UA-72575656-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La Côte d'Ivoire en pleine effervescence économique

    Depuis plusieurs mois les bonnes nouvelles s'accumulent en Côte d'Ivoire : Investissements étrangers en hausse (y compris depuis les autre pays Africains tels que le Maroc ou l'Algérie), développement des infrastructures, créations d'entreprises locales... Tout semble réussir à ce pays locomotive de l'Afrique de l'Ouest. La semaine passée le pays a même vu s'ouvrir une première usine de chocolat ! Il était temps pour se pays, premier producteur mondial de Cacao. 

    Plusieurs articles reviennent sur ces succès :

    article de l'Express :

    Abidjan - "Faire du chocolat pour les Ivoiriens": la Côte d'Ivoire a inauguré lundi sa première usine de chocolat, une denrée jusqu'alors inaccessible pour la plupart des habitants d'un pays qui est depuis des décennies le premier producteur mondial de cacao.

    Les propos sont du président ivoirien Alassane Ouattara, venu inaugurer la structure flambant neuve d'une capacité de production de 10.000 tonnes par an, construite dans la zone industrielle de Yopougon, une commune très populaire d'Abidjan. 

    Du chocolat en poudre, en tablette ou en pâte à tartiner y passe de machines en tapis roulants, jusqu'à être empaqueté par des salariés vêtus de combinaisons blanches immaculées, aux bouches couvertes de masques. 

     
     

    "L'arrivée d'une nouvelle chocolaterie chez le premier producteur mondial de cacao (...) permettra aux planteurs ivoiriens d'accéder enfin au plaisir du chocolat", espère Patrick Poirrier, le PDG du chocolatier français Cémoi, propriétaire de cette structure. 

    Certains artisans chocolatiers proposent bien à Abidjan du chocolat fin vendu à prix d'or aux plus aisés. Mais avec une production davantage orientée vers le grand public, l'entreprise veut "valoriser le chocolat en Côte d'Ivoire", lance-t-il. 

     

    Car ce pays vert aux terres riches fourmillant de plantations est le géant inégalé de cacao, avec plus de 35% des récoltes mondiales et une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014. 

    "L'or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation de la Côte d'Ivoire et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. 

    Mais si 6 millions d'Ivoiriens en vivent, de source officielle, peu d'entre eux ont l'occasion de savourer du chocolat, un produit transformé hors du pays, qui coûte cher et dont la consommation ne figure pas dans les habitudes alimentaires. 

    "Tout en étant le premier producteur mondial de cacao, on ne consommait pas beaucoup de chocolat, à vrai dire très peu, notamment du chocolat réimporté en Côte d'Ivoire", opine le ministre ivoirien du Commerce, Jean-louis Billon. 

    - Chocolat 'made in Côte d'Ivoire' - 

    Grâce au chocolat "made in Côte d'Ivoire", l'Ivoirien aura donc "de plus en plus accès" à ce "produit du terroir, qui se vend dans le monde entier, mais qui lui était interdit", parie le ministre, qui voit dans cette nouvelle consommation un symbole de "l'émergence d'une classe moyenne". 

    Après une décennie de crise politico-militaire (de 2002 à 2011), la Côte d'Ivoire a connu une croissance économique de 9% ces trois dernières années. En témoignent les centres commerciaux qui champignonnent à Abidjan, la capitale économique. 

    Les objectifs de Cémoi ne s'arrêtent toutefois pas aux frontières ivoiriennes. Le groupe français entend investir, via Abidjan, "l'Afrique de l'Ouest et ses 350 millions de consommateurs", soit presque autant que la "population européenne", explique son PDG. 

    Les autorités ivoiriennes voient également dans l'usine un symbole de leur politique, qui aspire à transformer toujours plus de cacao sur place afin de dégager davantage de valeur ajoutée pour leur pays. 

     

    Un autre article issue de Jeune Afrique sur le boom hôtelier :

    Pour faire face à l'arrivée de concurrents, le groupe français relance ses investissements en Côte d'Ivoire.

    Leader de l'hôtellerie en Côte d'Ivoire avec cinq établissements à Abidjan (un Sofitel, un Pullman, un Novotel et deux Ibis), Accor va lancer un ambitieux plan d'investissement visant leur rénovation et l'extension de leurs capacités d'accueil. Une stratégie à laquelle la profusion de projets concurrents n'est pas étrangère. Dans la seule capitale économique, plus de dix hôtels sont en construction, sous l'impulsion de groupes ivoiriens et panafricains notamment. Le signe d'une renaissance du secteur, qui avait subi de plein fouet dix années de crise sociopolitique et militaire.

    Le groupe international Carlson Hotel bâtit ainsi, avec l'homme d'affaires ivoiro-malien Cessé Komé, un Radisson Blu de 252 chambres pour 25 milliards de F CFA (plus de 38 millions d'euros) près de l'aéroport d'Abidjan. Dans le quartier de Marcory, à quelques encablures de l'Ibis, le groupe Azalaï a pour sa part lancé - via la Compagnie hôtelière de la lagune (CHL), sa filiale ivoirienne - la construction d'un nouvel établissement. Le groupe Teyliom International, du Sénégalais Yérim Sow, conduit depuis plusieurs mois les travaux du futur hôtel Noom (179 chambres au moins) dans le quartier d'affaires du Plateau, à côté du Pullman et face au Sofitel Ivoire. Le tout pour 29 milliards de F CFA. Tandis que Heden Hôtels & Resorts, qui réunit des privés ivoiriens, dont Georges Angama, prévoit à court terme des travaux de réhabilitation et d'extension pour le Golf Hotel.

