l'Ontario, dans le centre du Canada, en passant par les régions acadiennes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Ecosse (est), jusqu'en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, ses artisans disposent de leurs propres maisons d'édition: Editions des plaines ou Editions du Blé à Saint-Boniface (Manitoba), Prise de parole à Sudbury (Ontario), Perce-Neige à Moncton (Nouveau-Brunswick) ou Le Tintamarre (Louisiane). Ces éditeurs publient quelques dizaines de nouveaux titres chaque année, faisant connaître des voix originales.

    «C'est vrai qu'on est loin, le bassin de rayonnement est petit», confie au téléphone, à plus de 2000 km de Montréal, Roger Léveillé. Mais pour ce Franco-Manitobain, le succès d'un écrivain en milieu minoritaire se mesure plus «à l'accueil que lui réserve la critique qu'à ses ventes».

    À cette aune, le succès de ce bientôt septuagénaire, au nom de plume «J.R. Léveillé» est immense: auteur d'une trentaine de romans, essais et recueils de poèmes depuis plus de 40 ans, il continue d'accumuler les prix littéraires, comme avec la traduction en anglais, en 2011, de son roman le plus connu, Le soleil du lac qui se couche...

     

    La suite sur : http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/08/amerique-ecrivains-gaulois_n_5783902.html 

  • Création du musée internationale de la presse francophone

    C'est tout neuf et ça nous vient de la France, de Lille pour être précis. La très célèbre faculté de journalisme a ce mois d'octobre 2014 donné naissance à un nouveau musé qui célèbre la presse francophone (et les autres également) de par le monde, en partenariat avec l'OIF.

    Pour en savoir plus :

    http://www.momentspresse.org/

     

    Moments de presse, le musée francophone de la presse et du journalisme.

    Découvrez au fil des vitrines les témoins des quatre siècles d'évolutions et de péripéties qui ont contribué à forger la culture du journalisme, dans ses grands et ses petits moments, ses triomphes et ses errements.

    Les journaux et objets exposés font partie d'unecollection réelle, en constante évolution mais rarement visible hors des expositions qui lui sont consacrées.

     

  • La Nuit Blanche, un succès de plus en plus international

    Crée en 2004 à Paris, la Nuit Blanche est la fête de l'art dans ses états. Pendant une nuit les rues de la ville sont offerts aux artistes en tout genre : sculpture, performance, animations numériques et projections en tout sens.

    Le succès ne se démens pas et la Nuit Blanche existe désormais dans des dizaines de villes au 4 coins du monde, du Canada à l'Australie. Tout comme 20 ans plut tôt la France avait donné au monde la Fête de la Musique, c'est désormais la Nuit Blanche qui fait le bonheur des noctambules aux quatre coins du globe.

    Pour donner une idée de l'engouement, un article de l'express de Toronto, le quotidien francophone de la plus grande ville du Canada :

     

    http://www.lexpress.to/archives/14450/

    Le Festival international du film de Toronto est un des plus grands du monde, idem pour sa Nuit Blanche qui ressemble beaucoup à l’originale, celle de Paris. 

    Ce samedi 4 octobre, de 18h53 au lendemain matin, plus d’un million de Torontois et de nombreux touristes défileront devant quelque 120 propositions artistiques d’environ 400 artistes venus d’un peu partout dans le monde.

    «La Scotiabank Nuit Blanche de Toronto est une immense célébration de l’art contemporain», précise la Montréalaise Dominique Fontaine, une des quatre commissaires de la Nuit Blanche 2014 de Toronto. «Sa capacité à transformer la ville en un musée à ciel ouvert est exceptionnelle. La Nuit Blanche de Toronto se déroule simultanément à celle de Paris et elle affiche le même esprit.»

    Depuis 2006, Nuit Blanche Toronto repousse les limites de la démocratisation de l’art abstrait. 

    «Toutes sortes de gens s’y approprient l’art contemporain avec une ferveur qu’aucun musée ne peut égaler. Cette année, au cœur de l’espace public, dans le canevas urbain de Toronto, un parcours artistique d’œuvres exceptionnelles est proposé à tous les publics», ajoute Mme Fontaine, expert-conseil en art contemporain. 

    Son œuvre, The Possibility Of Everything, comprend 12 installations dans Chinatown, sur l’avenue Spadina et sur la rue Queen West qui ont été réalisées par des artistes de Montréal.

    Lors de Nuit Blanche, des artères proches de l’Hôtel de Ville sont fermées. Une partie du métro roule toute la nuit et les wagons sont bondés à 2h du matin comme à l’heure de pointe. Cette année, pour la première fois, Nuit Blanche sort des environs de l’hôtel-de-ville et s’étend jusqu’au Fort York, le berceau de la ville.

    La ligne Bloor-Danforth roulera toute la nuit des stations de métro Keele à Woodbine; de même que la ligne Yonge-University-Spadina des stations St. Clair West à Eglinton. Le réseau des bus de nuit (Blue Night Network) roulera comme à l’habitude. Mais il est important de noter que le métro sera fermé exceptionnellement dimanche de 7h30 à 9h du matin.

    Programmation

    Des dizaines de projets artistiques indépendants seront éparpillés dans le gigantesque périmètre allant de St. Clair West au nord, Roncesvalles à l’ouest, le Waterfront au sud et Cabbagetown à l’est. 

    Trois des quatre grands projets principaux auront lieu au centre de la ville (dont The Possibility Of Everything), et le quatrième sera présenté près du Fort York.

    Le projet Performance Anxiety au Nathan Phillips Square sera au cœur de cette Nuit Blanche. L’aspect visuel et lumineux sera spectaculaire, de même qu’un aspect très important de performances artistiques liées aux effets visuels.

    Le projet The Night Circus sera présenté dans un grand périmètre entourant la Tour CN. Il y sera question de magie, de gestes spectaculaires et d’évanescence…

    Le projet Before Day Break sera proche du Fort York, le long du Fort York Boulevard. Ses installations viseront à déstabiliser le spectateur quant à ses certitudes sur l’art et l’histoire – on y promet de multiples surprises.

    Scotiabanknuitblanche.ca

    Nuit Blanche à partir de samedi soir: l’art contemporain s’empare de la ville