En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La province de Saskatchewan est une province petite par la population (moins de 1 millions) mais grande en superficie. C'est une terre de prairie de l'ouest canadienne, terre des indiens métis et des anciens coureurs des bois. Longtemps majoritaire, les francophones ne compte plus que pour une toute petite part de la population, aux alentours de 2% des habitants de la province.
Le faible nombre des fransaskois ne les empêche pas de se montrer très dynamique pour défendre leur langue et leur culture. L'ouverture d'une faculté francophone dans la capitale provinciale (Regina) est un grand succès pour la communauté et devrait lui permettre de continuer à se développer dans le futur.
La Cité universitaire francophone, née de la fusion de l'Institut français et du Département de français de l'Université de Regina, a été inaugurée mardi.
Plus d'une centaine de personnes étaient présentes pour l'inauguration. Sophie Bouffard, directrice de la Cité universitaire, a ouvert la cérémonie en accueillant les francophones et les Fransaskois dans leur nouvel établissement d'enseignement.
Le nouveau logo de la Cité universitaire francophone dévoilé lundi à Regina Photo : ICI Radio-Canada/Nahila Bendali
Création de l'Institut de formation linguistique de l'Université de Regina
Après la fin du rôle universitaire du Collège Mathieu de Gravelbourg en 1968, le Centre d'études bilingue de l'Université de la Saskatchewan à Regina prend la responsabilité de l'éducation universitaire en français dans les années 1970.
Puis en 1988, l'Institut de formation linguistique est créé. Il offre la possibilité de suivre des études postsecondaires et une formation linguistique en français. André Lalonde, qui en a été le directeur, décrivait ainsi sa mission à l'époque : « Nous faisons la promotion de la langue et de la culture française, car l'une ne va pas sans l'autre ». L'institut donne une formation en langue et des cours de perfectionnement aux professeurs de français, et offre des ateliers de travaux dirigés et de pédagogie.
Un an après la première édition avortée pour cause d'alerte au virus Ebola en Afrique de l'ouest, les francofolies sont désormais une réalité au Congo. Kinshasa, la capitale inofficielle de la musique africaine, dont les rythmes de rumba ont fait vibrer le continent pendant des décennies, a maintenant son grand festival.
Les Francofolies de Kinshasa ne sont pas un projet « one shot » mais épousent une vision à long terme sur base d’un phasage de 3x3 ans.
Le développement progressif du projet permets au festival d’investir massivement dans 3 vecteurs de développement à valeur sociale ajoutée :
VECTEUR DE SANTE
Création de la campagne « United Against Paludism » visant à sensibiliser l’opinion internationale à ce fléau meurtrier, en connexion avec les grands laboratoires pharmaceutiques et avec le soutien des parrains du festival.
Diffusion de 5.000 à 10.000 vaccins contre le tetanos, la dyphtérie et la coqueluche
Transport et fourniture de 50 à 100 Chaises roulantes + matériel médical avec la collaboration de la Croix Rouge et de l’UNICEF
VECTEUR D’EDUCATION
Développement de nouveaux espaces éducatifs et pédagogiques via la création d’un réseau de classes où les cours de musiquent sont au coeur du projet
Activer les relations privilégiées entre l’Académie Nationale des Arts de Kinshasa et les grandes écoles d’art internationale
Développement d’un important volet dans le domaine de la formation aux métiers techniques et aux arts du spectacle
Création, durant le festival, d’ateliers d’écriture en compagnie d’artistes internationaux programmés à l’affiche du festival.
VECTEUR DE CITOYENNETE
Respect de la diversité culturelle de la RDC tout en travaillent à la promotion de la langue française comme outil de développement économique et social
Réflexion sur l’intégration des enfants précarisés des rues dans le processus organisationnel au travers d’actions de nettoyage, manutention, …)
Pour en savoir plus, une petite sélection d'articles :
Cette semaine deux films venus de Belgique font le Ramdam en Europe francophone. Deux films très différents qui permettent d'ouvrir les horizons et d'appréhender le monde différemment : Le Tout Dernier Testament et
Le premier est le nouveau film de Jaco Van Dormael est un fable stayrique sur notre monde. C'est l'un des films les plus attendus de l'année et un des rares films belges à réunir un large public en Europe et au-delà (il a été vendu à plus de 50 pays).
Quatre longs-métrages en vingt-quatre ans. Premier réalisateur belge ovationné à Cannes – c’était avec la "Caméra d’Or" en 1991 pour "Toto le héros", Jaco Van Dormael est un cinéaste rare. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, son nouveau film " Le tout nouveau testament " sort ce mercredi et c’est un évènement.
Le synopsis du film, tel que présenté dans le dossier de presse, est à la fois intrigant et percutant : "Dieu existe. Il habite Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille, c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…".