     

    Jeune Afrique toujours, sur la récolte exceptionnelle de Coton cette année

    La Côte d'Ivoire a enregistré une production de coton record : 450 000 tonnes, au terme de la saison 2014/2015. Une hausse de 11 % par rapport à la saison précédente qui s'explique par des conditions météorologiques favorables et l'augmentation du nombre d'agriculteurs dans ce secteur.

    En Côte d'Ivoire, la saison cotonnière 2014/2015 a été marquée une hausse de 11% de la production, qui a atteint 450 000 tonnes, rapporte l'agence Reuters. Cette performance, due à une météo favorable ainsi qu'à l'augmentation du nombre d'agriculteurs dans ce secteur, a permis de dépasser les 420 000 tonnes prévues initialement pour cette saison.

    "C'est un record. L'augmentation de la production est due à une combinaison de facteurs, parmi lesquels la bonne pluviométrie, un meilleur encadrement des agriculteurs ainsi que l'augmentation de leur nombre", a déclaré Christophe N'Dri, secrétaire général de l'Association professionnelle des sociétés cotonnières de Côte d'Ivoire, à l'agence de presse, avant d'ajouter : "Si les agriculteurs parviennent à conserver ce niveau de motivation et si la météo reste aussi bonne, rien ne nous empêche de dépasser la barre des 500 000 tonnes pour la saison prochaine".

    Au cours des cinq dernières années, le niveau des récoltes n'a cessé d'augmenter, si bien qu'en 2014, les autorités ivoiriennes ont annoncé plusieurs plans destinés à booster la production de coton. Leur objectif : atteindre, au cours des deux prochaines années, un niveau de production de 600 000 tonnes. Selon les données fournies par l'association Intercoton, composée de professionnels ivoiriens du secteur du coton, plus de 121 000 agriculteurs ont été impliqués dans la production de coton lors de cette saison pour 414 000 hectares plantés.

     

     

     

  • De plus en plus d'enfants scolarisés au Congo-Kinshasa

    Dans le plus grand pays francophones du monde, la population scolaire est en très forte augmentation sous l'effet conjoint de la grande natalité et de la volonté des autorités de rendre l'école accessible à tous les enfants du pays. Ils sont aujourd'hui plus de 12 millions à être scolarisés. Dans quelques années ils pourraient être 20 millions.

    RFI proposait la semaine dernière un reportage audio sur ce phénomène :

    RDC: évolution de la population scolaire

     

     

    Diffusion : vendredi 15 mai 2015
    RDC: évolution de la population scolaire
     
    Rentrée scolaire en RDC, des élèves en uniforme dans la cour d'une école à Kinshasa. DR

    En République démocratique du Congo, les autorités affirment que la population scolaire s'est accrue considérablement durant les quinze dernières années. Cela pose en tout cas des problèmes au niveau des infrastructures. Reportage de notre correspondant.

     

    L'agence Française au développement accompagne le Congo dans ses efforts :

    En RDC, les deux décennies de conflit ont fortement affecté le secteur éducatif (écoles détruites, déplacements de population…) qui n’a survécu que grâce aux efforts des familles et des communautés : près de 65% des locaux scolaires du primaire et 55% des locaux du secondaire ne sont pas en dur et/ou dans un état de délabrement avancé.

    Aujourd’hui, au défi de la reconstruction s’ajoute celui de la structuration du système, mais aussi de la démographie avec une population scolaire qui passera de 12 à 20 millions d’élèves d’ici 2020.
    Si le taux de scolarisation est en forte augmentation, l’achèvement du cycle primaire reste difficile, en particulier pour les filles et les populations les plus vulnérables pour qui le principal obstacle reste le coût de l’école.

    En savoir plus sur le secteur de l’éducation en RDC

    En juillet 2013, la France et la RDC ont signé un contrat de désendettement et de développement (C2D), une procédure d'annulation des créances. Pour la période 2013-2016, ce C2D s’élève à 106 M€, dont 40 M€ consacrés à la poursuite du projet d’appui à l’éducation primaire (APEP), initié par l’AFD en 2009.

     

     

    Objectifs du projet

    Cette nouvelle subvention vise à :
     

    • renforcer l’offre scolaire en réhabilitant 152 écoles primaires (14 M€) ;
       
    • assurer la formation continue de 10 à 15 000 enseignants (4 M€) ;
       
    • réduire le coût de l’école pour les parents en accompagnant la budgétisation des postes d’enseignants à travers un dispositif de refinancement de leur 1ère année de salaire (20 M€) ;
       
    • appuyer le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (MEPSP) dans (i) la mise en œuvre du projet ; (ii) le suivi de leur plan d’actions prioritaires pour l’éducation sur la période 2012-2015 (accès, qualité et gouvernance de l’enseignement primaire) ; (iii) l’élaboration d’une stratégie pour le secteur de l’Éducation grâce à un appui technique et institutionnel (2 M€).
       