Belgique, patrie du surréalisme ? Jaco et son co-scénariste, le romancier Thomas Gunzig, ont uni leurs efforts pour en faire une amusante démonstration… Enfin, amusante, ça dépend pour qui ! Il faut savoir que ce scénario délibérément fantaisiste a été – à l’exception de la RTBF – refusé par tous les responsables des chaînes de télévision françaises, qui n’y comprenaient rien. "Le tout nouveau testament" a dès lors connu un montage financier difficile, mais après l’énorme succès rencontré lors des projections cannoises, il s’est vendu dans une cinquantaine de pays. On appréciera la clairvoyance des télés françaises.
Or donc, Dieu habite à Bruxelles. Il est incarné par Benoît Poelvoorde, qui se balade en peignoir informe dans un appartement situé au sommet d’une tour. Sa femme (Yolande Moreau) est visiblement aussi bête que son aspirateur. Jésus, surnommé "Jicé", s’est taillé depuis belle lurette. Sa fille Ea (Pili Groyne, la découverte du film) décide donc de faire de la résistance : elle "hacke" l’ordinateur de son père, révèle à tout un chacun les jours qui lui reste à vivre sur terre, et quitte le domicile familial pour aller chercher six nouveaux apôtres : une manchote, un obsédé sexuel, un tueur à gages, une femme délaissée, un employé de bureau et un petit garçon qui se rêve en fille…
Je n’ai jamais caché avoir peu goûté aux questionnements métaphysiques de "Mr Nobody", le précédent film de Jaco. Film ambitieux, certes, mais qui s’enlisait dans un questionnement mécanique et répétitif ("Et si j’avais choisi ceci plutôt que cela ?"). On retrouve un même questionnement sur le sens de la vie dans "Le tout nouveau testament" ("Si je connais la date de ma mort, que fais-je de ma vie ?"), mais il parcourt le film comme un simple fil rouge, sans lourdeur aucune. Est-ce grâce à sa collaboration complice avec Thomas Gunzig ?
Toujours est-il qu’on retrouve dans ce quatrième long-métrage de Van Dormael tout ce qu’on avait aimé dans "Toto le héros" : des trouvailles poétiques, un humour irrévérencieux, des images inventives… Certes, l’ami Jaco donne parfois dans l’hommage un peu trop appuyé – Catherine Deneuve, ici en couple avec un gorille, voilà une idée qui lorgne furieusement vers "Max mon amour" d’Oshima avec Charlotte Rampling. Il verse aussi dans l’autocitation – une séquence de mains qui dansent fait référence à son propre spectacle "Kiss and Cry" -.
Mais au final ces petits clins d’œil sont sans gravité ; il se dégage de ce "Tout nouveau testament" un charme authentique et une véritable originalité qui tranchent avec la banalité moyenne et l’absence d’audace de la majorité de la production française. Enfin, détail non négligeable pour les spectateurs belges, Jaco filme Bruxelles comme personne, utilisant à merveille cette ville souvent si mal exploitée au cinéma.
Le deuxième film qui marque l'actualité est un documentaire sur le Docteur Mukwege, un chirurgien congolais dont l'action pacifiste est unanimement reconnue et qui a reçu le prix Sakharov du parlement européen l'an dernier à Strasbourg.
"a cinquième édition du Festival International des Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) se déroule à partir de ce vendredi soir, 4 septembre, au 6, à Paris. Près de 14 films, dont huit inédits en France et deux films primés au festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), vont être diffusés.
Le Festival des Films de la Diaspora Africaine ( FIFDA) fait son retour à Paris à partir de ce vendredi soir, 4 septembre, au 6. Cette année encore, la cinquième édition de l’évènement propose des films de qualité, inédits pour la plupart d’entre eux, qui mettront en exergue la richesse et la diversité du vécu des personnes issus de la diaspora partout dans le monde.
Pour la cinquième édition, la FIFDA innove. Cette année, toutes les séances de projections de films vont être suivies de débat avec les réalisateurs. Par ailleurs, quatre courts métrages vont être diffusés. Le Festival souhaite aussi mettre en avant les courts métrages de Français originaire du continent. Une manière de montrer « la France vue par un français d’origine africaine en interne », précise la co-fondatrice et organisatrice de l’événement Diarah N’Daw Speech.
...
Cette année, le Festival ouvre le bal avec le film du réalisateur belge Thierry Michel, L’Homme qui répare les femmes. Ce film relate le quotidien du docteur Denis Mukwege surnommé justement "L’homme qui répare des femmes" car il soigne et vient en aide aux victimes de violences sexuelles dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à un conflit qui dure depuis une vingtaine d’année. Le docteur Mukwege a d’ailleurs reçu plusieurs distinctions pour son travail, dont le prix Sakharov en 2014. Ce film suscite en ce moment la polémique en République démocratique du Congo suite à l’interdiction de sa diffusion dans le pays par le gouvernement congolais. Thierry Michel qui sera présent au Festival pour le présenter évoquera sans doute ce mélo-mélo qui l’oppose à Kinshasa..."