    En concentrant l’essentiel des interventions sur la gratuité et les infrastructures, ce projet s’attaque aux facteurs d’exclusion scolaire. Il devrait donc avoir un impact fort sur la scolarisation des filles et des populations vulnérables.
    La réhabilitation des écoles primaires et la formation des enseignants se concentrent dans les provinces du Bandundu, du Bas-Congo et de Kinshasa. Les autres aspects du projet concernent l’ensemble du territoire.

     

    Interventions de l'AFD

    La première subvention de l’AFD à l’éducation fondamentale en RDC, à travers le projet APEP (5 M€) a permis la réhabilitation/l’extension de 18 écoles dans trois provinces (Kinshasa, Bas-Congo, Bandudu) et prévoit la formation, toujours en cours, de 3 000 enseignants.
    L’appui institutionnel apporté aux autorités a également contribué à l’élaboration du plan d’action sur les priorités du secteur (programme intérimaire pour l’éducation 2012-2015), pour lequel la RDC a obtenu un financement de 100 MUS$ du Partenariat mondial pour l’éducation (PME).

    En 2011, l’AFD a également accordé une subvention de 6 M€ pour le développement d’offres de formation professionnelle adaptées aux besoins de qualifications professionnelles du marché de l’emploi dans les secteurs formel et informel. Enfin, le C2D prévoit un appui complémentaire de 25 M€ sur la formation professionnelle.

  • Le World Trade Center de Winnipeg fait des affaires en Français

    Dans le coeur historique de la ville de Winnipeg, à Saint-Boniface, le World Trade Center Manitobain s'inscrit dans une démarche volontairement bilingue et francophone. Ce n'est pas nécessairement une chose aisée dans cette province où les francophones sont devenus minoritaires il y a plus d'une centaine d'année et où la langue anglaise est archi-dominante. Pourtant toutes les réunions et communications internes ont lieu en Français, ce qui ne nuit en rien à la capacité de l'organisme à fournir des services dans les deux langues officielles de la Province.

    Pour en savoir plus : le site Internet du World Trade Centre Winnipeg

    Le centre existe depuis 2012, et comme le souligne Radio-Canada il constitue un geste fort envers la communauté francophone locale en lui (re)donnant un statut d'égalité avec les anglophones :

    Le lancement officiel du World Trade Center (WTC) de Winnipeg, un centre de commerce mondial, s'est déroulé jeudi, dans le cadre de Centrallia 2012 qui se tient jusque vendredi au Centre des congrès de Winnipeg.

    L'implantation de ce centre de commerce, annoncée en avril dernier, vient élargir le mandat de l'Agence bilingue d'échanges commerciaux du Manitoba (ANIM), l'organisateur du forum international pour les PME Centrallia.

    Le WTC de Winnipeg travaillera dans les deux langues officielles du pays.

    Pour sa nouvelle présidente-directrice générale, Mariette Mulaire, il s'agit d'un moment important pour la communauté francophone.

    « C'est fort pour la communauté d'affaires, c'est très bien comme projet, mais c'est aussi symbolique pour la francophonie manitobaine, quand on pense à travers de quoi on est passé. »— Mariette Mulaire, PDG du WTC Winnipeg

    « Aujourd'hui, on peut célébrer le fait que l'on soit chargé d'un WTC qui est bilingue, la communauté d'affaires a accepté cela. C'est pas mal gros. Je suis tellement fière de cela, c'est vraiment quelque chose », se réjouit celle qui occupe également le poste de PDG de l'ANIM.

     

    La PDG de l'organisation joue notamment un grand rôle pour développer les réseaux francophones dans l'ouest Canadien, comme le souligne cet article :

    Mariette Mulaire est la présidente-directrice générale du World Trade Centre de WinnipegMariette Mulaire est la présidente-directrice générale du World Trade Centre de Winnipeg  Photo :  Courtosie WTC Winnipeg

    La présidente-directrice générale du World Trade Center de Winnipeg, Mariette Mulaire, reçoit le Prix d'excellence - Promotion de la dualité linguistique décerné par Graham Fraser, le commissaire aux langues officielles.

    « Elle a mis sur pied de nombreuses initiatives de développement économique et d'immigration francophone au nom de sa province, notamment la création et l'animation de Centrallia, le tout premier forum international interentreprises dans l'Ouest canadien », rappelle Graham Fraser dans son rapport.

    Il cite notamment le rôle clé qu'elle a joué dans la création du World Trade Center Winnipeg, qu'elle dirige depuis 2013.

    Depuis 2009, le Prix d'excellence - Promotion de la dualité linguistique est décerné à une personne ou à une organisation qui n'est pas assujettie à la Loi sur les langues officielles, mais qui se démarque par sa contribution à la promotion de la dualité linguistique au Canada ou à l'étranger, ou au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire au pays.

     Une Interview de Mariette Mulaire est disponible sur Radio Canada International